Journée entre filles ou prémice d'un meurtre ? [Reiko] [X?]

Elle s'étira comme un jeune chat, repoussant les draps blancs qui roulérents sur sa peau. Akina se massa la nuque, constatant avec une grimace qu'elle n'avait pas fermé ses volets pour dormir.
Elle s'était couché vers trois heures ce matin, n'ayant pas compter les heures où elle avait épuisé le gardien pour qu'il oublie de chercher Reiko.

Ses coudes étaient erraflés et ses jambes aussi à cause de sauter d'arbres en arbres, mais Akina ne le sentait pas et de toute façon elle n'attachait aucune importance à l'apparence.

Ouvrant la fenêtre puis son lit pour l'aérrer, la lycéenne constata qu'elle avait dormi donc jusque dix heures. Une chance qu'elle n'avait pas cours avant l'aprés midi en raison de l'empêchement de se rendre au lycée de la part de l'un des professeurs. Une chance car même si c'était chose rare, pour le coup elle était fatiguée.

Par curiositée par pour autant mal placée, la jeune fille passa dans la salle de bain et ouvrit la porte donnant sur la chambre de sa voisine, constatant au lit parfaitement fait qu'elle n'était donc pas rentrée cette nuit. Aprés tout, elle faisait ce qu'elle voulait, Akina ne lui aurait rien dit cela ne la regardait en rien ...

Alors elle enleva sa robe noire avec laquelle elle avait dormit et la déposa sur son lit aprés l'avoir juste pliée en deux comme son souvêtement que lui elle déposa dans son petit panier déstiné au linge sâle.

La demoiselle entra alors dans la douche, ouvrant le robinet d'eau chaude. L'eau ruissella contre sa peau, nettoyant les petites blessures du sang sêché qui s'y était attaché. Rapidement lavée et les cheveux propres, elle sortie de la douche et tatonna pour trouver sa serviettes qu'elle avait oubliée visiblement, alors elle soupira et sortit de la cabine.

Des bruits de pas, des talons donc un femme une porte qui s'ouvre, apparement celle de Reiko et puis évidement celle de la salle de bain. Akina sourit à sa voisine, entiérement nue et un sourcil fronçé. Mais elle restait jolie, mince, ce qu'il fallait là où il fallait bien qu'elle n'atteingnait pas la féminitée renversante de Reiko. Ses cheveux collés au cou et sa peau blanche contrastant vivement avec eux ; Akina restait bien une étrange demoiselle ; une poupée recousue dans une vitrine cassée ...

_ Tu ne frappes plus aux portes maintenant ? Demanda-t-elle d'une voix chantante et ne se cachant pas ; aprés tout elles étaient entre filles ...

Ainsi, elle avait marché assez rapidement jusqu'à sa chambre. Une fois entrée, elle avait deposé son sachet d'affaires sur le lit et, curieuse de savoir si Akina était déjà partie en cours, se dirigea vers la salle de bains. Sans vraiment réflechir, elle ouvrit la porte et l'humidité de la pièce vint la faire frissonner.

_ Tu ne frappes plus aux portes maintenant ?

Dit sa compagne de chambre, avec un sourire. Elle était nue, mais pas pour autant génée. Elle avait dû dire cela pour la taquiner certainement. Pourtant, Reiko ne baissa pas les yeux, contemplant sans aucune timidité le corps de son amie. Malgré ses nombreuses cicatrices, et les blessures qu'elle s'était faite la veille, ses formes féminines étaient tout simplement magnifiques. Comment faisait t'elle donc pour ne pas voir sa propre beauté?

"Oups. Toutes mes excuses ma belle."

Elle lui sourit, passa dans la chambre d'Aki, attrappa sa serviette de bain, puis retourna sur ses pas. Une fois de nouveau face à son amie, elle la fit s'enrouler dedans et essuya son visage et ses cheveux trempés. On aurait presque dit une soeur, sauf que etrangement, voir Akina dans une telle position l'attirait. Mais elle recula de quelques pas et s'adossa à la porte.

"Ta nuit s'est bien passée? Le gardien t'a fait des misères à ce que je voit. Il me le paiera."

Elle pointa du doigt les blessures aux genoux d'Akina, et plus précisement, avec la main ou justement, elle portait la bague de fiancailles. Mais elle n'y avait pas prêté attention, s'était dirigée vers la pharmacie et en avait sorti de l'alcool et des pansements. Agenouillée près d'elle, elle entreprit de la soigner.

"Ca risque de piquer un peu..."

Elle appliqua alors l'alcool puis les pansements, puis se releva et s'occupa de ses coudes, qui saignaient aussi. Elle culpabilisait un peu. Alors qu'elle avait passé une nuit magnifique auprès de Kei, son amie avait fait tous les efforts possibles pour ne pas qu'elle se fasse attrapper. Dans tous les cas, on remarquerait l'absence de Rei ce matin aux cours, mais elle s'en fichait un peu. Pour une fois qu'elle n'y allait pas, ils ne lui feraient certainement pas de remarques désobligeantes.

"Tu sais...Si jamais tu as des soucis, n'oublie pas que tu peux compter sur moi. Tu m'as beaucoup aidée. Je te dois enormément."

Elle jeta le coton imbibé de sang dans la petite poubelle.

Avait-elle rajeunie au point que Reiko soit obligée de s'occuper d'elle à ce point ? Quelque part, Akina ne detesta pas que son amie la chouchoute de cette manière, pour elle qui n'avait jamais reçu d'afféction telle que celle-ci c'était tout nouveau mais pas désagréable en fait ...

"Tu sais...Si jamais tu as des soucis, n'oublie pas que tu peux compter sur moi. Tu m'as beaucoup aidée. Je te dois enormément."

Akina fronça un sourcil. Pourquoi lui disait-elle ça au fond ? Elle n'avait vraiment rien fait d'éxtraordinaire ! Alors pourquoi Reiko semblait se sentir si redevable ? Mystére ...
Néanmoins, Akina se sentit d'un seul coup assez mal, rien à voir avec la présence de Reiko mais elle se rendit compte que cette maudite chaleur qu'elle détéstait tant et en partie annonciatrice de sa folie grandement cachée commençait à lui envahir le corps ; c'était désagréable et le moment était mal choisit !
Mais pourquoi maintenant d'ailleurs ? Elle n'en savait rien, peut-être l'odeur de l'alcool ou la chaleur de l'eau utilisé pour se laver ou encore ... Encore pleins de choses sans compter son état de nerfs de ces derniers jours bien qu'elle n'en montrait rien ; rah elle ne savait vraiment pas !!

Elle évita son amie et partie dans sa chambre, laissant toutefois sa porte ouverte. Immédiatement, elle ferma les volets et se débarassa de sa serviette, tout vêtement lui étant à la limite de l'insupportable. Des flash de souvenir, des tortures incéssantes et le sourire malvéillant de ses frères. Akina s'assit sur son lit, c'était vraiment mauvais signe et si elle commençait à se mutiler maintenant pour évacuer elle s'amocherait trop pour que ça passe inaperçu.
Sa respiration sembla ralentir, un sueur froide lui coula le long du dos en contraste avec sa peau dont la température s'emballait. Dans ses yeux, c'était comme une nuée d'étoiles dans une nuit noire, ils brillaient d'un éclat fascinants et morbides à la fois. Et là, elle n'avait plus rien de la fille sage et discréte qu'elle laissait voir ; c'était un animal, un monstre assoiffé de sang dont il vallait mieux éviter de s'approcher.
Elle entendit Reiko s'approcher et leva les yeux vers elle, les ramenant vers le sol quelques instants plus tard.

_ Ca va passer ... Enfin j'éspére au moins. Tu ne devrais pas rester là c'est dangeureux Rei ... Je voudrais pas m'en prendre à toi. evite de t'approcher.

Voix trop calme, chantante et envoutante bien que lourde de danger, elle changeait et ne voulait pas ; pas maintenant du moins alors qu'elle n'était pas seule. Mais elle attendit, au moins que Reiko s'en aille si elle venait à vraiment pêter un plomb ... Il fallait vraiment qu'elle soit seule pour ça car sinon ; sinon elle ferait un mort ...

Rei avait regardé son amie partir vers sa chambre. Elle semblait...Etrange. Comme tout à coup génée par quelque chose. Peut être que la familiarité de l'etudiante était allée trop loin. Peut être n'aurait t'elle pas dût la toucher ainsi. Mais elle n'y pouvait rien après tout. Elle adorait Akina. Elle ne voulait pas la voir blessée ou malheureuse, c'etait ainsi.

Le bruit de volets qui se ferment extirperent la jeune femme de ses pensées. Elle osa quelques pas et se retrouva dans la chambre d'Aki. Elle avait effectivement fermé les volets, et seul les rayons du soleil qui filtraient à travers ceux ci révelaient aux yeux de Rei sa nudité. Elle semblait à la fois si fragile et si forte. Ca la touchait.

_ Ca va passer ... Enfin j'éspére au moins. Tu ne devrais pas rester là c'est dangeureux Rei ... Je voudrais pas m'en prendre à toi. evite de t'approcher.

Ne pas s'approcher...? Akina devait le savoir, Rei n'avait peur de rien ni personne. Il y avait quelque choe qui n'allait pas, et si Rei devait faire quelque chose pour ne pas que son amie se fasse du mal, et bien, elle lui rendrait la pareille.

"Tu crois sincèrement que je te laisserais faire ca?"

Elle s'avanca lentement, très lentement vers elle. Elle savait déjà que sa colocataire se mutilait. Mais la laisser faire ca, c'etait hors de question. Dangereuse ou pas, finalement, elles etaient pareilles. La douleur, ce n'était pas celle dite physique. C'était celle qui torturait là, maintenant Akina. Le douleur dans sa tête, celle qui la faisait crier, pleurer en silence, la rendait violente, solitaire. Celle qui ecorche le coeur dans le noir. Elle s'agouilla avec grâce près d'elle et pris doucement sa main, qu'elle passa sur sa joue. Comme une caresse qui au final n'en serait pas une.

"Je ne sais pas ce qui te torture mais...Si tu dois apaiser ta souffrance, alors soulage toi sur moi."

Elle fit en sorte que la main douce d'Akina s'enfonce de plus en plus, griffant la joue de Reiko. Une perle de sang tomba sur le sol. La jeune femme sourit. Puis porta ses doigts à la bouche, les embrassant un à un. Etait ce de la tendresse? De la pure amitié? Autre chose... Elle n'en savait rien. Mais elle voulait qu'Akina reagisse. En bien ou en mal, elle s'en fichait. Qu'elle la frappe, tant pis. Ce serait la premiere et seule fois qu'elle ne se defendrait pas. Elle ressentait la douleur de son amie. Elle sentait cette porte qu'elle tentait d'ouvrir, mais qu'elle n'avait pas la force d'ouvrir. Le passé l'emprisonnait toujours dans la même pièce.

"Je ne sais pas ce qui te torture mais...Si tu dois apaiser ta souffrance, alors soulage toi sur moi."

_ Arrête ! tu sais pas de quoi tu parles là !

Elle dégagea sa main, c'était vraiment dangereux maintenant. Si Akina perdait le contrôle comme c'était arrivé une fois elle blésserait Reiko et ça elle ne le voulait pour rien au monde ! Elle avait faillit tuer Ruri comme ça ! Pas que ça l'avait gêné ! Cette teigne était une vraie plaie ! Mais Reiko ; c'était Reiko et elle ne se serait pas pardonné de la blesser.

Akina monta sur son lit, allant s'adosser contre la tête du meuble, les jambes repliées contre sa poitrine. Elle régissait uniquement par instinct de survie, c'était primaire ; tellement bas et primaire qu'elle se dégoutait de réagir comme ça dans ces crises parfois, mais ça la soulageait tant de soufrir comme de faire souffrir ; comme c'était humain comme sentiment finallement ...

Akina se mordit la lèvre, un filet de sang venant bientôt les rougir tandis que cette foutue chaleur lui envoyait comme des pics d'adrénaline. C'était vraiment malsain maintenant. La demoiselle sentait toutes ses fonctions viatales ralentir et même son coeur semblait proche de l'arrêt ; s'en était effrayant ; elle fleurtait avec la mort comme souvent dans ces cas là et c'était un visage qu'elle s'acharnait à cacher. Celui de l'enfant qu'elle avait été ; celle qui ne comprenait pas que la torture était anormal à la base, celle qui avait subit sans se plainder jusqu'au jour fatidique où elle les avait tous tué en riant devant leurs dépouilles.

Son sadisme revint, elle voulu trouver une lame, n'importe laquelle et se marquer mais elle n'avait rien sur elle ... Akina tendit le bras vers le chevet, ouvrant le tirroir d'une main vive et nette, en sortant un scalpel qu'elle coinça entre ses dents pour refermer le meuble.
Maintenant qu'elle était armé elle pouvait vraiment faire des ravages sur qui l'entraverait ; comme eux l'ayant entravé à l'époque, elle tuerait, point finale.

Dans un eclair de lucidité elle se souvint de la présence de son amie et lui lança un regard emprunt d'une expression alliénée.

_ Va-t'en ! Je t'en prie va-t'en !

Sa voix se cassait dans les aigues, chose qu'elle détéstait mais elle devait parler tant qu'elle avait encore un peu de controle.

_ J'ai aucun remord à tuer mais pour toi j'en aurais donc s'il te plait sort de là !

Pour retarder tout geste malheureux elle déversa une partie de sa hargne sur l'oreiller, l'éventrant d'une vitesse et d'une précision chirurgicale ; faisant voller les plumes qu'il contenait. Et si le spectacle pouvait semblait enchanteur avec cette fille semblant si frêle au milieu d'une nuée de plumes, elle n'en restait pas moins une tueuse armée jusqu'aux dents ...

_ Arrête ! tu sais pas de quoi tu parles là !

Reiko avait gardé son sourire. Elle savait bien qu'Akina était serieuse, que dans ce genre de transe, elle pouvait s'en prendre à n'importe qui. Mais elle ne comptait vraiment pas la laisser ainsi. Peu importe ce qui lui arriverait. Elle observa son amie monter sur son lit, quasiment recroquevillée sur elle même. Sa main attrapa un scalpel dans le tiroir, qu'elle prit entre ces dents. Sa bouche saignait déjà abondamment.

_ Va-t'en ! Je t'en prie va-t'en ! J'ai aucun remord à tuer mais pour toi j'en aurais donc s'il te plait sort de là !

Elle avait bien entendu, mais elle ne fit que se relever, osbervant la haine que deversait Akina sur l'oreiller. Les plumes volaient en l'air, et le sang venait les rougir, s'eparpillant un peu partout sur le lit aux drap blancs. Très bien, voilà qu'elle montrait son vrai visage enfin. Et elle était toujours en beauté malgré cela. Reiko cessa de sourire, s'avanca vers le tiroir ou la jeune femme avait prit son arme et le souleva sans peine. Elle le jeta avec force au fond de la pièce, ou il tomba avec fracas. Là, il serait hors de portée. La demoiselle fixa Akina dans les yeux. Cette fois, Rei avait disparu. Elle était à son tour devenue la femme froide et manipulatrice qu'elle avait été avec Keigo, dans les vestiaires.

"Alors il me semble que tu vas devoir assumer le fait de me blesser. Ou de me tuer. Parce que je ne partirai pas."

Akina semblait vraiment alienée, ainsi, avec son scalpel en main. En une seconde, elle pouvait tout arrêter. Trancher la gorge de l'impudente qui la provoquait, ou bien profiter qu'elle se laisse faire pour la torturer. Tout pouvait arriver, et pourtant Reiko s'assit sur le lit, tout près d'elle. Bien sur, elle savait que son amie ne supportait pas la situation. Mais elle voulait rester près d'elle, quoi qu'il arrive.

"Tu fais ca pour qui exactement? Tu te fais du mal parce qu'on t'en a fait? Tu penses sincerement que tu mérites ca? Oh non, je ne peux pas comprendre ce que tu ressens. Mais je suis têtue."

Un long silence s'attarda dans la pièce, puis Reiko attrappa la main armée de son amie. Non pas pour lui enlever son arme, non. Simplement pour lui tenir la main. Ce ci lui vallut de s'entailler la paume en effleurant la lame. Puis elle se pencha rapidement vers elle et posa avec douceur ses lèvres sur les siennes. Elles avaient un goût amer, un goût de sang. Si Akina pouvait se faire du mal et en faire aux autres, Reiko preferait lui faire le bien qu'on ne lui avait jamais fait. Si on les avait trouvées ainsi, on les aurait pris pour des folles. Mais Rei se foutait de ce qu'on pensait. Elle n'avait jamais touché à une femme ainsi. Et elle pouvait bien la rejetter, la torturer, la tuer, elle ne regretterait pas son geste.

Elle recula un peu, fixant Aki droit dans les yeux. La scène aurait plu à énormement de masochistes. Deux femmes, sur un lit. L'une pleine de haine, l'autre pleine de tendresse. Et du sang, partout.

"Tu fais ca pour qui exactement? Tu te fais du mal parce qu'on t'en a fait? Tu penses sincerement que tu mérites ca? Oh non, je ne peux pas comprendre ce que tu ressens. Mais je suis têtue."

Ca elle avait cru comprendre en effet ! Mais Akina voulait être seule ! Qu'est-ce que ça avait de si compliqué bon sang ? Elle voulu répliquer mais là, une chose qu'elle n'avait pas prévue ; les lèvres de Reiko sur les siennes. Son premier baiser elle l'avait eu avec ce garçon sur le toi et en gardait un souvenir mémorable ; mais là c'était complétement déstabilisant. Elle ne s'y attendait franchement pas et ne l'avait pas souhaité ; et dans ce genre de moment rien n'était plus suicidaire que de faire quelque chose a la jeune fille sans qu'elle ne soit consentente. En fait, elle ne faisait pas mal pour se venger de ce qu'on lui avait fait ; c'était simplement pour se proteger et par désir de souffrance, besoin de souffranc epour éxister ... Elle avait exister pendant son enfance qu'à travers cette douleur et ces tortures et ne pouvait l'oublier ; une paranoïa sévére ...

Ses yeux lançérent des eclairs, elle ne lui demandait pas grand chose alors pourquoi s'obstinner ? Reiko était vraiment butée comme fille ...

Akina recula contre lu mur, un peu plus loin et le scalpel entre les doigts. Maintenant elle était "attaquée" ! Reiko avait franchit un pas de trop ; entrant dans les limites à na pas dépasser. Pour sur elle ne la laisserait plus approcher à moins d'un mètre à moins d'un miracle et si la jeune fille en face ressortait avec son anatomie au complet elle aurait de la chance car ainsi armée Akina devenait pire qu'une lame vivante.

Doucement, elle fit courir la lame sur sa cuisse nue, l'entaillant dans la longeur en une fne ligne écarlate où le sang s'écoula bientôt, elle ne lâchait pas son "adversaire" de vue et un sourire étira ses lèvres rougies. Elle se mit à rire, comme toujours dans ces moments de démences, une euphorie claire et pleine de charme pourtant ; un vrai chant de siréne des plus voluptueux. La souffrance, la preuve de l'éxistence et de la vie ... La poitrine convulsée par les éclats de rires qu'elle tentait de faire taire, la demoiselle remonta la lame argentée contre son cou y érraflant la peau pour descendre entre ses seins, le long de son ventre et s'arrêter dans l'aine en une marque plus appuyée. Une poupée en sang comme sous la lune ...
La démence l'avait attrappée et l'Akina que Reiko connaissait même depuis peu était maintenant bien loin derrière.

La lycéenne céssa brutallement de rire, figeant son regard d'obsidienne dans celui de sa voisine. Maintenant c'était quitte ou double ; au moindre geste il y aurait un bain de sang ... Et pour une fois, Akina le regrétterait celui-là ...

Akina s'était reculée, commencant à s'entailler la cuisse. Son rire glaça Rei. Elle l'observait remonter la lame vers son propre cou. Elle eut l'envie flagrante de lui enlever ce foutu scalpel des mains, mais elle hésita à faire un geste quelconque. La lame glissa presque sensuellement entre ces deux seins, puis descendit sur l'aine, tout près de l'intimité de son amie. Elle ne se quittaient pas des yeux. Après tout, c'est ainsi qu'elles communiquaient. Les mots n'avaient plus vraiment d'importance dans un tel moment. Et malgré la haine d'Aki, Rei n'arrivait pas à lui en vouloir.

Justement, cela lui donnait encore plus envie d'arrêter ses pulsions. Alors qu'elles se fixaient encore, et qu'on avait l'impression que le temps s'était arrêté, une larme coula sur la joue de Rei, rejoignant le sang qui sechait sur sa bouche. Son visage seulement restait neutre. Elle avait mal. Mal de la voir se faire souffrir. Pourquoi cela la touchait autant, elle n'en savait rien. Elle savait seulement que cela semblait être un plaisir pour elle. Un moyen d'exister peut être. Mais Rei ne voulait pas ca. Elle aurait tellement aimé qu'elle connaisse le bonheur. La sensation d'être aimée par quelqu'un. Les larmes coulaient encore. Elle avait peur finalement. Peur de ce qui allait se passer, des conséquences que cela allait engendrer. Mais pour protèger Akina, elle aurait tout fait.
Elle eut une pensée pour Keigo. Puis s'avanca doucement, sans quitter des yeux son amie. Une fois arrivée à sa hauteur, elle tomba sur elle. Oui, elle s'était laissée tombée ainsi, la tête sur son ventre sanglant. Le scalpel resté sur l'aine d'Aki s'enfoncait douloureusement sur le coeur de Reiko. Mais tant pis, après le baiser, elle osait l'approcher de nouveau, l'etreindre ainsi dans ses bras. Sa nudité, elle s'en fichait.

"Moi...Je t'aime. Alors... Arrête. Entaille moi, detruit moi, tue moi. Je m'en fiche. T'a pas besoin de ca pour te sentir en vie."

Elle releva un peu la tête, s'aurait été tellement facile pour son amie de planter la lame en plein coeur. Mais ca satisfaisait Rei. Ainsi, elle ne pouvait pas se faire de mal. Sa main vint rejoindre la main libre d'Aki. Oui, elle pouvait mourir pour elle. Pourquoi? Parce que c'était sa seule amie. La seule qu'elle arrivait à comprendre. Elle se releva, assise et à quelques centimètres du visage de l'etudiante. Elle ramena sa main armée en l'air, malgré la resistance. Posa la lame froide sur son propre cou et la défia du regard, les yeux brouillés de larmes.

C'était facile ... Du moins ça aurait dû l'être non ? Tuer Reiko quand elle avait bougé aurait été l'enfance de l'art, un coup bien placé et c'était fini mais ... Mais pourquoi ne l'avait-elle pas fait alors ?

Akina la regarda d'un air ébahit, completement agard.

"Moi...Je t'aime. Alors... Arrête. Entaille moi, detruit moi, tue moi. Je m'en fiche. T'a pas besoin de ca pour te sentir en vie."

Akina enut l'impression de recevoir trois milles volts ; les mots je t'aime que voulaient-ils dire au fond ? Elle ne savait pas ce qu'était l'amour. Elle en avait juste eu un apercu dans ses bras peut-être ; juste un peu avec lui dont elle tentait d'oublier le parfum et le visage, chose difficle il était dans sa classe ... Mais pourtant elle souffrait encore avec lui, seulement c'était différent ... Mais là maintenant ; dans cette chambre elle ne voulait plus perdre la tête comme ça. Elle avait mal mais d'une autre façon ...

Quand la lame avait rejoint le cou de son amie ; Akina n'avait pas réagit mais petit à petit tout sembla se boucluler dans sa tête et sa main lâcha l'outil tranchant ... Son regard retrouva sa neutralitée et ses membres rendus vifs et agiles par la nervositée se décontractérent enfin. Akina revenait ...

Une unique larme traça sa route sur le visage de l'étudiante qui se laissa tomber sur le dos, épuisée. C'était un combat contre elle même mais elle acceptait et rejetait cette folie qui brulait en elle d'une façon si perverse qu'elle ne le comprenait pas elle même. Maintenant, la réalitée commençait à revenir, doucement ...

Akina aurait aimé que lui soit là ... Pourquoi ? Parceque ! Elle voulait être dans ses bras même si c'était pour souffrir encore et encore. Elle aurait aimé qu'il la retrouve ... Seulement elle n'en dirait rien à personne, jamais. La jeune fille voulu se redresser mais elle n'arrva qu'à sappuyer sur ses cooudes, la sueur perlant sur son front. Elle regarda Reiko et soupira lentement ...

_ Désolée ...

Trés lentement, elle se retourna sur le côté, tournant le dos à son amie ; ne prenant pas la peine de se couvrir d'une façon ou d'uen autre.

_ Je comprendrai ... Si tu ne voulais plus de moi ... Je suis pas un modèle d'amie. Gomen Rei ...

Pourtant la tendresse de la jeune femme l'avait touché et si elle en avait eut le courage, elle aurait volontiers cherché ses bras et son corps même pour se soulager un peu ... Seulement ; ça elle ne le dirait pas non plus ...

Finalement, elle avait lâché son arme. Et quand Rei vit une larme couler sur sa joue, elle compris que peu à peu, Akina était revenue à elle. Peut être la peur de faire du mal. Mais ca ressemblait peu à son caractère. Le scalpel tomba à terre dans un bruit metallique, puis la jeune fille lui tourna le dos.

_ Désolée ... Je comprendrai ... Si tu ne voulais plus de moi ... Je suis pas un modèle d'amie. Gomen Rei ...

Les larmes de Reiko s'arrêterent de couler , tandis qu'elle regardait Akina. Ou plutôt son dos. Peut être etait ce par pudeur, mais elle lui cachait son visage. Ces larmes. Le poids sur le coeur de la jeune femme venait de s'ecrouler. Elle avait reussi à empêcher Aki de se faire du mal. Et il n'y aura pas eut de mort. Seulement, serait t'elle toujours là avec elle pour la surveiller? Reiko avait Keigo. Akina pouvait compter sur Reiko. Mais...Il n'y avait pas cet amour là. L'amour entre deux personnes consentantes. Celui qui t'apporte tant de bonheur, te surprend jour après jour et qui te rend plus forte. Celui qui te fait penser à un avenir meilleur. Si son amie avait eut quelqu'un, il aurait veillé sur elle à tous moments.

Avec un petit soupir, elle essuya ses larmes, tout en regardant sa main entaillée.

"Comme si moi même, j'etais un modèle...Je ne te considère plus comme une simple amie. Mais comme une soeur."

Elle tira le drap blanc en rassemblant le peu de force qu'il lui restait dans les bras et le posa sur son amie, en s'arrangeant pour qu'il la couvre un peu. C'est vrai, elle la considerait ainsi. Sinon, pourquoi se serait t'elle fatiguée à faire tout ca? Ce n'etait pas une enfant de coeur. Elle ne faisait pas ca par bonté. Mais seulement lorsqu'elle tenait réellement à la personne. Elle repensa au baiser qu'elle avait donné à la jeune femme. Elle n'avait surement pas apprécié, et Rei se sentit un peu bête. Le calme était revenu dans la chambre.

Elle s'avanca un peu sur le lit, agenouillé sur le matelas souillé de sang. Une fois derrière Akina, elle passa ses bras autour d'elle. C'était une sorte de calin. Peut être pour lui faire comprendre qu'elle ne lui en voulait pas. Sa voix troubla le silence.

"Excuse moi pour le baiser. Je ne voulais pas te forcer."

Malgré ca, Rei y avait pris un peu de plaisir. Et habituellement, un tel echange avait le don de calmer les plus sauvages. Maintenant, elle ne savait plus vraiment quoi faire. Avec l'etudiante ainsi dans ses bras, elle se sentait un peu naive, ou alors trop familière. Si elle n'aimait pas ce genre de gestes, il vallait mieux qu'elle arrête. Elle laissa retomber doucement ses mains, comme si elle allait s'en aller...A contrecoeur.

"Comme si moi même, j'etais un modèle...Je ne te considère plus comme une simple amie. Mais comme une soeur."

Si Reiko avait su ce qu'était l'image d'une famille toute comme d'une image fraternelle aux yeux d'Akina, surement n'aurait-elle pas dit ça mais pour le coup elle ne savait rien donc ...
Akina frisonna quand elle sentit les bras de son amie l'entourer, mais elle ne bougea pas. Son corps commençait à reprendre une action normal et il était bien temps dans un sens car ce rythme ralentit autant réspiratoire que cardiaque était en train de la bouffer sur place.
La jeune fille ferma les yeux un moment, se reposant un peu.

"Excuse moi pour le baiser. Je ne voulais pas te forcer."

Elle rouvrit un oeil, cherchant le moment éxacte dont parlait Reiko. Ha oui ce baiser ... Qui n'avait rien eut de désagréable d'ailleurs ... Mais Akina était bien trop réservée sur ce terrain pour le dire.

Dans son dos, elle eut l'impression que la jeune femme s'éloignait ; ni une ni deux, sa main se referma sur le bras de Reiko tandis quelle se retournait face à elle. Dans ses yeux encore brillant de cette fièvre incontrolable, il était écrit un "me laisse pas toute seule ; pas maintenant !" Et surement que Reiko le comprendrait. Mais AKina se snetait un peu coupable quand même d'avoir ainsi obligé Reiko à faire tout ça. Et elle devait au moins la remercier ... Au fond c'était ce que son esprit criait.

La lycéenne oublia de réflechir et poussa doucement Reiko sur le dos, montant à califourchon au dessus d'elle puis sans plus attendre posa ses lèvres sur les siennes.
Pour Akina, ce geste n'était pas fondamentallement une preuve d'amour mais aussi, autre chose ... Différement interprétable selon chacun. Un violeur embrassera sa victime sans pour autant l'aimer, un tueur pourra le faire aussi mais pas dit qu'il aime vraiment ... C'était compliqué.
Akina avait oublié sa nudité comme le reste et le baiser restait chaste ; elle n'avait plus la force de le pousser plus loin et manquait d'air de toute manière. Mais en relachant Reiko et en lui rendant ses lèvres, la demoiselle le fixa gentiment.

_ T'excuse pas pour ça je suis pas gênée et personne me force donc toi non plus ...

Et maintenant ? Une question qui lui arriva en pleine figure alors qu'elle constatait sa position, toujours assise sur son amie. Mais que faire ? C'était vraiment une bonne question !

Les mains d'Akina avaient retenues celles de Rei, comme un étau. Un peu surprise, elle regarda son amie qui la fixait, avec dans les yeux cette lueur. Une lueur un peu troublante, qui lui fit comprendre parfaitement qu'elle ne voulait vraiment pas qu'elle s'en aille. Ca ne posait pas de problème à Rei, qui avait completement oublié ses cours. Decidemment, c'était pas le jour pour s'y rendre. Elle allait reprendre la jeune femme dans ses bras, mais celle ci fit quelque chose dont elle ne s'etait pas doutée.

Elle l'avait doucement poussée en arrière et était montée sur elle. Le baiser qu'elle lui rendit la laissa le souffle court. Elle retrouvait ses lèvres ensanglantées et pourtant si douces. Qu'etait ce vraiment? Un geste de remerciement? Ou alors...

_ T'excuse pas pour ça je suis pas gênée et personne me force donc toi non plus ...

Ce genre de choses n'étaient pas vraiment ce qu'on partageait entre 'soeurs' mais, la vue splendide du corps nu sur elle la fit se sentir tout à coup très brûlante, comme si quelque chose se consûmait en elle. Oui, elle avait de l'attirance pour une femme. Et pas n'importe laquelle. Elle ferma les yeux, un petit sourire serein aux lèvres. Puis tout en rouvrant ses paupières, elle se releva un peu, de sorte à être contre elle. Elle tendit une main, qu'elle passa dans la longue chevelure, puis qui vint caresser la joue de l'etudiante.

"Et si je fais ca...? Ca te gène?"

Avec un regard un peu taquin, elle posa ses lèvres sur le sein d'Aki, l'entoura de petits baisers mouillés, puis rejoins le téton avec lequel elle s'amusa du bout de la langue. Ca avait un goût sucré, comme un fruit. Elle se recula un peu, puis laissa glisser ses doigts sur l'entaille qu'elle s'était faite sur la cuisse. Elle fronca un peu les sourcils, puis posa ses deux mains sur ses hanches. Elle était prête à goûter avec délice. Sauf que d'abord, il lui fallait savoir si Akina était bien d'accord. Si ca ne la choquait pas. Elle voulait lui apprendre les bienfaits de ce genre de choses. Et que c'était bien mieux que de se faire des misères avec une lame tranchante.

Pour savoir si elle était bien receptive à ca, elle s'en prit cette fois à l'autre sein, rejouant le même jeu qu'avec l'autre, sauf qu'une main baladeuse vint le malaxer tendrement. C'était ca l'amour entre femmes. Un brin de violence et une dose de tendresse. Ses lèvres glisserent jusqu'au cou d'Aki, puis l'embrassa de nouveau, cette fois ci avec avidité, laissant sa langue explorer sa jolie bouche.

A voir Reiko se redresser, Akina se dit qu'elle voulait surement lui dire quelque chose mais visiblement le dit quelque chose n'avait absolument rien d'innocent.

"Et si je fais ca...? Ca te gène?"

_ Hé ?

Le temps que la lycéenne réalise, il était déjà bien trop tard et la bouche de son amie rejoignait sa poitrine, s'amusant avec sans la moindre gêne. Akina resta pétrifée et ne pû que lacher une gémissement un peu aigüe C'était une expérience totallement inconnue et ça devait être la première fois qu'elle était prise au dépourvu de la sorte, n'arrivant même pas à repousser la jeune femme ou a l'accepter ; elle était totallement paumée ...

Choquée, elle ne l'était pas à proprement parlé. Quoiqu'une fait, tout se mêlangeait dans sa tête. Akina venait de faire une de ces crises pour le moins violente et maintenant un grand vide s'était installé en elle. Elle se plaqua une main sur la bouche pour éviter de se manifester ainsi.
En fait que cherchait elle ? C'était si facile ... Lui ! Lui qui depuis ce soir sous la lune ne l'avait pas retrouvé à part en classe ; Akina allait en devenir folle à la longue. Il lui avait éléctrisait les sens comme personne, il l'avait littérallement transformer pour lui. Mais au fond peut-être ne le reverait-elle jamais de cette façon, peut-être était-ce la première et la dernière fois. Non elle ne voulait pas y croire !

La bouche de Reiko retrouva la sienne pour une éxploration plus poussée et Akina dû bien le reconnaitre ; ça n'avait simplement rien à voir. Elle n'avait pas reçu d'"amour" de la part de ce garçon, mais Reiko lui en donnait là tout de suite ; c'était vraiment différent et pas comparable du tout !
Akina posa les mains sur les épaules de Reiko, elle ne savait pas du tout quoi faire et comptait en fait sur Reiko car pour l'heure elle n'arrivait plus à réfléchir. Son besoin de le revoir était devenu vraiment important ; revivre une nuit comme celle qu'ils avaient vécu ; tout deux sanglants sous cette lune blafarde ... Akina se laissa tomber en arrière, entrainant Reiko au dessus d'elle tandis qu'elle l'embrassait toujours.
Si elle fermait les yeux dans cette situation, c'était son visage qu'elle appercevait et elle en était mal à l'aise. Cela dit elle avait envie de voir où Reiko la conduirait, si elle pourrait la calmer un peu ; apaiser ses tourmants.

Puis elles se détachérent un petit moment pour reprendre leur souffle, Akina rougit et baissa la tête. C'était tellement doux, sans violence pas même un peu ; juste de la tendresse et rien que pour elle. Elle mordit de nouveau sur sa lèvres déjà bien entaillée et regarda son amie d'un air franchement perdu.

_ Tu vas salîr tes fringues Rei. Merci pour tout ... Et ...

Et quoi ? Continue ? Arrête ? Elle ne savait pas quoi dire et s'évada des bras de la jeune femme, manquant de tomber en descendant du lit car sa tête tourna sérieusement. Elle était couverte de sang et ce n'était propice à rien de toute façon. Rapidement, elle alla fermer la porte de la salle de bain menant à la chambre de Rei pour trancher la lumière, elle avait besoin d'être dans une certaine obscurité aprés ce genre de moment et elle entra dans la cabine de douche. Chose rare, ses plaies lui firent franchement mal et loin de l'apprécier, Akina lâcha un cri qu'elle aurait pourtant voulu étouffer. Une main plaquée nerveusement contre le carrelage de la cabine, elle commença à vouloir frotter l'épiderme mais le contact du moindre tissu était trop douloureux pour sa peau à vif. C'était comme ça, aprés que la folie l'ai quittée elle ressentait tout trop fort ; et si en temps normal ça la calmait plutôt qu'autre chose, là Akina ressentait un vide profond et noir. Elle voulait quelqu'un là tout suite ; seulement il n'était pas là ...

Reiko était là mais Akina aurait été franchement cruelle de profiter de la jeune femme en pensant à quelqu'un d'autre. Alors elle voulu se débrouiller toute seule bien que le coeur n'y était pas. Son corps maltraité demandait de l'attention et de la douceur mais elle ne savait pas l'interpréter et elle restait immobile sous l'eau, la petite lumière au dessus du mirroir comme seule aide à la vision dans la pièce.

Elle aurait bien aimé pourtant ; savoir ce que ferait son amie aprés ça ... Car elle avait aimé son contact finallement. Mais maintenant la jeune femme allait vraiment finir par la detester ...

Elle laissa Akina tomber en arrière, se retrouvant cette fois sur elle. Elle l'embrassait toujours, mais faisait bien attention à ne pas effleurer ses blessures, de peur de lui faire du mal. Quand leurs lèvres se quitterent, Rei sourit à la vue de son amie. Elle etait belle ainsi, un peu rougissante et génée. Bien sur, ce n'etait pas son intention de la mettre dans l'embarras. Elle voulait la reconforter. Lui montrer que l'amour, ce n'était pas les entailles, les coups et les marques. C'était de l'attention, de la douceur et bien d'autres choses que son amie ne devait pas connaitre.

_ Tu vas salîr tes fringues Rei. Merci pour tout ... Et ...

C'est peut être la peur qui fit partir la demoiselle. Elle s'était levée et dirigée vers la salle de bains. Rei était restée là, tentant de comprendre ce qui lui arrivait. Elle releva la tête et courut vers la salle d'eau lorsque le cri déchirant de son amie se fit entendre. Adossée à la porte, elle la regardait là, dans la cabine. Elle faisait couler de l'eau sur son corps ensanglanté, meurtri, le sang coulait en abondance et elle ne supportait pas de voir cette grimace sur son visage. Une grimace de douleur. Sans attendre, elle enleva ses chaussures, se déshabilla totalement et posa les vêtements que Kei lui avait offerts dans un coin de la pièce. L'important n'était pas dans quel état ils seraient. Elle trouverait bien une excuse valable auprès de son amant. Ainsi nue à son tour, elle se sentit un peu vulnérable. Elle non plus n'avait pas l'habitude de ce genre de choses. Elle pénétra dans la cabine, sans intentions particulieres. Elle ne voulait pas forcer Akina à quoi que ce soit, mais elle comptait bien l'aider à se laver tout simplement.

Elle regla l'eau qui coulait sur les deux femmes afin qu'elle soit tiède et non brûlante. Puis avec ses mains, debarassa du corps le sang qui s'y trouvait. Pas question d'utiliser de l'alcool ou du savon, elle lui appliquerait de nouveau des bandages ensuite. Sa main glissa entre ses seins, elle effleura l'entaille, y déposa un baiser. Puis elle s'agenouille presque, embrassant cette fois sa cuisse, et finalement, tous les endroits ou Akina s'était entaillée. Quand elle releva la tête, elle lui sourit, puis revint à sa hauteur. Elle caressa ses cheveux qui, mouillés, cachaient ses deux seins. Elle s'exprima d'une voix douce et compréhensive.

"Hey...Je vois bien dans tes yeux que quelque chose te tracasse. Si tu veux m'en parler, n'hésite pas. Je ne souhaite pas être la premiere dans ton coeur tu sais. Je veux juste te faire du bien."

Elle l'entoura de ses bras, déposant un baiser sur son front. Ce genre d'expérience n'etait pas à faire si les deux n'étaient pas consentants. Elle l'avait l'envie irrésistible de la manger toute crue, mais elle se retenait. Par respect pour elle, par respect pour ce à qui ou à quoi elle pensait. Si Akina lui faisait un simple signe...Ou alors si elle se confiait, cela aurait été un veritable cadeau pour Reiko.

Quand bien même elle n'aurait pas étée d'accord pour se laisser soigner qu'elle n'aurait pas eu la force de repousser Reiko. Elle s'en voulait de l'avoir allarmé en criant. Mais elle n'avait pas pû s'en empecher.
Reiko était vraiment gentille avec elle, trés délicate et compréhensive. C'était apaisant mais en même temps un peu effrayant. Akina avait peur de se confier trop au gens ou de leur donner une vue integrale d'elle, qu'on la connaisse trop la dérangeait et c'était une des raisons pour laquelle elle parlait si peu en générale ...

"Hey...Je vois bien dans tes yeux que quelque chose te tracasse. Si tu veux m'en parler, n'hésite pas. Je ne souhaite pas être la premiere dans ton coeur tu sais. Je veux juste te faire du bien."

Akina ferma les yeux, appuyant son dos contre le carrelage froid derrière elle. Elle avait bien comprit ce que disait son amie mais c'était tellement compliqué comme situation. Elle désirait l'impossible et voulait s'accrocher à son prince sanglant, le seul homme qui avait pû la toucher et la rassurer même en se scarifiant à ses côtés. Elle soupira et sourit à demi, regardant la jeune femme en face d'elle d'un air fatigué.

_ Je sais pas ... J'arrive pas à mettre des mots sur ce que je ressent en ce moment ; c'est trop nouveau je comprend pas bien ... Mais merci Rei. T'es vraiment une chouette fille je sais pas comment te remercier !

Elle repoussa ses cheveux en arrière, cherchant quoi faire mais elle lisait dans le regard de la jeune femme en face d'elle. Cette lueur qui y brillait et qu'il était commun d'appeller désir. Reiko la trouvait donc à peu prés désirable alors ? Tant mieux quelque part ... A part le lycéen sur le toi on ne lui avait jamais fait comprendre et Akina avait l'impression de naitre une seconde fois ... A lui seul et maintenant Reiko, ils avaient réussi à lui faire découvrir des choses qu'elle ne soupsonnait pas et Akina les appréciait.

Elle posa sa main sur la joue de Rei, d'un geste gracieu au naturel puis elle se redressa un peu.

_ Ca va comme remerciment ?

Doucement, elle l'embrassa à son tour et pas de cette façon innocente qu'elle avait utilisé sur le lit. Non, un vrai baiser qu'elle ne coupa que plusieurs minutes plus tard, lançant un regard et un sourire presque provocateur à Reiko.

_ Je dois trouver autre chose ?

_ Je sais pas ... J'arrive pas à mettre des mots sur ce que je ressent en ce moment ; c'est trop nouveau je comprend pas bien ... Mais merci Rei. T'es vraiment une chouette fille je sais pas comment te remercier !

Ce que voulait Reiko, ce n'était pas des remerciements. Après tout, selon elle, elle n'avait rien fait de spectaculaire. Elle avait juste empêché sa seule amie de se faire de nouveau mal. Quand Aki posa sa main sur la joue de Rei, cette derniere ne reagit pas, continuant de la dévorer du regard.

_ Ca va comme remerciement ?

Elle allait sourire et lui dire qu'elle ne voulait pas de remerciements, mais la demoiselle la coupa, lui offrant un nouveau baiser, plus passionné, plus profond que le dernier encore. Rei n'avait pas relaché son etreinte, seins contre seins, la scène était parfaite pour un peintre. Avec l'eau qui coulait sensuellement sur leur deux corps désireux, tout semblait si beau.

_ Je dois trouver autre chose ?

Avait t'elle dit en quittant ses lèvres. Alors il était là, le signal qu'elle attendait. Il y avait maintenant dans les yeux d'Aki cette lueur provocatrice, c'était le feu vert, l'invitation à des actions bien plus osées, à l'ivresse et à l'abandon du corps et de l'âme. Elle ne savait pas si c'était sa premiere fois, mais dans tout les cas, elle s'y mettrait avec douceur. Elle aimerais ce corps et sa propriètaire, là, sous cette douche.

"Pas besoin..."

Sur ces mots prononcés dans un souffle, ses mains commencerent à caresser avec plus d'ardeur ses seins, sa langue glissa dans son cou, vint mordiller le lobe de l'oreille, puis descendit peu à peu, venant de nouveau suçoter les tetons durcis. Une de ses mains s'attarda sur le nombril, effleura l'aine dans une sorte de manège, un petit supplice avant de poser doucement ses doigts sur l'intimité d'Akina. Ses lèvres remonterent alors et elle embrassa la demoiselle, sa main toujours dans le creux chaud. Elle titilla son clitoris, legerement d'abord, puis avec de legeres pressions par la suite. Sa main libre glissa sur ses hanches, elle avait la peau si soyeuse.

Akina ne savait pas vraiment si elle avait eut raison de donner ce feu vert à Reiko, elle hésitait pas mal en réalitée. Mais en même temps la jeune femme voulait simplement qu'on s'occupe un peu d'elle. Elle se laissa faire, elle ne savait de toute façon pas comment réagir alors.

Mais sa compagne en revanche semblait parfaitement maitriser la situation et c'était à se demander comment elle faisait pour si bien savoir ou frapper pour arriver à tirer des gemissements à Akina.

Quand les doigts de Reiko s'attaquérent à son intimitée, Akian rejetta la tête en arrière, la claquant lentement contre le carrelage derrière. Ses mains cherchérent à agripper quelque chose et bientôt les doitgs de la lycéenne s'enroulérent sur la barre de douche, la serrant fortement pour se retenir.

Akina avait l'impression pas désagréable pourtant, d'être un jouet pour Reiko et dans sa tête c'était comme si une épaisse brume blanche lui embrouillait les idées. Akina laissa échapper quelques petits cris plus audibles, sentant ses jambes trembler un peu.

_ Reiko ! Implora-t-elle.

Se mordant la lèvre, elle voulait reprendre un peu pied mais c'était franchement dur poour l'instant. Elle quitta d'une main la barre froide et la posa sur l'épaule de Rei, la regarda d'un air desepéré.

_ On peux aller ailleurs ? Désolée mais ... Je crois que je vais plus tenir debout ! Expliqua-t-elle doucement.

Maintenant, Reiko pouvait bien faire d'elle ce qu'elle voulait ; Akina arrivait enfin à se détendre et maintenant elle se laisserait aller ...

_ Reiko !

Elle posa les yeux sur la jeune femme. Elle voulait se rassurer, savoir si ces gemissements étaient bien des soupirs de plaisir. Et apparamment, c'était bien celà. Akina semblait très touchée par ses caresses, tremblante. Elle s'était accrochée à la barre de douche, comme si elle avait du mal à retenir ses propres cris. Puis elle posa sa main sur l'epaule de Reiko.

_ On peux aller ailleurs ? Désolée mais ... Je crois que je vais plus tenir debout !

Elle était mignonne comme ca, à la fois fatiguée par ce qu'il venait de se passer avant, et troublée par ce plaisir inconnu qu'elle prenait entre les bras d'une femme. Elle déposa un petit baiser sur sa joue et hôcha la tête. Certainement qu'un lit serait bien plus confortable pour ce genre d'ebats. Elle arrêta l'eau et sortit de la cabine, en faisant aussi sortir son amie. Elles se secherent mutuellement, dans l'humidité de la pièce. La chaleur avait rendu la température des chambres bien plus agreables. Rei prit la main d'Aki et la guida vers sa propre chambre. Son lit propre serait certainement bien plus accueillant que l'autre qui était completement défait et couvert de sang. Elle y fit s'asseoir l'etudiante et se placa à genoux entre ses cuisses. Elle rejoins de nouveau ses lèvres tout en caressant son dos. Elle la fit doucement tomber en arrière, maintenant allongée sur elle. Elle lui sourit, puis assaillit son cou de baisers mouillés, tandis que ses mains se frayaient un chemin sur son corps encore humide. Une, bien plus voyageuse et coquine que les autres, revint toucher l'aine, remarquant avec satisfaction que l'endroit était bien plus humide que le reste. Alors sans attendre plus longtemps, Reiko descendit peu à peu, goûtant de nouveau la rondeur de sa poitrine, faisant glisser sa langue près du nombril, sur chaque parcelle de peau. Avec gourmandise, elle mordilla l'intérieur de ses cuisses.

De sa bouche, elle effleura l'intimité et sa langue vint caresser son sexe. Elle en joua un peu, pour faire s'habituer cette présence intimidante à l'etudiante. Puis elle la dévora avec plus d'avidité, les mains tendues afin de continuer à caresser le corps tendu et tremblant.

Elle suivit donc Reiko dans sa chambre, se laissant asseoir sans rien dire. Bientôt Reiko reprit posséssion de ses lèvres, et Akina tomba en arrière, s'affallant sur les draps en douceur.
Elle se laisser faire, elle n'aurait rien osé et Reiko le comprenait surement. Akina n'aurait jamais osé quoi que ce soit car c'était bien trop nouveau. Mais elle aimait ces sensations grisantes, c'était bien entendu totallement différent de ce qu'elle avait vécu quelques jours plus tôt mais les résultats étaient là et quand la main de son amie la toucha de cette façon si intime et osée elle tourna la tête vers la fenêtre, fixant un point inéxistant pour se changer les idées.

Mais la langue de Reiko commença à se faire plus aventureuse sur la peau éléctrisée de la jeune femme. Elle gémit plus fort, serrant les doigts sur les graps pour se retenir de se laisser aller ; elle n'aimait pas perdre le contrôle.

_ Rei ! A ... Arrête ...

Elle disait ça mais sans conviction et son corps ne suivait pas ses pensés. Elle avait besoin de ces contacts, de sentir encore Reiko s'occuper d'elle. Elle ne voulait pas se montrer totallement impuissante, raison pour laquelle elle avait supplié ça mais elle même n'y croyait pas alors ...

Une sueur brulante commença à couler le long de son cou et de ses reins et AKina rejetta la tête en arrière perdue sous le début du plaisir et presque timide. Elle ne 'était pas avec lui la première fois pourtant ... Alors pourquoi maintenant ? Les corconstances peut-être ? Elle ne savait pas.

Akina se cambra brutallement, un pic de plaisir lui tendant les muscles. Un cri à moitié etouffé par sa propre gorge et un doigts coincé entre ses dents pour éviter de hurler. La suite serait surement on ne peu plus chaude mais elle commençait déjà à perdre les pédales ... Elle était mal barrée à ce rythme et Reiko finirait sans doute par se moquer ...

_ Rei ! A ... Arrête ...

S'arrêter? En si bon chemin...? Le corps brûlant et tendu par le plaisir lui, ne voulait pas qu'elle arrête. Alors Reiko continua de plus belle, palpant avec ardeur ses deux seins, redessinant les courbes d'Akina. Les gémissements qu'elle tentait d'etouffer excitaient de plus en plus la jeune femme, satisfaite de la voir ainsi se laisser aller. Bien sur, ce petit instant de plaisir ne lui enleverait certainement pas ses pulsions habituelles, mais si elle pouvait au moins la soulager, alors, elle s'y mettrait à coeur joie. C'était aussi la premiere fois pour elle, tenter ainsi une experience avec une femme. Mais elle n'arrivait pas à être génée. Peut être parce qu'elle n'était jamais mal à l'aise quand il était question de sexe, et qu'elle savait faire preuve d'imagination dans toutes les situations.

"Arrêter...Tu en est vraiment sure...?"

Sa voix tendait vers un ton plus coquin. Elle laissa sa langue naviguer encore quelques secondes sur son intimité brûlante et mouillée, puis, remonta enfin vers le visage de la belle, qui tremblante, semblait un peu perdue. Elle ne savait pas quoi faire, elle s'en doutait bien, et c'est pour cela qu'elle la guiderait, jusqu'à l'extase. Installée entre ses jambes, comme un homme l'aurait été dans cette situation, elle l'embrassa du bout des lèvres. Lui faisant goûter un peu d'elle même. Peut être aimerait t'elle, peut être pas. Tout était une question de test, et de patience. Dans un mouvement langoureux, elle commenca à se frotter doucement à elle, faisant effleurer leur deux sexes. Se procurant ainsi du plaisir mutuellement.

Il y avait d'autres positions bien sur qui leur aurait permis d'atteindre le septieme ciel, mais celle ci était la seule ou Rei avait tout contrôle. Sa main gauche glissa en bas, tel un serpent et son doigt s'enfonca lentement, très lentement en elle. Elle continuait le mouvement de va et vient, et avait le souffle court. L'intimité d'Aki contre la sienne la faisait rougir. Une rougeur qu'elle cacha dans le cou de sa compagne, car une chaleur venait s'emparer de son bas ventre. Elle agrippa sa main droite aux draps, se mordit la lèvre.

"Aki..."

Les accoups devinrent plus passionnés, cette fois, elles ne s'effleuraient plus, elles ne faisait plus qu'un. Les pics submergaient Reiko, folle de désir en entendant les cris de son amie.

"Arrêter...Tu en est vraiment sure...?"

Akina lui jetta un regard véxé un de ceux qui disaient clairement malgré sa réspiration saccadée, "ne joue pas avec moi !" Mais elle n'aurait pas été agréssive, surement pas ... Reiko la traitait trop bien pour qu'Akina devienne méchante ou même méprisante et en plus ce n'était pas son genre d'être ainsi. Cependant, elle oublia son air un peu boudeur quand Reiko revint l'embrasser aprés son jeu de langue expert. Le gout de ce baiser était différent et Akina rougit sans le vouloir bien qu'elle ne s'en indigna pas.
Bientôt, la chaleur de l'intimité de Reiko contre la sienne la fit se cambrer une nouvelle fois, surprise par ce contact et elle gémit fortement, gémissement heureusement emprisonné par la bouche de son amie.

C'était Rei qui menait la danse et Aki n'arrivait plus à penser, elle subissait et apprécier en plus ; bien qu'elle ne s'en rende pas tout à fait compte. Elle en perdit la perception du son et la moitié de la vision surement, c'était vraiment étrange comme éxpérience ; mais tellement apaisant de se libérer ainsi. Elle ferma finallement les yeux et se laissa envagir par l'éxtase, rendu encore plus fort par son état de nerf, mais ça lui fit du bien dans un sens.

Enfin, elle entraperçu le final ; des étoile tourbillonant des les yeux tandis que son ventre sembla bouillir. Elle se mordit la langue parceque si elle criait là au moins une partie du dortoir l'entendrait c'était certain ...
Juste un soupire semblant lui fendre la gorge de plaisir prévint Reiko qu'elle venait d'atteindre le septiemme ciel et Akina se sentit partir ... La tête tournant dans tout les sens possible et l'impression que son corps se transformait en plomb.
Les joues rougies, le souffle court et le peau humide, elle chercha son amie du regard mais ce fut le trou noir ...

Ca ne durerait pas longtemps sans doute mais tout ce qu'elle souhaitait c'était que Reiko ne le prenne pas mal car même en luttant de toutes ses forces elle s'était évanouhie.

Quand Akina jouit, Reiko se sentit comme rassurée, apaisée par ce soupir profond qu'elle poussa. Au bord de l'extase à son tour, elle continuait ses gestes, mais plus lentement, pour permettre à sa compagne de se reprendre. Elle avait chaud, terriblement chaud et se mordait les lèvres. Seulement, lorsqu'elle rencontra de nouveau le regard de son amie, elle le vit dénué de toute lueur. Elle cessa tout de suite de bouger et paniquée, se mit presque à crier lorsqu'elle ferma les yeux. Immédiatement, le plaisir avait disparu, ne résidait en elle que la culpabilité.

"Akina!"

Elle se leva, rompant tout contact avec le corps maintenant inanimé. Après tout, elle aurait dû s'en douter. Après de telles emotions, il etait normal de s'evanouir. Mais comme pour s'en assurer, elle se pencha et posa sa main sur sa gorge, pour prendre le pouls. Elle soupira de soulagement en entendant les battements de son coeur et rassembla ses forces pour allonger la jeune femme sur le lit. Elle lui posa plusieurs oreillers sous la nuque et se dirigea vers la salle de bains. Il lui fallait desinfecter ses plaies. Cela ne prendrait que quelques minutes et Akina vu son etat, ne ressentirait rien. Près d'elle, elle s'occupa à nouveau de ce corps épuisé. Elle lui banda les plaies, puis s'affaira à ouvrir un peu la fenêtre pour laisser rentrer un peu d'air dans cette chambre dont l'atmosphère devait etouffer. Quand elle revint vers elle, Reiko déposa le drap blanc sur son corps nu, s'assied près d'elle et entreprit de lui donner un peu de fraicheur en lui passant un gant frais sur le visage.

Elle fronça un peu les sourcils. Elle esperait qu'elle se reveille, et à la fois, elle voulait la laisser dormir, afin qu'elle se repose un peu. Elle sourit. Elle était toujours nue, mais elle ne s'en inquietai pas. La jeune femme déposa un doux baiser sur les lèvres de la beauté endormie et tourna la tête vers la fenêtre. Le jour était encore là, mais elle ne savait réellement pas quelle heure il était. Comme si le temps s'était arrêté depuis son retour à Ura. Elle pensa à Keigo, à ce qu'il pourrait penser s'il la voyait là. Etait ce vraiment de l'infidélité? Peut être...Et c'était bien son fiançé qui lui avait fait comprendre que lui aussi ne se gênerait pas pour la tromper...Mais elle chassa ses idées douloureuses de son esprit.

Le corps alourdi, elle s'allongea à son tour. Assez près d'elle pour entendre son souffle paisible et pour pouvoir caresser sa joue, mais assez loin pour la laisser respirer. Les rayons du soleil venaient illuminer le lit qui accueillait les deux amantes. Au dehors, tout semblait calme, aussi silencieux que la mort. Normal, à cette heure, touts les élèves étaient encore en cours. Elle fixa le visage d'Aki, elle murmurait des choses dans son sommeil. C'était inaudible, mais elle semblait perturbée, même dans son sommeil.

Inutile de lui demander quoi que ce soit ; elle ne se rappellait dans son sommeil que du plaisir qui l'avait envahi mais rien d'autre. Et même dans les bras de morphé, Akina s'en voulait de n'avoir pas sû attendre avant de s'écrouller. Elle ne se le pardonnerait jamais ça pour sur !

Elle avait l'impression étrange de flotter ; d'être perdue en pleine mer et de se laisser porter. Cette éxpérience avait été enrichissante et Akina ne l'oublierait pas ; néanmoins, Reiko n'était pas avec quelqu'un au fait ? Bah ... Au diable la morale pour le coup !

La jeune femme bougea un peu, se retournant sur le côté dans les draps de Reiko, soupirant dans son sommeil. Quand même ... Que démotions depuis le début pas si lointain du tout de cette troisiéme et dernière année ici. Akina repenssa à lui malgré le sommeil qui l'assomait. Pourquoi fallait-il qu'il la hante comme ça ? C'était bien simple ; elle avait besoin de sa présence ; encore une fois comme sous la lune, sur ce toit désert où elle se rappellait si bien ses lèvres tentatrices qui avaient dévoré les siennes. Akina y pensait encore et encore ...
Puis maintenant ce passage avec Reiko ... Qu'alalit-elle bien pouvoir lui dire en se réveillant ? Comment vivraient-elle maintenant aprés ça ?

Akina ouvrit les yeux, trés lentement ; dérangée par toutes ces pensées qui avaient réussies à troubler son malaise. Elle tenta de se redresser mais retomba immédiatement sur le lit, grognant entre ses dents sérrées ; quelle pitié !!

_ Mais quelle poisse ! Chuchota-t-elle en roulant sur le ventre, une grimace traduisant sa douleur.

La lycéenne aurait normallement du hurler de douleur à voir son état ; mais elle se contentait de râler un peu ; l'habitude surement ... Akina appuya son menton sur sa main et de l'autre elle remonta le drap sur Reiko endormie prés d'elle. Décidement elle l'aurait surprise celle-ci ...
Il fallait qu'Akina attende un peu avant de se lever car pour maintenant elle n'y arriverait pas.

Tient ? Ses blessures étaients pansées ? Un sourire étira les lèvres de la jeune fille et elle fut prise de remords ... Aprés l'amour l'usage ne voulait-il pas qu'on reste dans les bras l'un de l'autre et qu'on se caline à la base ? Ha comme Akina se sentie nulle !! En plus son amie l'avait soignée ...
Non vraiment Akina avait beaucoup de remords pour maintenant ...

Quand Reiko ouvrit les yeux, elle fut un peu surprise par son propre etat. Elle ne s'etait même pas sentie s'endormir. Elle était restée longtemps comme ca, à observer le visage d'Akina. Morphée était venu la chercher à son tour finalement. Elle remarqua avec soulagement que son amie s'était reveillée à son tour. Elle lui sourit legement. Ca faisait longtemps qu'elle la regardait dormir comme ca?

"Hmm...Ca va mieux?"

Elle s'étira de tout son long et jeta un coup d'oeil au drap sur elle. Elle ne se rappellait pas s'être couverte...Akina. En définitive, elle avait beau être discrète, faire ses crises de temps en temps, elle savait se montrer adorable et douce. Sans un mot, elle se lova dans ses bras, avec un petit soupir. C'est vrai qu'après que la demoiselle se soit evanouie, elles n'avaient pas pu se faire de calin. De toute manières, elles n'etaient pas femmes à faire comme les autres. Après tout, après s'être menacé au scalpel, elles avaient fini par s'aimer, le plus naturellement du monde. Reiko pensait un peu à la suite. Comment devraient t'elles reagir? Reiko ne pouvait entretenir deux relations en même temps. S'aurait été horrible envers l'homme qu'elle aimait. Elle ne voulait pas non plus abandonner Aki.

Elle les avait rencontré tous les deux, le même jour. Akina d'abord, avec qui elle s'etait liée d'amitié très rapidement. Une sorte de double, avec qui elle se sentait bien. Puis Keigo, qui l'avait sauvée, l'avait charmée et demandée en mariage le soir même...Elle observa sa main. La bague y brillait toujours, du même éclat. Il lui faudrait trouver une excuse pour la marque qu'elle s'était faite à la joue avec les ongles de son amie. Mais ca n'avait pas vraiment d'importance. Elle n'avait rien fait de mal finalement. Elle eviterait juste de mentionner son prénom. Si Keigo faisait par jalousie le moindre mal à son amie, elle ne saurait vraiment pas comment reagir. Ce la faisait plusieurs minutes qu'elle était ainsi, pensive et dorlotée dans ses bras chauds.

"Dis...Il y a quelqu'un à qui tu penses en ce moment? J'veux dire...Une personne que tu n'arrive pas à oublier, car elle a laissé une sorte d'impact sur toi..."

En disant cela, elle pensait elle même à Keigo. Mais ne pouvait s'empêcher aussi de serrer un peu plus la jeune femme dans ses bras. Celle qu'elle considerait aussi comme une soeur l'avait changée.

Finallement, Reiko sembla ouvrir un oeil, souriant gentiment à Akina. Cette dernière la regardait depuis un moment tout en pensant à un tas de choses. Elle gardant sa psition sur le côté, la tête appuyée sur la main ; au fond, c'était vraiment une drole d'année qui commenaçait ...

"Hmm...Ca va mieux?"

La jeune femme vint se coller contre Akina, comme un chat demandant son calin avant de s'endormir. Alors la lycéenne posa un bras sur la taille de Reiko tandis que son autre main s'amusait avec ses cheveux.

_ Oui merci ... désolée d'être tombée comme ça ; c'était mal choisit comme moment ...

Elles restérent aisni enlaçé pendant un petit moment ; se reposant, se cajollant tendrement. C'était agréable comme instant et Akina s'apprétait à fermer les yeux quand le voix de Reiko la tira de ses rêves.

"Dis...Il y a quelqu'un à qui tu penses en ce moment? J'veux dire...Une personne que tu n'arrives pas à oublier, car elle a laissé une sorte d'impact sur toi..."

La demoiselle soupira et lâcha Reiko trés lentement, s'allongeant sur le dos, un bras replié sous la tête.
Aprés quelques secondes de réflexion, elle se lècha les lèvres pour les réhydrater et parla d'une voix calme.

_ C'est vrai il y a quelqu'un ... J'ai beau tenter de le chasser de mon esprit je ne peux pas. C'est plus fort que moi il m'attire et au fond je crois que j'ai un besoin visérale de le voir maintenant ... Tu dois trouver ça bête ... Je l'ai rencontré il y quoi ? Deux jour ? Un peu aprés la rentrée et depuis ben ... Il est présent dans ma tête c'est comme ça ...
Elle soupira de nouveau repenssant à cette nuit là ... C'était magique malgré tout ce sang versé et jamais elle n'avait autant prit plaisir à s'entailler la peau. C'était déjà bien assez étrange d'aimer se blesser à la base. Mais avec lui Akina aurait tout fait ; absolument tout ...

_ Et dire que ça ne fait même pas une semaine qu'on est rentré en troisième année ... Il s'en sera passé déjà des choses hein ? D'ailleurs ...

Elle se gratta la joue d'un air gêné et évita le regard de Reiko.

_ D'ailleurs j'en reviens toujours pas de ce que je viens de faire !

S'être ainsi exposée ; Reiko la connaissait de long en large maintenant et Akina était vraiment gênée. Mais au fond c'était tellement agréable ; tellement suave, comme une sucrerie qu'on savoure. La jeune fille en aurait presque redemandait finallement mais pas comme ça avec les volets grands ouverts !! Non ! Akina aimait l'obscutrité et ce genre de choses ne se faisait pas en pleine lumière elle n'aimait pas le jour alors ...

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