Club de Boxe : entrainement [Reiko]

Ainsi donc, ils allaient partir vers les installations du club de boxe.
Dans un sens cela avait vraiment réjouit Keigo que sa nouvelle amie accépte sa proposition et en quittant le reféctoire, une seul chose avait un peu cassé sa bonne humeur. Il leva le nez vers le ciel quand une goutte de pluie s'écrasa sur sa joue et fit une moue mi-véxé mi-ennuyé.

_ Je veux bien admettre que le temps est souvent instable en début de saison mais tout de même ! Dire qu'il y a à peine une heure nous avions droit à un beau soleil ... Enfin je suppose qu'on y peux rien ...

En souriant il tendit la main à la jeune femme et il fit glisser cette dernière à son bras pour la conduire. Encore une fois, les regards se tournérent vers eux comme si ils débarquaient d'un autre temps ; décidement, ça n'éxistait plus les hommes gentleman ou quoi ? A moins que lui ne sembla trop poli pour être honnête !

En tout cas, il était bien loin de ces regards bovins et marchait tranquillement avec Reiko ; enfin jusqu'à ce que le déluge qui s'était annoncé plus tôt ne leur tombe dessus. Alors il avait simplement enlevé sa veste et l'avait déposé sur les cheveux de la lycéenne pour qu'elle ne soit pas trempée avant de se remettre en route en lui passant un bras autour des épaules.

Arrivé à l'imposant compléxe sportif réservé aux clubs d'art martiaux, Keigo poussa la porte pour y faire entrer la jeune fille et referma derrière lui. Secouant la tête pour écarter les cheveux collès à ses joues, il soupira en constratant l'état de sa chemise collé à sa poitrine et s'essuya le front pour y voir plus clair.

_ Et bien ... Prendre une douche avant le sport ce n'est pas forcement logique mais enfin ; vous allez bien ? Pas trop trempée Reiko-san ?

En disant cela il avait récupérré sa veste de sur la demoiselle pour la débarasser et constater que heureusement elle ne semblait pas bien mouillée. Alors il sourit d'un air rassuré et jetta un oeil sur la salle. Il n'y avait personne comme il s'y attendait ! Et c'était tant mieux dans un sens ; il détéstait qu'on soit là à le regarder d'un air ahuri pendant qu'il boxait et préférait bien se défouler seul ! Quoi que dans ce cas il n'aurait peut-être pas dû y enmener Reiko mais en fait, il aimait bien la compagnie de cette fille qui ne gloussait pas à chacun de ses pas ... Elle était quoi ? Reposante sans doute ...

_ Je vais me changer je reviens ! Asseyez vous je vous en prie ! Je n'en ai pas pour longtemps.

Rapidement Keigo rejoignit le véstiare et en oublia même de fermer la porte, et il se déshabilla en laissant retomber son sourire. Qu'il pouvait être changeant décidement ... Maintenant, c'était son terrain de jeu et sans doute Reiko le verait-elle différement sortie d'ici mais ça ; pour le jeune homme ce n'était qu'un détail ! Il fallait être fou pour le supporter à plein temps et il fallait surtout avoir des nerfs d'acier pour en arriver à comprendre qu'il n'était pas fonciérement gentil et qu'il faisait ce qu'il voulait de tout le monde. Maintenant vétu d'un vieux jean noir élimé et torse nu, il entoura les bandages autour de ses mains et repoussa ses cheveux en arrière. Normallement il y avait une tenue imposée ici mais pas pour lui ! Il faisait ce qu'il voulait et ce n'était pas un prof qui lui ferait revêtir un short pout boxer ; et comme il figurait parmi les pricipaux titulaires du club, on ne lui disait trop rien !

Quand il quitta la pièce, son regard lui même avait changé et il se dirigea vers le sac de sable aprés avoir juste jetté un oeil sur son amie assise un peu plus loin sur un banc.
La course pour arriver ici lui ayant déjà fourni un échauffement, Keigo commença d'emblé à donner des coups sur le sac d'où s'échappa un bruit sec. De la violence mais pourtant, une retenue que trop visible qui faisait bien comprendre qu'il n'avait qu'à se lâcher un peu plus pour éventrer le récéptacle de ses coups en trois secondes. Mais tout était fascinant chez lui quand il était dans ce prés-êtat de folie. De ce regard noir luisant comme les yeux d'un fauve prêt à l'attaque à son corps qui suivait chaque mouvements aussi compléxes soient-ils avec la facilitée d'un serpent. Il était là ce qu'il ne pouvait pas se permettre d'être trop dans la vie courante et son éxutoire était là ...

Et parceque c'était cet endroit précis le visage de Nabaishi lui revint en tête. Alors lui ... Il n'avait qu'une envie c'était de le démembrer au pire, ou de le faire hurler au moins, ça tournait à l'obession comme chaque fois que Keigo voulait quelque chose qu'il lui semblait impossible d'atteindre ou que cette même chose semblait vouloir le dominer indiréctement. Et lui il l'aurait ! Il le ferait souffrir milles morts peu importe comment ! Tout ; il lui prendrait tout !

Son poing s'abbatit une dernière fois sur sa cible et un claquement net retentit. La chaine où se balançait le sac céda et il s'affalla sur le sol sous le regard à la fois vide et violent du lycéen qui semblait même oublier de respirer. Puis enfin, au bout de quelques secondes il relâcha son souffle et se tourna sur Reiko une moitié de sourire aux lèvres et l'air le plus innocent du monde. Maintenant, surement aurait-elle comprit ce qu'il lui avait dit en confiant qu'il était "bizarre" !

_ Je crois qu'on va encore me tapper sur les doigts ! J'ai cassé du materiel ! Bah ; au pire je rembourserai ! Vous ne vous ennuyez pas trop ?

_ Je veux bien admettre que le temps est souvent instable en début de saison mais tout de même ! Dire qu'il y a à peine une heure nous avions droit à un beau soleil ... Enfin je suppose qu'on y peux rien ...

En effet, alors que les deux jeunes gens quittaient le refectoire, la pluie commenca à tomber sur eux. Ironie du sort puisque Reiko portait un chemisier blanc et n'avait rien emporté pour se couvrir. Mais elle avait tendance à oublier qu'elle avait à ses côté un véritable gentleman, qui déposa sa propre veste sur les cheveux de la demoiselle. Veste qui d'ailleurs, portait le parfum de son propriètaire. La même odeur que lorsqu'elle avait été un instant dans ses bras. Reiko était du genre à aimer la pluie, elle n'en avait nullement peur et aurait adoré rester ainsi, recevoir les nombreuses petites goutellettes qui traverseraient ses vêtements pour rafraichir la peau douce et tiède.

L'eau etait un élément très sensuel, c'est cela qu'aimait l'etudiante. Mais quand la petite pluie laissa place au déluge, ils n'eurent plus qu'a presser le pas. Tomber malade en telle saison aurait été véritablement stupide. Ainsi, quand ils arriverent enfin, Rei passa la premiere et entra dans le grand complexe. Grand et vide d'ailleurs. Avec ce temps, les jeunes devaient être plus occupés à se reposer dans leurs dortoirs. La jeune femme apprécia le calme inhabituel de l'endroit. Mis à part le flic-floc des goutellettes dur les vitres en hauteur, tout n'était que silence. Quand elle se retourna vers Kei, celui ci s'etait approché et lui parla tout en la debarassant de la veste trempée.

_ Et bien ... Prendre une douche avant le sport ce n'est pas forcement logique mais enfin ; vous allez bien ? Pas trop trempée Reiko-san ?

Rei constata que le pauvre jeune homme etait trempé, contrairement à la jeune femme qui grâce à lui n'avait pas eut à subir les caprices du temps.

"Ne vous inquietez pas pour moi, votre veste m'a été d'un grand secours! Par contre, la pluie ne vous a pas epargné..."

Sur ces mots, elle regarda de la tête au pieds l'etudiant. Cette allure un peu debrayée lui allait comme un gant. Les cheveux en bataille, la chemise mouillée et plaquée contre son torse laissait entrevoir des formes masculines très suggestives. La jeune femme se mordit les lèvres et fit semblant de ne rien voir. Comment garder son calme face à un tel homme?

_ Je vais me changer je reviens ! Asseyez vous je vous en prie ! Je n'en ai pas pour longtemps.

Elle hôcha la tête, puis avanca un peu vers vers les punching ball. Elle donna un petit coup de poing innofensif à son centre et il ne bougea que de quelques milimètres. Elle s'ebroua un peu, remettant ses cheveux legerement humides en place, puis, eut le malheur de tourner la tête à droite.

*Kei-chan!*

Pourquoi avait t'il laissé la porte ouverte? Malgré toute sa volonté, elle ne put detourner les yeux de cette silhouette qui se deshabillait afin de mettre une tenue plus appropriée au sport. Elle se résigna pourtant à détourner les yeux quand il enleva le bas et enfila un simple jean noir. Quand elle fut installée sur un des bancs, elle le vit revenir, puis débuter son entrainement.

Il n'y avait certainement pas plus belle vue qu'un homme torse nu et en plein effort. Elle croisa les jambes et les bras et le fixa. Il semblait si concentré dans ce qu'il faisait, et pourtant si absent. Il avait ce regard, ce regard de fauve enragé qui ne souhaite qu'attraper sa proie et la dévorer corps et âme. Son corps et ses muscles saillants suivaient parfaitement la transe dans laquelle était entré Kei. C'était une nouvelle image de lui, ce qui le rendait d'autant plus surprenant aux yeux de Reiko. Mais d'ou lui venait cette rage? Cet instinct animal?

_ Je crois qu'on va encore me tapper sur les doigts ! J'ai cassé du materiel ! Bah ; au pire je rembourserai ! Vous ne vous ennuyez pas trop ?

Les paroles de son ami l'extirperent de ses pensées. Elle remarqua le sac à terre, qui avait certainement cédé sous la force colossale. Un petit rire cristallin s'échappa de la bouche de Rei, qui se leva et rejoignit en quelques pas le sportif.

"On ne s'ennuie jamais face à un tel spectacle!"

D'un geste innatendu, elle repoussa une des mèches rebelles de Keigo en arrière. Puis, comme si rien ne s'était passé, se mit face au second sac qui lui n'avait pas subi le même sort. Machinalement, elle se mit à lui donner des petits coups, tout en parlant d'une voix etrange.

"Vous savez...Vos yeux ne mentent pas. Vous pensez à quelqu'un et vous êtes frustré de ne pas voir cette personne n'est ce pas? Quoi qu'il en soit, que vous lui vouliez du bien ou du mal, penser autant à cette personne signifie que vous pourriez très bien vous y attacher."

Elle donna un dernier coup au sac, puis l'arrêta de ses deux mains.

"Je me doute que vous n'avez pas besoin des autres mais...Vous pouvez compter sur moi. Quand on veux atteindre sa proie, il faut la toucher en plein coeur. Je veux dire..."

Elle soupira longuement et posa son front sur le cuir froid du sac. Elle qui avait l'habitude de trouver les mots, elle ne savait plus comment s'exprimer sans passer pour une idiote.

"On ne s'ennuie jamais face à un tel spectacle!"

_ Vous m'en voyez dans ce cas fort rassuré !

Elle ne semblait en effet pas ennuyée du tout et au contraire on aurait sans peine pu croire qu'elle s'amusait de le voir ainsi. Il savait bien qu'il ne laissait pas indifférent et pourtant Reiko n'était pas bien perturbée semblait-il de le cotoyer depuis des heures et de même le voir dans cet appareil pour le moins simple.

Puis elle était partie vers l'un des sacs qui avait eu la chance d'être épargné par les coups meutriers du wampyr et y donna quelques petits coups. Keigo voyait bien que quelque chose la contrariait mais il ne se serait pas permis de le forcer à parler ! Alors il attendit qu'elle le fasse.

"Vous savez...Vos yeux ne mentent pas. Vous pensez à quelqu'un et vous êtes frustré de ne pas voir cette personne n'est ce pas? Quoi qu'il en soit, que vous lui vouliez du bien ou du mal, penser autant à cette personne signifie que vous pourriez très bien vous y attacher."

Il eu un sourire vraiment mauvais, traduisant sa folie la plus reculée, une chance pour sa jeune amie qu'elle était dos à lui et qu'elle ne le voyait de ce fait pas car sans doute aurait-elle prit peur ... S'y attacher ? Ho non alors ... Keigo n'avait pas d'attache seulement ça la demoiselle innocente en son sens qu'elle était encore ne pouvait pas le savoir ! Et il aurait pû en tuer des gens depuis le temps si il avait vraiment voulu ; mais pour le moment ça ne s'était encore jamais fait bien que ce n'était pas l'envie qui manquait ...

"Je me doute que vous n'avez pas besoin des autres mais...Vous pouvez compter sur moi. Quand on veux atteindre sa proie, il faut la toucher en plein coeur. Je veux dire..."

Au moins elle avait saisit qu'il n'avait besoin de personne et en ça c'était déjà un exploit ! Car peu de personnes l'avaient perçé au moins jusque là ; et encore une fois il ne pouvait que reconnaitre la valeur de la jeune femme. Sa colère et le reste s'appaisérent, laissant place à une rare tendresse dont il ne faisait et n'avait à ce jour fait preuve qu'avec son tout premier amant.

Il se planta juste derrière elle, posant le menton sur le sommet du crane de la jeune fille et lui prenant les mains pour enlacer ses doigts aux siens. Il glissa un baiser sur les cheveux de Reiko et chuchota d'une voix basse et profonde.

_ Ne tappez pas là-dessus vous allez vous abimer les mains ... Et elles sont bien trop belles pour ça ! Comme leur propriétaire en somme !

Puis sans lui lâcher les mains il la rapprocha de sa poitrine, l'entourant de ses bras encore chauds par les récents efforts. Et comme un "bonheur" ne vient jamais seul, un violent coup de tonnère retentit, faisant sauter le compteur éléctrique et les plongeant dans l'obscurité sans que Keigo n'ait bougé un cil. Il était dans son élément, la nuit ! C'était son terrain de jeu, la peine-ombre et le noir ... là où quand les autres ne voient plus lui distinguait encore tout ce qu'il souhaitait.
Atendrit par ce coup du sort, le jeune homme eut un sourire doux et laissa son visage glisser jusque dans le cou de son amie pour y respirer son parfum si féminin et sensuel ... Un soupire qu'il libéra contre la peau de Reiko et il y déposa un baiser.

_ On dit que peut importe le jeu les femmes seront avantagées la nuit ; vérité ou juste des dires sans fondements ?

Un nouveau baiser contre cette gorge délicate et il écarta un peu l'encolure du haut de la jeune femme pour en déposer un autre juste au dessus de sa clavicule sans jamais la lâcher.

_ En tout cas cette ambiance vous sied Reiko-san ... Dites moi ; une envie particulière pour que je vous remercie de votre compagnie ? Demandez ; j'obéirai je vous dois bien ça !

Il était vrai que là, était-ce cette ambiance qui le rendait tendre cétait une bonne question mais en tout cas, il avait envie de lui faire plaisir ! Aprés tout n'avait elle pas eut la gentillesse de le suivre de partout ?

Ayant les yeux fermés à ce moment là, Reiko ne vit pas le jeune homme faire quelques pas pour se placer derrière elle. Elle se rendit compte de la situation quand elle sentit les doigts de Kei s'enrouler dans les siens. Il etait près, très près d'elle, et Reiko ne put se l'expliquer, cette proximité la troublait pronfondément. Elle ouvrit les yeux quand il embrassa affectueusement ses cheveux. Que lui arrivait t'il? En avait t'il déjà assez de ce petit jeu de séduction? Peut être voulait t'il déjà passer à l'etape supérieure.

_ Ne tappez pas là-dessus vous allez vous abimer les mains ... Et elles sont bien trop belles pour ça ! Comme leur propriétaire en somme !

Le compliment ne perturba pas la jeune femme, elle se contenta de sourire, bien trop nerveuse pour bouger. Ca ne s'arrangea pas lorsqu'il la colla plus près de son torse nu et qu'il enroula ses bras autour d'elle, d'un geste presque protecteur.

*Rei, ca suffit, arrête de réagir comme une vierge effarouchée! Tu a connu tant d'hommes...Il est temps de réagir.*

C'est quand elle prit une grande inspiration et qu'elle allait enfin réagir que l'impensable arriva. Un coup de tonnerre fit tressaillir la jeune femme, et les lumieres s'eteignirent comme par magie. C'etait soudain. Surprenant et pas dans les projets de Reiko. Elle avait l'habitude de contrôler les choses, de tourner la situation comme elle souhaitait. Et là, elle se sentait désemparée. Mais le souffle chaud de Keigo dans son cou la ramena bien vite à la realité. Un baiser doux, un peu timide, mais tendre tout de même.

_ On dit que peut importe le jeu les femmes seront avantagées la nuit ; vérité ou juste des dires sans fondements ?

"Avantagées hein...? Alors il se pourrait bien que oui. Je suis nyctalope, comme les chats."

Elle accueillit avec un petit frisson le second baiser que déposa son ami près de sa clavicule. Puis elle libera ses mains afin d'enlever les bandages sur celles de Kei.

_ En tout cas cette ambiance vous sied Reiko-san ... Dites moi ; une envie particulière pour que je vous remercie de votre compagnie ? Demandez ; j'obéirai je vous dois bien ça !

La jeune femme avait maintenant repris toute son assurance. Elle laissa tomber les tissus au sol et posa sur ses lèvres le dos de sa main, précisément là ou se trouvait la marque en croissant de lune. La marque des Wampyrs. Un petit sourire satisfait se figea sur le visage de l'etudiante, puis elle laissa retomber doucement la main et se tourna délicatement vers Keigo. Elle n'était qu'à quelques centimètres de son visage, mais elle s'approcha un peu plus pour atteindre son oreille et y chuchoter quelques mots.

"Un wampyr se rabaisserait à obéir à une simple humaine...Oh...C'est étrange..."

Dans cette atmosphère, Reiko retrouvait enfin sa vraie personnalité. Jusque là, elle etait restée calme et quelque peu soumise et sans jugeote. Depuis le début, elle avait remarqué la marque sur la main du jeune homme, mais avait feint l'indifférence. Aux premiers abords, elle preferait passer pour une jeune femme innocente. Une main sur le torse musclé, et elle se deplaca agilement, tournant très lentement autour de sa proie, laissant ses doigts tracer de longs sillages dans son dos. C'etait la premiere fois qu'elle fréquantait un wampyr. Et celà l'excitait interieurement. Tout en marchant d'un pas consciencieux, elle parlait d'une voix très douce qui résonnait à peine dans la grande salle.

"Soit, puisque vous me laissez le choix, alors..."

De nouveau face à lui, sa main glissa sur la joue tiède du beau jeune homme. Elle se rapprocha de ses lèvres, les effleura avec gourmandise, puis prononca dans un souffle.

"Goûtez mon sang. Faites de moi votre esclave..."

Sur ces mots, elle ne bougea plus d'un milimètre. Comment allait être la reaction de l'homme qui depuis leur rencontre avait été si gentil avec elle? Serait t'il fâché? Dans ce cas, Reiko pourrait enfin decouvrir son vrai visage. Et aussi effrayant soit t'il, elle l'accepterait tel quel.
Elle savait bien qu'être l'esclave d'un homme était contraire à ses projets, et à ses buts. Mais la tentation était trop grande. Elle jouait avec le feu, certes, mais elle adorait ca.

La jeune femme s'était bientôt retournée dans ses bras et l'avait en quelque sorte obligé à laché prise, cela dit Keigo vit bien que son petit air innocent du début n'y était plus sur ce visage de poupée. Et quand elle se redressa pour chuchoter à son oreille, il resta immobile comme attendant la suite.

"Un wampyr se rabaisserait à obéir à une simple humaine...Oh...C'est étrange..."

Un rire lui echappa et un drole de sourire tenta de faire son apparition bien que Keigo le retint pour le moment. Puis elle lui tourna autour sans faire de bruit et là il comprit plus ou moins le jeu de la lycéenne. Qu'elle vilaine manie que les femmes telles qu'elle avaient de vouloir sans cesse jouer avec le feu ... Mais là, elle ne savait vraiment pas avec qu'elle flamme elle jouait semblait-il ; ce n'était pas qu'un garçon un peu plus déjanté que la moyenne qu'elle avait devant elle ! Mais bien un monstre sans pour autant évoquer le fait qu'il était un wampyr ; et ça ... c'était encore inavoué entre eux car Keigo par respect pour la femme qu'elle était ne l'aurait pas brutalisé ou même choqué mais là elle allait elle même au devant du danger, chat funambule sur le fil d'une toile d'araignée et n'ayant pas peur du vide de vingts mètres sous lui ...

"Soit, puisque vous me laissez le choix, alors..."

Il la regarda revenir devant lui et sentit ses lèvres éffleurer les siennes. Elle était soit inconsciente soit vraiment curieuse pour vouloir ne serait-ce qu'oser penser pouvoir le contenir à elle seul comme un félin guette un oiseau ; seulement Keigo n'était pas le rossignol qu'il pouvait sembler être depuis leur rencontre bien qu'il ait montré une certaine dangeurosité mais là si elle continuait c'était un aigle tueur qu'elle aurait sous les pattes !

"Goûtez mon sang. Faites de moi votre esclave..."

Un silence que seul le tonnere brisa, le regard du jeune homme sembla s'imprégner de l'éclair blafard et un sourire carnassier lui étira les lèvres. Un son passa sa bouche puis il éclata de rire ; une voix mécanique à faire peur ; un son à la limite du machiavélique ... C'était "lui", le Keigo qui ne se montrait que losque l'envie de tuer ou de briser quelqu'un le prenait. Cette seconde facette de lui qu'il assumait et connaissait par coeur. Celle qui lui aiguisait les sens à leur paroxisme, celle qui lui permettait de libérer son sadisme sans même se soucier des conséquences ... Sa folie, nature qui faisait partie de lui et que Keigo aimait voir apparaitre !
Une main lui couvrant la moitié du visage, il se mordit la lèvre pour cesser de rire et lança un regard vitreux et menaçant à la jeune femme de son seul oeil visible. Réveiller ses instincts était surement une bien mauvaise idée et maintenant, elle allait surement s'en mordre les doitgs car même s'il avait brisé des os depuis son entré à Ura personne ne l'avait encore vu comme ça ; et c'était bien là qu'il était dangeureux ; pas quand il se contentait de vous casser le nez avec un sourire d'ange, non ça ce n'était qu'une infime partie de la cruauté dont il pouvait faire preuve !

Plus ou moins revenu sur terre, il soupira et laissa échapper une voix qui semblait même ne pas être la sienne ; comme sortie des tréfond de la terre, une voix grave et veloutée qui pourtant laissait transparaitre la bête en son âme.

_ Bravo Reiko-san ! Je vous avait trouvé unique en votre genre mais là c'est vraiment le sommet ... Décidement je ne trouverai jamais plus étrange créature que la femme ! Venir me provoquer de cette façon ... Etes vous si peu attaché à votre propre dignité ?

Devenir l'esclave d'un wampyr n'était rien de plus qu'un abandon total, une fusion du corps et de l'âme, un acte qu'il n'aurait JAMAIS pratiqué car il ne voulait pas trainer quelqu'un derrière lui ! Wampyr ou non il s'en foutait royallement et ne se serait jamais servit de ce "don" pour aservir quelqu'un à sa botte alors qu'il s'en serait lassé au bout de deux jours et qu'il aurait dû le trainer toute sa vie à moins de le tuer pour en être débarrasé !

_ Vous n'êtes pas la première à demander Reiko-san ! Il y en a eut d'autre avant vous et ma réponse est sans appel sur le sujet c'est non ! Je m'ennuis vite de mes "jouets" et il se trouve que je ne veux pas d'un jouet qui me suivra tout le long de sa vie ça n'a rien de drôle et c'est surtout exécrable à la longue ! J'aime ma libérté et suis assez individualiste ; je n'ai pas d'attache je vous l'ai dit !

Il se rapprocha d'elle et eut un nouveau sourire satisfait en la voyant à la limite du prostré. Cependant malgré tout il ne la violenterai pas il ne s'en sentait pas l'envie bien qu'en temps normal et dans cet état il aurait parfaitement pû éventrer quelqu'un et lui découper les entrailles par centimètres carré du moment qu'il entendait des cris de douleurs à s'en déchirer la gorge. Peut-être qu'il "l'aimait" bien aprés tout malgré ses convictions de ne vouloir personne ...
Alors il tendit la main et lui releva le menton du bout de l'index pour aller embrasser délicatement les jolies lèvres de la lycéenne.
Puis en se reculant, il repoussa ses cheveux bruns en arrière et secoua la tête pour se reprendre un peu, retrouver son calme et sa maitrise.

_ Pardon de vous avoir effrayé Reiko-san ... Je crois qu'il vaudrait mieux que vous m'évitiez à l'avenir ! J'ai trop de respect pour la femme que vous êtes pour vous réduire à l'état d'objet et ce serait contre mes principes de toutes manières. Je tâcherai de m'acquitter de ma dette envers vous d'une façon autre que celle-ci un jour mais refuse votre demande. J'aurais aimé vous cotoyer encore mais je m'en voudrai vraiment d'en arriver à vous blesser car je suis instable dans ce genre de moment et vous ne dever votre intégralitée physique qu'à mon amitée à votre égard ; cependant je ne réponds plus de rien à l'avenir donc pour votre sécurité, oubliez moi !

En prenant la main de la jeune femme, il y déposa un baiser et lui accorda un sourire tel que celui qu'il lui avait offert à leur rencontre en se relevant.

_ Sur ce Reiko-san ... Prenez soin de vous ...

Lachant trop lentement la main de son amie il gagna les véstiaires puis les douches sans se retourner et sans les vérouiller un fois encore. L'eau brulante qui dévalla sur son corps alors qu'il appuyait son front sur le carrelage glacé lui contracta briévement chaque muscle et pendant cet instant il sentit un noeud lui tordre l'estomac ... Des regrets ? Oui surement ; et ce devait être les premiers depuis le départ de son amant et bien qu'il ait tiré un trait sur le jeune homme maintenant il semblait qu'il ne voulait pas tiré un trait sur cette fille qu'il venait de rencontrer au matin. Quand à comprendre pourquoi ce soudain vague à l'âme il en était bien incapable ... Emotion trop nouvelle et inconnue.

Pendant un instant il cru entendre un bruit dans les véstiaires mais surement s'était-il trompé et que la jeune femme était partie ... C'était logique et pourtant ça le gêna ! Dans un accé de rage, son poing vint rencontrer le mur carrelé et le fendit en une grande étoile tordue. le sang perla sur la main coupée par les morceaux de céramique et il soupira contre la paroie en y reposant son front.

*Reiko ... Gomen ...*

Cette pensé qu'il aurait voulu ne jamais avoir avait fusé dans son esprit et il ne put que l'accepter puisque s'il en arrivait à de telles excuses pour quelqu'un, c'était que cette personne l'avait touché ... Alors autant se résigner !

Reiko n'avait toujours pas bougé jusqu'à ce que son ami se mette à rire. Un rire machiavélique, on aurait presque pu dire maléfique, car le visage que dévoilait maintenant l'étudiant était tout autre que celui d'un ange. Et même si sur le moment, Reiko s'attendait au pire, elle n'arrivait pas à avoir peur. Elle avait voulu voir la véritable face de cet homme qui l'intéressait tant.

_ Bravo Reiko-san ! Je vous avait trouvé unique en votre genre mais là c'est vraiment le sommet ... Décidément je ne trouverai jamais plus étrange créature que la femme ! Venir me provoquer de cette façon ... Êtes vous si peu attaché à votre propre dignité ?

Étrangement, le cœur de Rei se serra un peu. Bien qu'elle avait attendu ce genre de réaction, entendre dire cela de la bouche du seul homme auquel elle commençait à avoir confiance lui fit mal. Mais la jeune femme resta muette, écoutant les remarques diverses.

_ Vous n'êtes pas la première à demander Reiko-san ! Il y en a eut d'autre avant vous et ma réponse est sans appel sur le sujet c'est non ! Je m'ennuies vite de mes "jouets" et il se trouve que je ne veux pas d'un jouet qui me suivra tout le long de sa vie ça n'a rien de drôle et c'est surtout exécrable à la longue ! J'aime ma liberté et suis assez individualiste ; je n'ai pas d'attache je vous l'ai dit !

Elle savait tout ça. Mais elle aurait pu continuer longtemps à entendre les réflexions de son ami. Si elle avait réagi comme cela, c'était à la fois pour le tester, mais aussi pour lui faire comprendre qu'elle préférait qu'il soit lui même. Même si cette bête enfouie en lui même semblait effrayante aux yeux de tous, elle ne l'était pas pour Rei. Mais il semblait que le jeune homme n'ait pas compris sa démarche. Ou alors, elle en avait trop fait. Le petit baiser qu'il lui offrit semblait tout à coup bien éphémère face à ce qu'il venait de se passer.

_ Pardon de vous avoir effrayé Reiko-san ... Je crois qu'il vaudrait mieux que vous m'évitiez à l'avenir ! J'ai trop de respect pour la femme que vous êtes pour vous réduire à l'état d'objet et ce serait contre mes principes de toutes manières. Je tâcherai de m'acquitter de ma dette envers vous d'une façon autre que celle-ci un jour mais refuse votre demande. J'aurais aimé vous côtoyer encore mais je m'en voudrai vraiment d'en arriver à vous blesser car je suis instable dans ce genre de moment et vous ne devez votre intégralité physique qu'à mon amitié à votre égard ; cependant je ne réponds plus de rien à l'avenir donc pour votre sécurité, oubliez moi !

Ça, ce n'était certainement pas dans les projets de Reiko. Oublier ainsi quelqu'un d'unique, avec qui elle avait pu partager tant de choses en si peu de temps, ça lui était impossible. Elle baissa les yeux, et évita le regard de Kei quand il lui fit un baise main.

_ Sur ce Reiko-san ... Prenez soin de vous ...

Quand il lui eut lâché la main, et qu'il fut parti dans les vestiaires sans même se retourner, la jeune femme leva les yeux. Des yeux manquant de lueur, des yeux presque embués de larmes. Mais elle se refusa intérieurement de laisser couler quoi que ce soit. Elle était allée trop loin, certes. Mais au moins, elle avait montré son vrai visage à l'étudiant. Maintenant, ils étaient à égalité. Elle jeta à regard aux vitres en hauteur. Dehors, le déluge faisait rage, et le tonnerre faisait trembler tout le bâtiment. Ainsi seule, dans le noir, elle se sentait un peu perdue, mais elle savais quoi faire.

Il fallait qu'elle s'excuse, qu'elle explique à Keigo-chan qu'il n'était pas dans ses intentions de le blesser ou de profiter de son statut de Wampyr. Quand elle pénétra dans la vestiaire, le regard inquiet, elle entendit le bruit des douches. Il n'avait pas fermé la porte. Décidément, que pensait t'il? Que Reiko était femme à abandonner si facilement? Alors qu'elle admirait telle un silencieux fantôme cet homme nu et de dos, celui plaqua dans un excès de rage son poing sur le mur. Un craquement se fait entendre, puis un petit filet de sang coula lentement sur le mur craquelé.

Sans faire de bruit, la jeune femme ôta un à un ses vêtements. Maintenant nue, ses longs cheveux détachés, elle avança d'un pas prudent vers l'homme. Enfin, derrière lui, elle pressa tout son corps contre le sien, sa poitrine contre le dos trempé et enroula ses bras autour de la taille de Keigo. Peut être serait t'il surpris, peut être qu'il la rejetterai et lui demanderai à nouveau de s'en aller. Tant pis, au moins, elle n'aurait pas de regrets.
La joue contre son dos, elle prononça enfin quelques mots.

"Je vous ait déçu n'est ce pas?"

Elle soupira légèrement, mais ne bougea pas.

"Loin de moi l'idée et l'envie de vous traiter comme tous les autres Keigo-chan. J'ai voulu voir votre vraie face, j'ai été servie. Maintenant, mes manières vous ont surpris, mais désormais, vous savez qui je suis. Je ne suis pas un ange, je suis bien une femme qui s'amuse des faiblesses stupides des hommes. Mais vous rencontrer m'a fait me rendre compte qu'il pouvait y avoir quelques exceptions à cette stupidité. Je me fiche bien que vous soyez dangereux. Ma sécurité n'est pas importante, je veux que vous soyez vous même. Je me révèle devant vous dans le plus simple appareil, prenez ma nudité comme une excuse et une marque de respect envers vous."

Elle abandonna alors son étreinte et observa avec un regard soucieux sa main qui saignait toujours, mais elle se retint de faire quoi que ce soit, attendant une réponse verbale ou gestuelle, peu importait, tant qu'il avait compris ce que la lycéenne voulais dire.

Au fond son esprit devait quand même fonctionner puisqu'il avait bel et bien entendu quelque chose. Mais il ne s'attendait pas à trouver là avec lui et ... Un arrêt ; c'était bien sa peau qu'il sentait contre la sienne, elle était toute aussi nue que Keigo et était là contre son dos, les bras autour de sa taille.

"Je vous ait déçu n'est ce pas?"

Il ne dit rien, essayant d'oublier sa voix sous le bruit de la douche. Mais elle était bien là pourtant, son souffle caressait la peau halée du wampyr et il décolla un peu le front du mur pour se redresser.

"Loin de moi l'idée et l'envie de vous traiter comme tous les autres Keigo-chan. J'ai voulu voir votre vraie face, j'ai été servie. Maintenant, mes manières vous ont surpris, mais désormais, vous savez qui je suis. Je ne suis pas un ange, je suis bien une femme qui s'amuse des faiblesses stupides des hommes. Mais vous rencontrer m'a fait me rendre compte qu'il pouvait y avoir quelques exceptions à cette stupidité. Je me fiche bien que vous soyez dangereux. Ma sécurité n'est pas importante, je veux que vous soyez vous même. Je me révèle devant vous dans le plus simple appareil, prenez ma nudité comme une excuse et une marque de respect envers vous."

Lentement, il pivota sur lui même mais ne la regarda pas entièrement cependant. Ses yeux ne descendirent pas plus bas que sa poitrine, ronde et ferme, une invitation comme il en avait peu connu digne d'une oeuvre d'art finnement détaillée. Ils étaient là sur un pied d'égalité. Lui et elle nus, sans artifice et seul les méandres de leur esprit réspectif devait encore être une sorte de secret pour l'un comme pour l'autre ...

Mais bon sang c'était quoi ces pensés bien trop contradictoires ? Keigo ne suivait même plus son propre esprit ! Bien sur qu'il pouvait être tendre, ou même gentil mais même ces choses là n'étaient pas dénuées de sens, il y avait toujours derrière chaque sentiment la traitrise qui couvait et il aimait ça ... Jouer ! Tout simplement ! S'amuser avec ses proies, les voir se tortiller de douleurs ou peu importe de quoi il s'en foutait du moment que c'était dans le creu de sa main à lui qu'elles dansaient ! Mais lui qui voulait tirer les ficelles de tout se retrouver là incapable de lever les fils de cette poupée là ! Et ça le dérangeait parceque c'était pareil à perdre le contrôle de lui tout entier ... Il ne pouvait pas se résoudre à ça mais que faire alors ? Plus il y pensait plus il s'en sentait véxé et enragé, serrant les mains à s'en faire blanchir les articulations.

Lâchant un soupire d'impuissance et de dégout devant cette même impuissance, Keigo regarda Reiko droit dans les yeux et l'attrappa par les épaules pour la faire se coller dos au mur. Là il ne pouvait même plus comprendre ce qui le poussait à agîr et il lança un regard presque fièvreux à la lycéene et se colla contre elle, une jambe entre les sienne et le bassin collé contre son ventre. Cette proximité ne l'aurait jamais mis mal à l'aise, il connaissait les femmes par coeur comme les hommes et la seule chose qu'il constata fut la douceur de sa peau et le parfum qui s'en dégageait. Il plaqua ses lèvres sur celles de son amie, cherchant à approfondir le baiser là où il ne l'avait jamais tenté encore mais là ; puisqu'elle semblait l'accépter tel qu'il était monstrueux ou non et bien il pouvait jetter ses promesses de controle de lui aux orties et la "dévorer" s'il en avait envie ...

Pourtant tout lui disait de ne pas la secouer, de la traiter avec "amour" bien que c'était contre ses principes lui qui pouvait coucher avec quelqu'un jusqu'à verser leurs sang respéctifs ; Mais là il cherchait autre chose avec elle ! Et en fait, ce qu'il n'avait pas dit quand aux vraies raisons pour lesquelles il ne voulait pas faire d'elle une esclave c'est qu'elles étaient bien différentes de ce qu'il lui avaient laissé entendre ; non c'était plus poussé que ça à son égard ...

Ainsi toujours sous l'eau de cette douche, la chaleur devenait une seconde peau pas désagréable et le jeune homme entoura les épaules de Reiko d'un bras tandis que l'autre main s'en allait elle se poser contre sa hanche nue ... Si il ne se prenait pas une baffe il aurait de la chance ; aprés l'avoir repoussée maintenant il était à deux doigts de la prendre dans cette pièce ... Pour être changeant, il était vraiment changeant et maintenant au fond, la suite ne dépendait plus que de sa partenaire !

Reiko observa le jeune homme se tourner. Il ne regarda pas le corps de la jeune femme dans son integralité, et pourtant, sentir ses yeux s'attarder sur ses seins la fit legerement rougir. Neammoins, elle ne bougea pas d'un pouce, tandis qu'il semblait en pleine reflexion, ou plutôt, qu'il se menait un combat à lui même. Ses poings serrés tendait à penser qu'il pouvait être en mesure de la frapper.

Mais quelques secondes après, un sourire impuissant vint se figer sur le visage du jeune homme. En un eclair, il l'avait attrapé par les epaules plaquée contre le mur froid de la douche. Reiko sentit l'eau tiede couler sur sa tête, glisser entre ses seins et dévaler ses cuisses. Le jeune homme etait maintenant contre elle, la chaleur de son corps contrastant avec celle de l'eau et du mur froid. Le souffle de l'etudiante s'accelera lorsqu'il prit sa bouche avec passion. Un baiser langoureux au cours duquel elle n'avait pas hésité à participer. Puis il entoura les epaules de la demoiselle d'un bras, tout en laissant glisser l'autre près de sa hanche. Alors, c'était ce qu'il voulait? Après une telle scène, il etait d'accord pour la prendre ici même? Le tableau aurait semblé parfaitement iddylique et même érotique si quelqu'un les avait surpris.

Elle quitta les lèvres de son amant et le fixa. Ce qu'il pouvait être excitant avec ce regard de fauve, les cheveux trempés et l'eau qui ruissellait sur tout son corps. Son corps d'ailleurs, qui reagissait très naturellement au fait d'être aussi proche de celui de la jeune femme. Ils en avaient envie touts les deux, c'etait evident. Les frissons sur la peau de Reiko ne mentaient pas. Mais tant de choses se bousculaient dans sa tête! Lui qui ne voulait pas s'attacher, après une telle chose, la laisserai tomber assurément. Et elle, selon ses principes, après un tel echange, abandonnait toujours l'homme qui avait partagé son intimité.

Sa main monta doucement vers le visage de Kei, et elle lui sourit. Peut être etait ce seulement cela leur destin. Passer une nuit ensembles et ne plus jamais se revoir. Cette pensée fit couler une larme sur la joue de Rei, qui espera que son amant prendrait ca pour une simple goutte d'eau. Puis elle l'embrassa de nouveau, avec toute la tendresse qui etait en elle, tout en entourant sa nuque de ses bras. C'etait cela sa reponse, si il en attendait une. Elle voulait profiter de l'instant présent tant qu'il en etait temps, même si les évenement suivants lui dechireraient le coeur.

Mais...A quoi pensait t'elle? Le coeur? Elle n'avait jamais eut de coeur. Pourquoi se posait t'elle tant de questions? Si elle commencait un tant soit peu à avoir des sentiments humains, elle ne serait plus jamais la même. Elle finirait comme les autres, soumise, résignée sous le siège des hommes.

Mais l'instant n'etait plus aux doutes. Elle se recula, quittant ses lèvres si douces qui pouvaient être à la fois tendres et sauvages. Sa main glissa, traçant un sillage entre sa nuque, puis son torse ou elle taquina un de ses tétons du bout des doigts, puis sa main continua sa course et contourna sa taille pour finir plaquée sur son fessier.
Elle lui lanca un regard de défi. Allait t'il être doux? Ou bien lui montrer de nouveau son côté impitoyable. Elle n'en savait rien, pour le moment, son seul plaisir etait de le sentir dans ses bras et de voir ce regard fievreux, presque impatient.

Ses bras autour de son cou, ses lèvres de retour sur les siennes ... il semblait donc que Reiko ne lui abimerait pas la tête aujourd'hui ! Keigo se laissa aller au contact si délicieux de la jeune femme et en même temps qu'il poursuivait son baiser, il passa le pouce sur sa joue pour bien lui faire comprendre qu'il avait remarqué ses larmes. Il ne voulait même pas la faire pleurer et elle le faisait quand même ; décidement elle lui aurait tout fait celle-ci ...

Et puis qu'allait-il se passer maintenant ? Se quitteraient-ils au bout de juste ça ? Au terme d'un simple échange corporel parceque si pour certains cela marquait un commencement pour eux en revanche ça le terminait ? C'était des principes qu'ils s'obstinaient à suivre parcequ'ils étaient simplement comme ça ... Trop fier d'être ce qu'ils étaient sans doute !

Quand elle osa quelque gestes sur sa personne, Keigo commença a ne plus voir les choses de la même façon ; d'accord il la voulait mais pas comme ça ! Du moins, pas juste pour du sexe ! C'était contraire à lui même de ne vouloir qu'un corps en oubliant l'esprit de son propriétaire et là, c'était ce qu'il s'appretait à faire ; alors il secoua la tête. Il avait saisit une chose, importante et il se devait de la mettre en oeuvre maintenant qu'il venait d'en prendre conscience ! Aujourd'hui ou jamais !

Alors il coupa l'eau et alla chercher deux peignoirs dans son casier à lui car il avait toujours ça pour juste aprés la douche et il ne les prétait pas d'ordinaire. En laissant un plié sur son bras il ouvrit l'autre et en habilla la jeune femme avant de lui embrasser le front.

_ Pas ici Reiko-san ! Si nous devons ne faire qu'un alors ça ne sera pas dans un lieu si banal vous méritez autre chose et de plus je ne veux pas prendre ça avec vous à la légére vous saisissez ?

Passant le manteau d'éponge à son tour, il en ferma la ceinture et entoura la taille de la demoiselle d'un bras.

_ On ne se quitte pas d'accord ? Dîtes, vous vous sentiriez d'humeur assez audacieuse pour tromper la vigilence du gardien et me rejoindre en dehors d'Ura cette nuit ? Je vous emmène diner dehors et vous fait une surprise si vous décidez de me suivre ... Je ne dis pas que c'est sans risque mais bon ; j'y tiens ! Faites-vous encore plus belle que vous l'êtes et on se retrouve à neuf heures devant le parc Shizen ... Tentée ? Je vous offre les étoiles et bien plus si vous accéptez de rejoindre l'homme que je suis !

Quand il posa son pouce sur sa joue, exactement là ou avait coulé ses larmes, Reiko comprit que le jeune homme avait remarqué qu'elle pleurait. Elle se sentit un peu honteuse, elle si froide d'habitude se sentait terriblement émue et un peu bête de laisser aller ainsi ses emotions. Mais ce n'etait pas vraiment important.

Ce qui importait, c'etait pourquoi tout à coup Kei-chan avait secoué la tête. Avait t'il changé d'avis? Il semblait bien, car le jeune homme, un air pensif sur le visage, coupa l'eau puis se dirigea vers les casiers. Un peu perdue, et encore un peu choquée, elle se dirigea vers lui, produisant un petit flic floc sur le sol dur et froid.Arrivée derrière lui, un peu frissonnante, elle le fixa, se demandant sincerement si il l'avait pardonnée.

"Kei...?"

Il se retourna, deux peignoirs blancs dans les mains. Il en ouvrit un face à la jeune femme, et Rei ne se fit pas prier. Elle enfila le peignoir puis se retourna vers lui. C'est lorsqu'il déposa un petit baiser sur son front qu'elle se sentit rassurée. Il ne lui en voulait plus. Mais alors...Pourquoi avoir cessé ainsi les ebats?

_ Pas ici Reiko-san ! Si nous devons ne faire qu'un alors ça ne sera pas dans un lieu si banal vous méritez autre chose et de plus je ne veux pas prendre ça avec vous à la légére vous saisissez ?

Ces mots l'etonnerent fortement, elle ne savait pas qu'en matière de sexe, Keigo pouvait être aussi attentionné. Elle pensait pourtant que tout se terminerait ainsi. Un peu tristement, certes, mais elle croyait réellement qu'aux yeux de Kei, elle n'etait qu'une simple proie. Comme lui etait la sienne. Quelle coincidence effrayante tout de même. Eux qui n'etaient pas du genre à s'attacher aux autres, commencaient à montrer quelques signes de faiblesse. Reiko pleurait, Keigo refusait de lui faire l'amour dans de telles conditions. C'etait le monde à l'envers...

Mais la jeune femme n'etait pas encore assez paisible pour reussir à comprendre pourquoi elle se conduisait ainsi depuis sa rencontre avec l'etudiant. Elle l'observa mettre son propre peignoir et cacher ainsi ses délicieuses courbes aux yeux de la lycéenne. Une petite moue un peu décue sur sa bouche, elle avait eut tout à coup l'envie taquine de derouler la ceinture pour agacer le jeune homme, mais elle n'en fit rien car ce dernier parla à nouveau.

_ On ne se quitte pas d'accord ? Dîtes, vous vous sentiriez d'humeur assez audacieuse pour tromper la vigilence du gardien et me rejoindre en dehors d'Ura cette nuit ? Je vous emmène diner dehors et vous fait une surprise si vous décidez de me suivre ... Je ne dis pas que c'est sans risque mais bon ; j'y tiens ! Faites-vous encore plus belle que vous l'êtes et on se retrouve à neuf heures devant le parc Shizen ... Tentée ? Je vous offre les étoiles et bien plus si vous accéptez de rejoindre l'homme que je suis !

Rei resta bouche bée. Fuite? Diner? Ambiance romantique? Personne, aucun des hommes qu'elle avait connu ne lui avait jamais proposé ce genre de choses. Ca semblait si...Intime, personnel. Ce genre de situation tendait à rapprocher les deux jeunes gens, et bizarrement, celà ne gèna nullement Rei, qui se sentait traitée comme une princesse, alors qu'elle etait loin d'être une gentille fille. Elle imagina déjà le diner, tous deux là, yeux dans les yeux. Ca ressemblait plus à une escapade amoureuse qu'à autre chose. Ca plaisait à la jeune femme, et ses propres pensées l'effrayerent.

Elle remarqua qu'elle n'avait toujours pas fermé sa ceinture et le fit donc, tout en essayant de reprendre une expression neutre. Elle devait avoir l'air terriblement pathétique avec ses cheveux mouillés.

"Et bien...Pourquoi pas...Ca me semble être une idée assez farfelue, mais ca me va."

Ne sachant pas quoi rajouter d'autre, elle laissa le bras de l'homme enroulé autour de sa taille, puis posa sa tête sur ton torse un peu humide. Puis elle prononca quelques mots d'une petite voix douce.

"Kei...Je ne comprend pas. J'ai même moi même du mal à comprendre ce qui m'arrive mais...Pourquoi êtes vous si gentil avec moi? Vous n'aviez pourtant pas l'air d'être homme à vous preoccuper des details...Vous vivez pour vous même, pourquoi me donner un traitement privilégié?"

"Et bien...Pourquoi pas...Ca me semble être une idée assez farfelue, mais ca me va."

Il escquissa un sourire et lui déposa un nouveau baiser sur la tête. Il ne devait plus aller bien sans doute ... Ou alors c'était parceque ça faisait un moment qu'il n'avait pas fait couler le sang de quelqu'un que maintenant il était plus ou moins calme ? Non, ce n'était pas ça du tout ! Parcequ'il était persuadé que si dans les secondes qui suivaient Nabaishi avait pointé le bout de son nez ça aurait été un véritale carnage et que de surcroit lui il n'aurait pas hésiter à le prendre dans les douches et pas de la façon la plus douce qui soit ! Non c'était elle ! Elle et seulement elle qui le rendait comme ça et il ne comprenait pas encore que c'était simplement le début de l'amour ; sauf que pour lui qui n'avait jamasi ne serait-ce qu'imaginer ce sentiment il n'était pas prêt de le comprendre. Seulement Keigo savait qu'il ne voulait pas la perdre pour toujours, ne plus la voir, ne plus la toucher ; non il ne voulait pas ça et c'était bien lui de ne pas vouloir lâcher ce à quoi il tenait un minimum ... Bien qu'il se soit lassé de tout depuis son enfance, Keigo cherchait sans arrêt la nouveauté, une raison qui faisait la lumière sur cette perpetuelle envie de changement. Mais bon ...

"Kei...Je ne comprend pas. J'ai même moi même du mal à comprendre ce qui m'arrive mais...Pourquoi êtes vous si gentil avec moi? Vous n'aviez pourtant pas l'air d'être homme à vous preoccuper des details...Vous vivez pour vous même, pourquoi me donner un traitement privilégié?"

Il soupira et la lâcha en se frottant la nuque.

_ Et bien ... En fait c'est une trés bonne question Reiko-san ! Je ne saurai l'éxpliquer ; mais, comment dire ... Je ne m'attache à rien et pourtant ne peux pas me résoudre à vous laisser. J'ai connu des dizaines de femmes et pourtant j'ai l'impression qu'avec vous je n'en connais plus aucune tant vous êtes différente. On m'a parfois défié quand on avait assez de courage mais jamais on ne m'a vu sous mon vrai jour, accepté et provoqué de surcroit ! Que dire d'autre ? Je ne sais vraiment pas ! Je suis mauvais jusqu'à l'os et je l'assume parfaitement cependant vous n'en semblez pas gênée et au contraire vous jouez au chat et à la souris avec moi ; ça semble tellement iréel ... Vous me ressemblez d'un sens et pourtant êtes mon total opposé c'est vraiment étrange. Et maintenant que je vous connais je crois que toute la gente féminine va me sembler d'un fade ...

C'était tellement rare qu'il se dévoile comme ça de lui même ! Seuls ses plus grands adversaires avaient eu droit à ses propres jugements quand il leur cassait un membre mais là il avait simplement dit ça à une femme qui ... Qui quoi d'abord ?
Il lui jetta un regard curieux, penchant doucement la tête sur le côté comme pour mieux la voir.
C'était ça en fait ... Depuis le début ce n'était pas lui qui menait la danse de leur rencontre ! C'était elle qui le tenait à bout de bras et qui l'avait fait réagir sans qu'il ne puisse ne serait-ce que vouloir faire autrement et il ne s'en rendait compte que maintenant ! Décidement ; bon c'était vrai qu'il avait tout de même fait ce qu'il voulait mais sur certaines choses, comme tout à l'heure dans la salle de sport c'était elle même qui l'avait réveillé et maintenant Keigo était persuadé qu'elle n'attendait que ça !

Un nouvel éclat de rire lui echappa pendant quelques secondes et quand il eut terminé, le jeune homme se pencha sur Reiko pour l'embrasser au coin des lèvres. Qu'elle femme étonnante il avait trouvé là ! Et maintenant il savait parfaitement quoi faire ! C'était fou et il ne comprenait pas vraiment pourquoi il allait le faire, seulement ce n'était plus son sadisme qui parlait ni même son cerveau ; c'était peut-être bien son coeur pour le toute première fois et la sensation quoi que différente n'en était pas moins agréable en son sens ! Et même si cela ne changerait iren à sa nature profonde, avec "ça" en plus il n'en serait que plus fort et grandit !

_ Bien Reiko-san ! Nous nous retrouvons donc au parc ce soir ! Je vous y attendrait et j'espére vous trouver avec une jolie tenue car c'est une soirée spéciale et nous sortons diner rien que vous et moi donc ... Je vous laisse libre pour maintenant ; rhabillons nous et rentrons au dortoire pour nous préparer et faire ce qu'il nous reste à faire d'ici là car ma chére ; il est déjà quatre heures passées !

Une fois rhabillés et sêchés au mieu, tout deux quittèrent donc la salle et Keigo déplia un parapluie trouvé dans le club pour les reconduire au sec jusqu'aux dortoires. Une fois là-bas, il laissa la demoiselle devant le batiment des filles et lui l'embrassa tendrement avant de sourire.

_ A ce soir alors ! Trouvez quelqu'un pour vous couvrir au besoin ! Ca doit bien se trouver les gens encore à peu prés aimable non ? Bye Rei-chan !

Tout sourire, il lui fit signe de la main et s'éloigna d'un pas de chat jusqu'au batiment reservé aux garçons. En tournant à l'angle du dortoir où il venait de déposer Reiko, il leva la tête et rencontra le regard d'une fille accoudée au balcon malgré la pluie. Des yeux noirs comme les siens, emprumt d'une folie glacée, enfouie et profonde, qui le fit élargir son sourire d'un air mauvais. Cette fille lui ressemblait à Nabaishi, et il aurait vonlontier était passé ses nerfs sur elle à la seconde. Et bien que ce visage de poupée était tout ce qu'il y avait de plus séduisant, imaginer cette tête en sang sur le sol l'aurait bientôt rendu euphorique.
Mais voilà, aujourd'hui le monde semblait tourner avec le mot imprévu et il leva un sourcil éttonné avant de sa dissimuler derrière un arbre pour appercevoir Reiko venir parler à cette même fille.
Ha flute alors ! Dire qu'il venait de trouver un jouet pour appaiser sa colère en attendant de faire la peau au véritable objet de sa haine, voilà que ce même jouet semblait connaitre Reiko ... Bah ce que Reiko ne savait pas ne pouvait pas lui faire tort ; et si on retrouvait cette fille écartelée un beau matin il n'aurait qu'à faire semblant de rien. Parceque une personne pour le défier comme Nabaishi lui même c'était bien suffisant ; pas question d'en laisser une seconde courir dans la nature, avec le même regard que lui de surcroit ! Ne manquait plus que si ça tombe ces deux là ce connaissaient et là c'était la fin de tout !

Bah ... Un petit meurtre aprés la superbe nuit qu'il allait passer et sa vie serait comblée, enfin presque ...

» Maeda Reiko
» Special night [Keigo-Reiko]
» Special night suite [Reiko][X]