Special night suite [Reiko][X]

_ Reiko ... Ce n'est pas bien ça ma belle ! On n'allume pas un feu pour le laisser mourir au vent ; vous jouez trés bien c'est un fait mais attention je peux en faire autant !

Effectivement, il l'avait retenue entre ses bras et lui faisait subir à nouveaux de doux supplices. Ses caresses sur ses seins lui firent pousser des petits gémissements qu'elle tenta de retenir en vain, décidemment, il savait jouer autant avec ses mains qu'avec sa bouche. Puis il arrêta un instant ce délicieux petit supplice et la regarda dans les yeux, toujours avec ce petit sourire en coin qu'elle aimait voir. Il semblait à la fois tiraillé entre ses manières de gentleman et de démon aux intentions peu louables.

Puis il lui demanda si elle préfèrait rester ainsi avec lui dans le bain ou l'accompagner sur le lit. Elle avait toujours rêvé de dormir sur un lit à baldaquin, et dormir était un bien grand mot vu ce qui les attendait. Ce serait certainement une nuit mouvementée et c'était peu dire. Elle regarda son amant, lui rendant son sourire, toujours collée à lui.

"Et bien...J'avoue que je prefererai aller rejoindre le lit...Il m'a l'air tout de même bien confortable."

Elle aurait voulu que Kei aussi lui dise ce qu'il souhaitait, mais apparemment, le jeune homme ecoutait les moindres désirs de sa fiançée et se vouait à ses choix. Un peu particulier pour un homme qui avait tendance à être rebelle. Mais il voulait combler Reiko, et c'est ce qui prouvait que depuis le début, il était profondément sincère. Ainsi, la jeune femme quitta un peu à contrecoeur ses bras rassurants et sortit de la baignoire, cachant de nouveau ses formes sous la serviette blanche qu'il lui avait enlevée plus tôt. Elle dénoua ses cheveux, qui glisserent en cascade dans son dos, sur sa peau douce.

Comme celà, elle avait l'air bien plus sauvage, ce qui faisait ressortir son petit côté rebelle. Elle attrappa une grande serviette et la tendit à Keigo, comme pour l'inciter à sortir à son tour. Ceci fait, elle retourna à la chambre et s'avanca vers la fenêtre. Elle posa son front sur la vitre glaçée et observa avec un air rêveur la vue lumineuse. Tout semblait si calme, si paisible. C'était une nuit parfaite oui, elle avait la meilleure des compagnies, l'ambiance était quasiment iréelle, avec ses bougies, ce lit qui n'attendait qu'eux. C'était comme si tout se réalisait, tous les rêves de bonheur de Reiko. Avoir enfin la paix, même si ce n'était que le temps d'une nuit, car le lendemain, tout serait différend. Bien sur, il serait toujours à ses côtés mais...La vie reprendrait son cours.

Elle entendit son aimé sortir enfin de la salle de bains, mais ne bougea pas. Elle était comme préssée de l'avoir au plus près d'elle, mais aussi un peu stressée. Après tout, cela faisait bien un an et quasiment jour pour jour qu'elle n'avait pas donné son corps. Ca la rendait d'autant plus sous pression, comme une jeune fille un peu reservée lors de sa premiere fois. Les bras croisés, elle ressera un peu la serviette autour d'elle, comme si le froid venait mordre sa peau. Certes, il faisait moins bon dans cette pièce que dans l'autre, mais bientôt des bras rassurants viendraient la réchauffer.

"Et bien...J'avoue que je prefererai aller rejoindre le lit...Il m'a l'air tout de même bien confortable."

_ Soit allons y dans ce cas !

Il laissa la jeune femme sortir et la regarda le temps qu'elle s'enroule dans cette serviette qui, décidement n'avait rien à faire là, et se leva à son tour quand elle lui en présenta une.

_ Merci ...

Que c'était véxant de devoir patienter comme ça ... Mais en même temps cela serait un vrai plaisir au final ; et Keigo lui même ne savait pas d'où il tirait cette envie de vite l'entourner de ses bras. Il devenait sentimental ça n'allait pas ça ! Enfin ... Il pouvait bien faire une exeption, au moins pour ce soir ...

Il rejoignit la chambre et se glissa dans le dos de son amante, entourant sa taille de ses bras et posant son menton dans le cou de la jeune femme.

_ Bon ; on y va dans ce lit chére amie ?

Il la lâcha, et laissa sa servitte tomber à côté du lit avant de s'allonger sous la couette, la tête appuyée sur la main et un sourire des plus enjoleur. Maintenant il ne manquait plus qu'elle ...

Elle ne s'était pas trompée, il l'avait rejointe aussi vite, l'entourant de ses bras et lui disant quelques mots. La jeune femme frissona à ce simple contact.

_ Bon ; on y va dans ce lit chére amie ?

Elle sourit, et le laissa aller en premier dans le lit accueillant. Quand elle se retourna, il était là, nu sous la couette, et la regardait. Elle s'approcha lentement, très lentement, comme pour le faire languir encore un peu plus. Elle jouait à un jeu dangereux certes, mais elle voulait qu'ils se souviennent de cette nuit. Arrivée face à lui, elle laissa sa serviette retomber à terre, de nouveau nue sous les yeux gourmant de Kei. Il n'avait pas l'air stressé pour le moins du monde, il semblait surtout impatient. Elle resta quelques secondes ainsi, puis s'engouffra à son tour dans les couvertures, dans la même position que son amant.

Sauf qu'elle posa une main sur sa joue et l'embrassa avec toute la tendresse dont elle était capable. Elle l'aimait, vraiment, et son corps avait besoin de lui. Ce serait surement le premier qui aurait droit à un abandon et une soumission totale de sa part. Oui, elle le laisserait faire ce qu'il veux d'elle, sans pour autant le laisser tout faire. Elle prendrait soin de lui.

"Kei..."

Les mots n'étaient plus de rigueur, elle se colla completement à lui, ses seins contre son torse, et ses jambes qui s'accrocherent aux siennes. Ses lèvres glisserent dans son cou, tandis que ses mains lui offraient de savantes caresses, de son torse musclé à son visage d'ange. Elle prononca quelques mots dans un souffle.

"Je suis à vous..."

"Kei..."

_ Hum ?

"Je suis à vous..."

_ Mais j'espére bien ...

Un lit, des bougies, la femme la plus à même de le comprendre qu'il ait jamais trouvé et le tout pour cette nuit. Demain tout serait différent et ils redeviendraient des lycéens ordinaire. Enfin ; ordinaires le mot était mal choisit mais dans Ura beaucoup de gens dans leur genre se cotoyaient donc ; ils n'étaient pas si étrange dans cette batîsse de fous ...

Keigo avait des tas d'idées ; mais en fait, les femmes étaient de simples jouet sous ses mains, il voulait autre chose ; autre chose d'autrement plus ... Exitant ...

Alors il saisit sa compagne par la taille et la fit passer au dessus de lui, restant allongé de tout son long pour contempler le vue magnifique de cette sirène à la peau encore humide du bain.
Il plaqua ses mains plus bas, les pouces appuyés contre l'aine de son amante et un sourire à la bouche.

_ Reiko-san ... Je vous lance un défi ! Aucune femme ne m'a fait plier mais j'aime à croire que vous en serez capable ; pour l'ouverture du bal je vous laisse mener la danse ! Ne vous en faites pas ; la nuit est longue et je ne compte pas vous laisser dormir de si tôt ! Alors ? Vous tentez votre chance ?

Phrase dite tandis que les mains s'affairaient à caresser tout ce qui passait dessous bien entendu ...

Elle se sentit soulevée et compris bien vite ce qu'il voulait.

_ Reiko-san ... Je vous lance un défi ! Aucune femme ne m'a fait plier mais j'aime à croire que vous en serez capable ; pour l'ouverture du bal je vous laisse mener la danse ! Ne vous en faites pas ; la nuit est longue et je ne compte pas vous laisser dormir de si tôt ! Alors ? Vous tentez votre chance ?

Alors, c'était ainsi? Son cher fiançé voulait qu'elle mène la danse, très bien. Mais d'abord, il apprendrait à ses dépends qu'on ne laisse pas Maeda Reiko aux commandes. A moins d'avoir envie de devenir complètement fou ou d'avoir une patience à toute épreuve. Les mains de Keigo vinrent titiller la partie la plus sensible du corps de la demoiselle, elle apprécia ses caresses un court instant, puis mit son plan d'attaque à execution.

A califourchon sur lui donc, elle visita son cou, ou elle déposa plusieurs petit bisou, tout en caressant sensuellement ses cheveux. Puis glissa avec legereté vers son torse, plus précisément ses tetons, qu'elle mordillait, puis lèchait avec gourmandise, tout en ne quittant pas des yeux son aimé. Ses mains se frayaient un chemin, dévalant la peau douce avec impatience. Puis elle descendit plus bas, bien plus bas, effleurant le nombril de sa langue, tandis que ses mains s'attardaient sur ses cuisses. Puis le visage de Rei disparut du champ de vision du jeune homme, ces cheveux cachaient toutes les choses qu'elle était en train de lui faire subir. Mais à ses reactions, elle comprit tout à fait qu'il appréciait. Elle le dévorait tout cru, tout simplement, de la façon la plus coquine qui soit. Peu de temps après, elle remontait lentement vers la bouche de Kei et y déposa un baiser brûlant. C'était pire que de la provocation.

"Je suppose que je mène assez bien mon défi, n'est ce pas?"

Sur ces mots, elle prit le membre de Kei entre ses mains, ne cessant pas ses va et viens qui finiraient bien par ne plus être supportable. De plus, elle le frottait, l'effleurait contre sa propre intimité. Pour en rajouter un peu plus à la torture, elle se penchait, susurrant de petits gémissements à son oreille...

Il ne s'était pas trompé ; il avait dans les bras une vraie femme qui connaissait son propre corps et le corps des hommes, et cette même femme serait un jour, dans pas si longtemps d'ailleurs, la sienne. Et Keigo en était on ne peut plus ravi. Cette façon qu'elle avait d'allier la lenteur et la provocation aurait été pour n'importe quel représentant de la gente masculine une vraie torture là où pour Keigo à ce moment, c'était un vrai plaisir.
Ses muscles se contractaient à lui en faire mal, sa respiration s'accélérait bien qu'il veuille la contenir volontairement et tout son corps répondait à l'appel pour le moins entendu de la jeune femme s'affairant ainsi sans honte ni retenue.

Il n'en perdait pas une miette, ç'aurait été un crime de fermer les yeux sur une si jolie vue, vraiment il savourait ce spectacle donné sur son propre corps commes'il assistait à la plus belle des représentations scénique au monde ; et hors de question qu'il n'y ait qu'un round à cette nuit ! Surement pas !

Quand elle prit l'initiative de s'occuper de sa virilité, le jeune homme ne pû réprimer un sourire presque pervers ; les femmes étaient toujours hésitantes à l'idée de l'aborder par là. Etait-il si bien proportionné ? Ca seul lui et maintenant Reiko le savait mais il était bien vrai que ses conquêtes avaient toujours vécu une expérience inoubliable avec lui ...

Reiko remonta lui accorder une baiser, le ravissant encore de sa voix si claire et pleine d'envie.

"Je suppose que je mène assez bien mon défi, n'est ce pas?"

Il lui passa les doigts sur la joue, descendant jusqu'à ses lèvres qu'il toucha à peine ; finissant par repousser les longs cheveux noirs de la lycéenne derrière ses épaules. Toujours un sourire pour illuminer ce visage aux expressions si insondables ; mais pourtant, ce sourire était doux pour Reiko.

_ A la perfection même ! Je me laisserais bien faire pour une fois ; c'est que ma fiançée est une experte dirait-on ; pourquoi ne pas en profiter ?

Mais les prémiminaires avaient assez durés ; depuis el temps qu'ils se désiraient et se chauffaient mutuellement ne serait-ce que par un regard, Keigo estima qu'il pouvait au moins enclancher la phase suivante. Avec un regard des plus appuyé dans celui de son amante, il la fit se redresser et s'asseoire correctement sur lui ; puis juste aprés un sourire, celui-ci bien clair, le lycéen pénétra en elle avec une lenteur vraiment insupportable à tel point que même lui lâcha un gémissement rauque, comme trahi par sa propre voix. L'avantage de la position était surement qu'ainsi, Keigo avait bien vite trouvé l'angle idéal pour faire résonner de plaisir la voix de sa compagne dans la pièce. Et il jubilait à cette idée.

Les mains sur les cuisses de Reiko, il lui décocha un petit clin d'oeil et sembla la provoquer de nouveau, usant de sa main droite pour se redresser un peu et lui voler un baiser enflamé.
Puis il se laissa retomber sur l'oreiller.

_ A votre tour Reiko ... Je suis impatient de voir l'experte à l'oeuvre et d'avantage puisque c'est sur ma personne !

_ A la perfection même ! Je me laisserais bien faire pour une fois ; c'est que ma fiançée est une experte dirait-on ; pourquoi ne pas en profiter ?

A ces mots, il vint enfin en elle, lentement, si lentement qu'il en poussa un gémissement qui fit frémir touts les sens de Reiko. Il était à elle, cette nuit, et elle espérait bien pour toutes les autres nuits de sa vie. Elle aimait tant le sentir ainsi, comme ca. Certes, il avait surement déjà fait l'amour à un grand nombre de demoiselles, mais l'avait t'il déjà fait ainsi, avec tant de tendresse et d'ardeur dans les yeux?

_ A votre tour Reiko ... Je suis impatient de voir l'experte à l'oeuvre et d'avantage puisque c'est sur ma personne !

Et bien, si son défi était d'essayer de le faire mourir de plaisir, alors très bien, elle s'attelerait à la tâche avec toute la passion qui dormait en elle depuis trop longtemps. Il l'embrassa, puis reposa sa tête sur le grand oreiller de plumes, comme spectateur des évenements. Alors elle entama un lent et délicieux va et viens, prit la main de Kei qui était posée sur sa cuisse et mit un de ses doigts dans sa bouche, le suçotant avec un regard des plus équivoques.

Elle tentait de retenir ses gémissements qui voulaient sortir de sa gorge, mais là encore, elle ne voulait pas montrer tout de suite ce qu'elle ressentait, elle voulait d'abord l'entendre lui, et voir si il était capable par la suite de se venger et de la faire crier. Ils jouaient tous les deux à un jeu dangereux, mais terriblement excitant. Reiko relacha la main qu'elle avait littéralement "mangée" puis posa ses deux mains sur le torse brûlant de son aimé. Prenant legerement appui sans lui faire mal. Elle laissait de temps en temps partir sa tête en arrière, cachant le rouge qui lui montait aux joues. Dans le silence de la pièce, on n'entendait plus que les soupirs, et le souffle court des deux amants.

Puis, elle décida de changer de tactique, et mit ses mains en haut des épaules de Kei. Le visage tout près du sien, ses seins effleurant sa peau, elle créait une sorte de pesanteur entre les deux corps. Elle ondulait sur lui, allant au bout des choses, le faisant revenir en elle de façon plus poussée, plus violente. Son souffle dans le cou de Kei, elle se mordit la lèvre inférieure pour ne pas crier, aggrippant l'oreiller avec force. Elle avait tant besoin de lui, besoin de ses bras, de sentir qu'il la voulait et la garderait pour toujours ainsi.

"Kei...Je..."

Elle ne put finir sa phrase, car un pic insoutenable vint lui arracher un gémissement, qui se perdit dans les cheveux de son prince. Elle continuait à accelerer la cadence et mordillait son épaule, pour empêcher quoi que ce soit de sonore de ressortir de sa propre bouche. Jamais elle n'avait ressenti cela. L'impression de voler, d'être dans un autre monde. A la fois dominatrice et dominée, car malgré le fait qu'elle menait avec perfection ce petit manège, elle ne contrôlait plus son corps, ni ces frissons qui mélangeaient le chaud et le froid et la rendaient completement folle. Elle cessa de le mordre, et vint prendre sa bouche, caressant sa joue au passage. Son regard n'était plus le même, il était petillant, presque hypnotique.

Le regard si brulant de sa belle figé dans le sien était tellement invitant ; tellement plein d'un désir encore trop inassouvit, elle attendait quelque chose de lui Keigo le sentait. Comme il sentait qu'elle aurait du mal à continuer à ce rythme ; la position pour le moins éxitante et ses mouvements semblant la paralyser à moitié. Elle approchait de l'extase. Keigo la serra dans ses bras et lui déposa un baiser sur la joue avant de caresser sa nuque.

_ Ne bougez plus ; je prends le relais !

Sans se retirer d'elle, il la fit basculer sur le dos, prenant le dessus sur la jeune femme. Il prit son visage entre ses mains et l'embrassa, écartant les cheveux du front de la belle. Dire qu'il allait passer sa vie future avec elle ; c'était un vrai rêve. Enfin il avait trouvé une personne qui n'attendait pas qu'une relation d'une nuit avec lui, qui ne se sauverait pas dés que sa folie reviendrait ; qui l'accepterait ... Ha ! Voilà qu'il devenait fleur bleue maintenant !!! Mais ça avait du bon ce soir ; et il sentait le plaisir couler dans ses veines pour le pousser à accélérer ses mouvement de va et viens en la jeune femme ; soupirant contre son cou.

Entrelaçant ses doigts à ceux de sons amante, il partit l'embrasser de nouveau et joua maintenant sur la profondeur des accoups qu'il donnait ; gémissant en coeur avec Reiko. Elle n'aurait pas sû tenir ce rythme dans leur position initiale ; mais lui connaissait ses limites et il voulait tout lui donner à son tour. Au fond de sa tête, il ne se souvint pas s'être protégé mais c'était un plaisir partagé, tant pis s'il prenaient un risque ; enfin, ils ne faisaient que ça depuis leur rencontre en fait ; mais de toute façon, Keigo voulait tout lui donner ! Tout ce qui faisait que Keigo était son futur mari et un homme aimant ...
_ Reiko ...

Sa voix était douce mais cassée par les abords de la jouissance et il enlaça son amante en l'embrassant ; sentant les mains de cette dernière se crisper sur son dos. Le jeune homme hurla pour la première fois le nom de la femme qu'il avait dans les bras, et se libéra en elle sans cesser de l'embrasser ; lui faisaint comprendre qu'il pouvait parfaitement continuer encore et encore ... Jusqu'au lendemain ...
En fait, pour lui qui n'usait jamais d'acune attention, c'était vraiment étrange de se laisser aller ainsi mais là il avait simplement voulu tout lui offrir ; et si elle lui avait demandé la lune ; vraiment il aurait bien aimé lui donner ce soir là ...

Lendemain

Il ouvrit les yeux ; dérangé par ce foutu soleil qui vint lui piquer le visage. Alors Keigo bailla et regarda Reiko, lovée dans ses bras, et le visage niché contre sa poitrine. Comme elle était belle ainsi, au naturel, sans aucun artifice. Reiko lui avait semblé belle dés qu'elle lui était tombée dans les bras, un ange descendu du ciel ; et maintenant, à son doigt brillait un symbole qui bien qu'encore incertain avait tout de même beaucoup de sens ; et bien que quelques mois voir quelques semaines en arrière, le jeune homme n'aurait jamais envisagé telle situation, maintenant il imaginait déjà la suite ; une vie de couple et quel couple ! Ils allaient faire des ravages de l'autre côté !

Elle bougea un peu et Keigo sourit; lui carressant tendrement les cheveux. De toute façon ils avaient cours, donc ils allaient bien devoir se lever à un moment ou à un autre ...

_ Reiko ? On se réveille ?

_ Ne bougez plus ; je prends le relais !

Ainsi, il l'avait faite basculer sur le côté, sans rompre le contact charnel qui les unissait. Non pas que Reiko soit déjà fatigué mais, entre les bras de Keigo, elle se sentait terriblement bien. Comme si le fait qu'il soit ainsi sur elle la rassurait. Il était le seul à la faire se sentir femme. Et c'était bien ce qui faisait le pourquoi du comment elle avait accepté d'être sa future femme. Même si elle avait encore du mal à realiser. Elle qui se sentait stressée il y a quelques instants...Finalement la tendresse de ses premiers ebats avaient calmé ses peurs. Tout ce qui comptait à l'instant même, c'était le corps de son aimé contre le sien. Cette chaleur indescriptible lorsqu'il ne faisaient qu'un. Ils s'étaient crées un monde à eux, un peu difficile à comprendre, mais après tout, ce n'était pas ce qu'ils cherchaient.

_ Reiko ...

"Mon ange..."

Elle avait agrippé ses jambes à ses hanches, lui permettant d'amplifier le mouvement, l'invitant à continuer ses va et vients qui peu à peu, l'emmenaient près, très près de l'extase. Mais elle ne restait pas passive, elle embrassait tout son visage, caressait son dos, le griffait même lorsque les pics de plaisir s'insunaient en elle. Elle n'était pas bien loin du paradis que lui promettait Keigo, et c'est lorsqu'elle sentit son souffle s'accelerer et ses gestes devenir bien plus passionnés encore, qu'elle comprit qu'ils étaient touts deux à bouts. Ce fut comme une explosion, une flamme ardente qui s'allume et ne veux pas s'eteindre. Un orgasme fulgurant que la demoiselle n'avait certainement jamais connu jusqu'ici. Elle se fichait bien d'avoir crié, au moins, elle lui donnait toutes les preuves de son amour. L'un sur l'autre, épuisés, ils n'etaient finalement que cendres. Mais le feu pouvait renaître et ca, rien qu'en se regardant, ils l'avaient bien compris. La nuit allait être longue et savoureuse...

Lendemain

_ Reiko ? On se réveille ?

Elle eut un peu de mal à hémerger. Elle était tellement bien là...Un petit sourire se dessina sur ses lèvres mais elle n'ouvrit pas tout de suite les yeux. Elle prefera tatonner avec ses mains le corps près d'elle. Non, elle n'avait pas rêvé, il était bien là, et c'était sa voix qui la priait d'ouvrir enfin les yeux.

"Miaou..."

Oui, elle miaulait. Ca lui arrivait souvent quand elle était boudeuse, faignante ou bien carrément heureuse. Et là, c'etait le cas. Elle se sentait si bien dans ces draps chauds, entre les bras de celui qui l'avait rendue dingue toute la nuit. D'ailleurs, elle ne savait plus vers quelle heure ils avaient rejoins morphée. Ils avaient certainement peu dormi. Quand elle ouvrit les yeux, elle regarda quelques secondes son aimé, passa la tête sous le drap et commenca à embrasser tout son torse, pour enfin en ressortir et emprisonner ses lèvres.

"Bien dormi?"

Nue, de nouveau à califourchon sur lui, elle s'étira comme un chat. Puis le fixa, un doigt sur la bouche.

"Hmmm...Flemme."

Elle se laissa retomber doucement sur lui et vint mordiller son cou. Elle aurait aimé rester ici, les cours, elle s'en fichait un peu, d'ailleurs, le soleil était déjà bien haut dans le ciel et ils devaient déjà être sacrément en retard. Taquine, elle se leva du lit et tira toute la couverture à elle, et tira la langue à Keigo. Elle savait bien qu'il était plus raisonnable qu'elle et qu'il finirait par lui dire d'aller s'habiller. D'ailleurs, elle aurait l'air idiote à revenir comme ca, en robe de princesse et en talons, les cheveux ebouriffés par une nuit agitée. Akina se douterait de ce qu'il s'etait passé. Ca la ferait peut être rire d'ailleurs, surtout lorsqu'elle verrait sa bague. Elle regarda le bijou d'un air nostalgique.

"Bien...Votre fiançée va prendre une douche..."

Elle avait dit ca sur un ton chantonnant et un regard complice, comme pour bien lui signifier que s'il lui venait l'envie de la rejoindre, elle ne le rejetterai pour rien au monde. Elle penetra dans la salle de bains vida l'eau du jacuzzi puis après s'être debarassée du drap, y rentra et commenca à se laver.

Décidement ... Les femmes alors ! Elle en avait eu toute la nuit et elle en redemandait cette chipie ! Mais en fait, Keigo était plus amusé qu'autre chose, et elle l'avait privé du drap le laissant nu au milieu du lit. La pudeur vous dites ? Ho non ... Keigo n'était pas pudique pour de sous alors ce n'était pas sa nudité qui allait le mettre mal à l'aise et en fait, il falalit se poser la question de sa voir ce qui le mettait mal à l'aise ce garçon ! Rien de connu à ce jour en fait ...

Il se leva et ouvrit en partit les rideaux, laissant la lumière chaude de l'astre du jour innonder son corps. (Ahem !u_u) Il s'étira, tigre majestueux tout juste sortit du sommeil et repoussa ses cheveux noirs vers l'arrière avant de tourner le dos à la fenêtre et de faire son apparition dans la salle de bain. Il s'observa dans le miroir en ayant au préalable jetté un oeil sur le corps de sa compagne et en se frottant la nuque, il sembla perplexe. Alors il se retourna et observe son dos dans la glace.

_ Je confirme trés chére tu es un chat ! Et tes griffes m'on laissé une signature dans le dos !

Il décida de la tutoiyer, aprés tout maintenant ils étaient un peu plus proche et il n'allait pas toujours lui parler comme à une demoiselle à peine rencontrer et finallement, quand on connaissait bien Keigo on pouvait se rendre compte qu'il respectait mieux les gens en les tutoiyant que le contraire ; car jouer la politesse était une de ses arcanes de manipulation et il ne se dévoilait pas totallement ainsi alors que là ; il se mettait à la hauteur de sa compagne et était lui, naturellement ; sans jouer à cacher le fond de son être.

Il la regarda de nouveau puis disparu lui sous la douche où trois sumo auraient sans peine pû tenir. Cette vitre en verre des plus impeccable devait offrir un beau spectacle à sa belle qui sortait de la baignoire et s'enroullait dans une serviette ; mais Keigo ne s'attarda pas trés longtemps. Il sortit, passant juste un peignoire qui trainait là et allant embrasser la jeune femme aux coin des lèvres.

_ Viens, il faut que je te donne quelque chose !

Il la prit par la main et sourit en arrivant dans la chambre, apparement sa demande avait été prise en compte et étée posées sur le lit fraichement refait. Le femme de chambre n'avait pas tardé au moins pour remettre un peu d'ordre. Et Il lança un eptit sourire à Reiko.

_ J'ai fais venir des vêtements de chez mon couturier pour toi ; tu ne pouvais pas repartir en robe du soir ; j'espére que ça fera ton bonheur ma belle. Prépare toi tranquillement moi je vais m'habiller vite fait !

Spoiler:

Il la grattifia d'un nouveau baiser et s'éclipsa une nouvelle foi à la salle de bain avec quelques vêtements réccupérée sur le dos d'un fauteuil.
Dix minutes plus tard, aprés avoir passé tout ça et s'être coiffé comme il fallait, Keigo réaparaissait et sourit à la jeune femme.

Spoiler:

_ On descend prendre le petit déjeuné ? Il n'est que dix heures aprés tout ... Les cours se feront sans nous ce matin !

_ Je confirme trés chére tu es un chat ! Et tes griffes m'on laissé une signature dans le dos !

Elle ne l'avait pas entendu rentrer dans la salle de bains, mais par contre, elle avait bien entendu sa voix. Ainsi, elle ouvrit legerement et regarda le dos de son aimé, effectivemenr griffé de part et d'autres. Elle referma et se mit à rire, d'un rire cristallin et plein de bonne humeur.

"Au moins, j'ai marqué mon territoire, ca empêchera peut être les donzelles de te courir après..."

Dit elle tout en sortant de la douche, et en s'enroulant dans une serviette. Elle lui vola un petit baiser tandis qu'il rentrait enfin de lui même dans la baignoire. Tiens, ils se tutoyaient maintenant. Après tout, leur relation avançait, et se vouvoyer encore n'aurait fait que les gêner. Elle remarqua encore une fois que décidemment, cet hôtel fournissait tous les accesssoires les plus pratique, car elle trouva un petit sèche cheveux et une brosse toute neuve. Ainsi, elle s'occupa de sa chevelure, la sèchant et la coiffant, tout en jetant quelques coups d'oeils gourmands à son homme, qu'on pouvait voir aisément à travers la vitre de verre coulissante. Un bonheur pour les yeux. Qui lui redonnait envie de le rejoindre de nouveau, mais Keigo ne tarda pas à sortir, s'enroulant dans un peignoir. Il la prit par main.

_ Viens, il faut que je te donne quelque chose !

Elle le suivit avec curiosité puis remarqua que la femme de chambre avait dû passer par là, s'occupant de changer les draps et de refaire le lit. Ils ne l'avaient pas entendue en tout cas. Elle regarda avec etonnement les vêtements pour femme posés sur le lit.

_ J'ai fais venir des vêtements de chez mon couturier pour toi ; tu ne pouvais pas repartir en robe du soir ; j'espére que ça fera ton bonheur ma belle. Prépare toi tranquillement moi je vais m'habiller vite fait !

Elle n'eut pas le temps de le remercier, qu'il était déjà reparti dans la salle de bains afin de s'habiller lui même. Decidemment, ce matin, c'etait une vraie pile electrique. Elle prit l'ensemble avec un petit sourire, puis s'habilla enfin. En plus d'être jolis, ils etaient confortables, et ca allait très bien à Reiko. Quand elle se retourna, Kei était déjà là, souriant et toujours aussi beau. Il n'avait pas tord en tout cas, tant pis pour les cours. Elle imaginait déjà son mot d'excuse...

"Une minute mon ange!"

Elle attrappa le sachet noir qui avait servi à transporter des nouvelles fringues, fila dans la salle de bains et y mit sa robe, ses talons et son sac. Puis repartit aussi vite rejoindre son fiançé qui l'attendait devant la porte. Elle le gratifia d'un doux baiser et d'un regard qui lui signifiait qu'elle le remerciait pour tout ce qu'il avait fait. Puis ils s'en allerent et redescendirent au rez de chaussée. Un membre du personnel les accompagna dans le coin restaurant de l'hôtel. Un grande salle plûtot classe, mais assez chaleureuse tout de même. Plusieurs tables étaient entreposées, et des gens déjeunaient déjà, discutant gaiement. Une odeur alléchante de café, de petits pains et de croissants envahissait la salle. C'était agreable, surtout au réveil. Les deux jeunes gens s'installerent à une table, près de la grande fenêtre.

"Et bien...Je crois qu'on ne m'aura jamais autant gatée."

Le serveur arriva alors avec un grand sourire, leur donna les cartes et prit congé.

La grande salle où on les avait installé pour le petit déjeuné était des plus ravissante et interieurement, Keigo se félicita d'avoir fait le tour des lieux avant de reserver, il n'aurait pas permit la moindre erreur aprés une si belle nuit. Le serveur leur donna les cartes et Reiko parla.
"Et bien...Je crois qu'on ne m'aura jamais autant gatée."

Keigo lâcha un petit rire et referma la carte avant de sourire à la jeune femme.

_ Tu le mérites, et puis je suis heureux d'avoir passé tout ces instants avec toi ; qui sait peut-être que plus tard, tu diras aux enfants : voyez comment votre père m'a fait son numéro de charme la première fois ! Et moi je me défendrais en répliquant à nos chéres têtes brunes que leur maman était un chat toutes griffes dehors !

Il en riait franchement au fond de lui et il arrivait à envisager autre chose que pourrir la vie du monde dans son avenir. Qui sait, peut-être une belle maison, une épouse magnifique, des enfants dont il s'occuperait et simplement autre chose que ce qui l'avait toujours porté depuis l'enfance ... Ho ce n'était qu'une simple idée ; Keigo ne changerait probablement jamais mais il pouvait au moins rajouter ces idées de famille à ses projets de devenir un grand tueur en plus d'un violoniste de renom. Il n'aurait pas de mal ; avec le talent dont il disposait en la matière ...

Quand le serveur revint, Keigo commanda et regarda par la fenêtre. Ils avaient vraiment passé un moment inoubliable dans cette suite ... Mais arriverait-il à en retrouver une aussi belle pour leur lune de miel ? Hum ... Il l'espérait !

Le café, l'assortiment de viennoiseries, confitures et beurre apporté, il purent enfin commencer ce petit déjeuner et Keigo soupira d'aise.

_ Et bien ... Je crois que maintenant le retour à Ura va nous renvoyer dans notre vie si ennuyeuse ; différence toutefois puisque maintenant vous êtes ma fiançée mais quand même ... Comparé à ce conte de fée cela va sembler vide.

Mais il trouverait de quoi s'occuper ! Et l'eclair de lucidité lui rappella qu'il avait quelqu'un à dépeucer aussi ; finallement il allait trouver un moyen de se divertir ... Mais par contre il devrait user de prudence avec sa proie. Reiko semblait visiblement tenir à cette fille qui l'avait couverte et le jeune homme devrait faire trés attention pour ne laisser aucun signe de son passage. La vision de sa fiançé avec cette même fille lui apparu, comme un contraste saisissant que de voir le jour et la nuit s'affronter. L'idée qu'un jour elle puisse convaincre Reiko que l'oublier pour un autre ou pour elle tout simplement car il ne connaissait guére les inclinaisons de sa victime, lui fit mal au ventre. Il devait s'en débarasser ! Et puis il avait trop l'impression de voir Nabaishi en elle alors qu'il tentait de tout faire pour faire taire cette obsession macabre pour le wampyr. Dés le retour à Ura il mettrait en place la chasse ...

Il reposa sa tasse dans la petite assiette et s'essuya la bouche avant de sourire.

_ Nous y allons ? Autant être de retour pour le déjeuner sinon on risque les ennuis ! Sans compter qu'il faudra bien trouver une excuse pour ce matin ! Humm ... Nuit de débauche ça se met sur un mot d'absence ?

[Reiko je te laisse poster une fois encore ici, aprés Keigo va aller retrouver sa chambre pour penser à ses plans machiavélique et tu pourras aller rejoindre Akina pour lui raconter ta soirée je posterais avec elle juste avant !^^]

_ Tu le mérites, et puis je suis heureux d'avoir passé tout ces instants avec toi ; qui sait peut-être que plus tard, tu diras aux enfants : voyez comment votre père m'a fait son numéro de charme la première fois ! Et moi je me défendrais en répliquant à nos chéres têtes brunes que leur maman était un chat toutes griffes dehors !

Des enfants...Venant de Keigo, cette phrase la surprit beaucoup. Même si de toute façon, il avait toujours été surprenant avec elle, dans tout ce qu'il disait, ou entreprenait. Elle se contenta de sourire, un peu génée. Elle eut quelques images dans la tête. Une maison, un mari, de beau enfants...Elle avait la sensation que sa vie s'était transformée en conte de fées en seulement deux jours.

Puis le serveur arriva et prit leur commande. Une fois le tout servi, ils dejeunerent tranquillement. Keigo avait l'air lui aussi pensif. Rei espera qu'il ne regrettait rien de ce qu'il avait fait hier. Même si ils avaient pris des décisions assez subites, elle était sure de ce qu'elle voulait avec lui. Pour la premiere fois de sa vie, elle pensait à un avenir auprès d'un homme. Mais arriverait t'il seulement à lui faire oublier son projet?

_ Et bien ... Je crois que maintenant le retour à Ura va nous renvoyer dans notre vie si ennuyeuse ; différence toutefois puisque maintenant vous êtes ma fiançée mais quand même ... Comparé à ce conte de fée cela va sembler vide.

Reiko le regarda droit dans les yeux, finit sa tasse de café chaud et parla enfin.

"Rien ne me semblera vide et ennuyeux tant que tu sera près de moi Kei."

Elle se tut, baissa la tête, surprise par ces propres mots. Pour une fois, elle exprimait un peu ce qu'elle ne cessait de crier en pensées. Tant pis, après tout, ce n'était pas une honte d'aimer. Seulement, est ce que son fiançé ressentait la même chose, elle n'en savait rien.

_ Nous y allons ? Autant être de retour pour le déjeuner sinon on risque les ennuis ! Sans compter qu'il faudra bien trouver une excuse pour ce matin ! Humm ... Nuit de débauche ça se met sur un mot d'absence ?

Elle rit, il lui fit oublier un peu ses interrogations. Elle se leva en même temps que lui, ils prirent leur affaires et quittèrent l'hôtel. Une fois dans la voiture qui les ramenait vers Ura, elle posa sa tête sur son épaule. Elle allait retrouver Akina et la remercier. Elle revenait à l'école en tant que fiançée...

"Nuit de rêve. C'est plus approprié pour le mot d'absence."

Ils descendirent enfin de voiture, et se laisserent devant le dortoir de Reiko, comme la derniere fois. Un dernier baiser et la demoiselle disparaissait dans les couloirs en direction de sa chambre.

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