Destin ou Hasard ? [Reiko][terminé][suite reféctoire]

Enfin le silence ...
Fondamentalement, Keigo n'aimait pas le boucan, parce qu'on y repérait rien et qu'on ne pouvait pas observer tranquillement quand il y avait trop de monde ! Bien qu'il aimait assez avoir des gens autour de lui pour se livrer à ses petites expériences psychologiques, le lycéen préférait se trouver en nombre réduit tant qu'à faire ... Alors il avait rejoint le parc. Il était midi, les trois quarts des élèves déjeunaient donc logiquement au réfectoire ou s'installaient sur les bancs bordant l'établissement avec un éventuel panier repas, voir quelque chose qu'ils avaient acheté aux distributeurs ... Keigo lui restait seul ; ce qui n'était pas un grand mal en soit d'ailleurs ! Il n'avait pour le moment repéré aucune personne digne d'intérêt dans sa classe ; personne qu'il aurait volontiers suivi un peu, embêté ou même tenté de plier à sa bonne volonté ... Alors pour l'heure, sa solitude lui allait très bien ...

Il marchait lentement au milieu du parc, la nature commençait à reprendre ses droits en ce début de printemps encore un peu frais et Keigo attendait toujours cette période de l'année avec impatience depuis qu'il avait entamé sa scolarité ... Il était toujours sincèrement impatient de retrouver cette ambiance si fourmillante d'émotions qu'offre une nouvelle année et en particulier ici à Ura ; on lui rouvrait son terrain de chasse en gros !

Il s'arrêta enfin et observa le paysage qui s'offrait à lui, un sourire aux lèvres. Tout enfant déjà la nature l'avait fasciné, ce devait être la seule chose qu'il ne chercherait jamais à dominer ou à comprendre, d'ailleurs, il la respectait trop il s'y sentait bien ! Il jouait si souvent dans l'immense jardin de la maison familiale qu'il ne voyait pas les heures tourner et c'était sa mère qui devait venir le retrouver en train de rêver quelque part entre deux buissons ... Cela semblait étrange compte tenu de son caractère si dominateur, mais c'était comme la musique ; jamais il n'exigerait quoi que ce soit de cet art comme de cette mystérieuse nature qui l'entourait ...

Les couleurs encore pastelles en raison de la saison étaient absolument charmantes et il n'aurait manqué au parc qu'une jolie vierge en robe blanche se promenant le long du ruisseau pour compléter cette peinture pour le moins douce et au total opposé de cette bâtisse du diable qui les accueillait ! Mais les contraires étaient fascinants ! Comme le rouge du sang tachant une peau blafarde ou encore l'encre de Chine maculant une feuille blanche ; c'était impressionnant de voir comme les contraires s'attirent et se complètent, une vie entière n'aurait sans doute pas suffit pour comprendre ça ...

Enfin, Keigo étira les bras devant lui et se laissa tomber dans l'herbe, la tête juste appuyée sur la racine de l'arbre qui lui accordait son ombre ... La lumière du soleil jouait entre ses feuilles et dansaient sur le visage du jeune homme qui ferma les yeux pour profiter de cet instant de méditation improvisé ... Il faudrait bien qu'il trouve un truc à se mettre sous la dent dans le sens où il ne pourrait pas rester indéfiniment sans user de ses dons et défauts sur quelqu'un ! C'était tout bonnement impensable ! Pas question de laisser ce lycée dans l'ignorance de sa personne pour la troisième année !

Quoiqu'il avait le temps ... Il avait bien remarqué une ou deux personnes qui semblaient dignes qu'on s'y intéresse la veille quand les portes s'étaient enfin rouvertes ... D'abord ce type dont il avait brièvement entendu parlé en deuxième année le fameux Nabaishi avec son masochisme connu de tous ; puis cette espèce de pile électrique avec sa jumelle bien plus calme ; ha et aussi une autre qui semblait se contenter de regarder ce qui se passait sans jamais se manifester ...

Ho il trouverait à n'en pas douter ! Quoique l'idée que quelqu'un d'autre que Keigo lui même ait fait parlé de sa personne au point de terroriser la moitié des troisième année n'était pas pour lui plaire ! Le Nabaishi et lui finiraient bien par avoir une gentille "conversation" en tête-à-tête ! A moins qu'il ne parvienne à le faire entrer dans son lit et plus si affinitées car le dit Nabaishi n'était franchement pas désagréable à regarder !

Un sourire énigmatique étira ses lèvres alors qu'il semblait partir dans le sommeil ... Il s'amuserait c'était évident !

Puis alors que ses paupières commençaient à s'alourdir vraiment, il sentit qu'on trébuchait sur l'une de ses jambes. Par réflexes, et surement parce qu'il était d'assez bonne humeur pour éviter qu'on ne se tue en sa présence, il se redressa en un éclair et rattrapa la personne dans ses bras, la collant d'emblée contre sa poitrine pour éviter un quelconque choc à la tête.

_ Vous allez bien ?

Il avait dit ça de sa voix la plus charmante, un peu grave mais douce comme le satin ; c'était le ton de la bonne humeur dans son sens, son côté charmeur se faisait sentir ...

Signe du destin ou rencontre sans suite ? Allez savoir ... Dans l'Envers rien n'est jamais certain !

[Voilà Reiko-chan ! ^^ Maintenant à toi de voir pourquoi tu te sauvais ! Un mec trop collant où même des journalistes ?! Je te laisse la suite !]

Reiko s'était réveillée après une petite heure de repos. Elle ouvrit un œil, puis l'autre et s'étira de tout son long comme un chat. Ce lit était vraiment confortable...Ou bien était ce la fatigue qui lui faisait penser ça. Juste après qu'Akina soit partie découvrir sa propre chambre, elle avait plongé dans un sommeil plutôt agité et non pas réparateur comme elle l'aurait voulu. Elle avait fait un mauvais rêve. Ce qui ne changeait rien à ses habitudes. Elle rêvait toujours de son père...

De ses mains posées sur son corps innocent, de son souffle sur sa nuque, de ses mots crus qu'il déposait à son oreille tandis qu'elle sentait le membre de ce gros porc grossir dans l'excitation. Elle se réveillait toujours avec l'envie de vomir, avec l'impression douloureuse qu'il s'était emparé une nouvelle fois d'elle pendant la nuit. Une fois, Reiko s'en était pris à une de ses conquêtes en se réveillant. Il était là, endormi, étendu nu près d'elle, et elle en larmes, l'avait attrapé à la gorge pour l'étouffer. Bien sur, le jeune homme se défendit et s'en alla aussi vite, la traitant de folle et de toutes sortes de noms d'oiseaux. Mais Rei s'en fichait bien. Ce n'était qu'un homme de plus. Un homme qui avait succombé à ses charmes, encore un mâle décevant qui ne savait montrer aucune résistance. Rare étaient les hommes qui aimaient jouer au jeu du chat et de la souris.

Quoi de plus excitant que de se chercher, de s'effleurer, puis de rejeter l'autre? Le désir charnel, la passion. Aucun n'était assez intelligent pour faire connaitre cela à une femme. Les aventures rapides, le corps à corps pour satisfaire les hormones, voilà tout ce qui leur suffisait.Le but de la jeune femme était bien d'asservir tous les hommes...Mais si un jour elle en rencontrait un qui sache faire naitre son désir...Tout serait peut être différent.

Elle enfouit sa tête dans l'oreiller, lançant un petit gémissement de fainéantise. Son réveil affichait midi. Son ventre criait famine, mais après un tel mauvais cauchemar, elle savait qu'elle ne pourrait rien manger. Peut être qu'une petite ballade lui ouvrirait l'appétit? C'est avec cette idée qu'elle se leva doucement de son lit, et pénétra dans la salle de bain. Le miroir refléta une Rei un peu lasse, mais jolie. Aucun bruit ne filtrait de l'autre côté. Peut être qu'Akina était partie manger comme les autres. Après s'être passé un peu d'eau sur le visage, la jeune femme se dirigea vers la fenêtre. Le soleil tapait fort malgré la petit brise qui soufflait doucement. Une journée agréable en quelque sorte.

La jeune femme soupira puis attrapa son chapeau blanc qu'elle posa sur sa tête. Il allait très bien avec sa petite jupe blanche, et cela lui permettrait de pas avoir d'insolation. On aurait pu la prendre pour un prof habillé ainsi, mais elle s'en fichait. Le printemps avait beau être la saison des amours, c'était aussi le début des grosses chaleurs, et Rei ne voulait surtout pas tomber dans les pommes et être à la merci de tous les malades qui trainaient par ici. Une fois sortie de sa chambre, elle prit sa clef et ferma à double tour. Puis elle tourna les talons et commença à marcher le long du couloir désert, le bruit de ses pas résonnant bruyamment. Tout en descendant les marches, elle rencontra un groupe d'élèves qui partait certainement en direction du réfectoire. Mais alors qu'elle avait le dos tourné, elle entendit une voix lui lancer ses quelques mots.

"Hey poulette! Alors comme ça c'est toi qui a fait du tord à ma petite amie?"

Rei arrêta sa marche mais ne se retourna pas. Elle sut immédiatement de qui voulait parler ce petit insolent. Il voulait certainement venger l'affront fait à Ruri.

"Bin quoi? Je te fait peur beauté? Retourne toi que je vois ton beau visage..."

Des rires fusèrent dans le groupe derrière. Certains motivaient ce dernier pour qu'il la punisse comme il se doit. L'étudiant n'était maintenant qu'à quelques centimètres de Rei, et en profita pour lui prendre le bras afin de la faire se retourner. Tout se passa en un éclair, la jeune femme se retourna et attrapa l'épaule du jeune sot. en quelques mouvement, et dans un cri de douleur effroyable, il était à terre, le bras pendant. Rei venait de le lui casser. Maintenant penchée à quelques centimètres du visage du jeune homme, elle le fixa d'un air sournois, un sourire au bout des lèvres.

"Tu me vois mieux maintenant...?"

Mais Reiko n'eut pas le temps d'en ajouter plus, l'handicapé à terre cria aux autres de l'attraper. Elle n'était tout de même pas inconsciente. Une femme seule contre deux autres hommes, c'était peine perdue. Elle détestait faire ça, mais elle prit ses jambes à son cou et courut le plus vite possible. Elle qui avait envie d'une petite ballade, elle était servie. Elle ne savait pas ou elle allait, mais il fallait mettre de la distance entre elle et ses sauvages. Elle dévala plusieurs escaliers, manquant souvent de trébucher et de tomber platement sur le sol. Mais une fois arrivée face à une grande porte vitrée, elle ne put se permettre d'hésiter. Elle savait qu'elle menait au parc, mais elle trouverait bien un endroit ou se cacher le temps que ses furies se calment.

La brise vint lui fouetter doucement le visage, faisant s'envoler son chapeau en avant. Ses cheveux enfin libérés voletèrent délicatement au gré du vent, glissant avec grâce sur ses épaules dénudées. Les cris derrière elle la firent courir de plus belle, et bien sur, elle ne prit pas la peine de regarder en face d'elle. Elle déboula donc comme une quille sur quelqu'un. Le choc lui fit perdre l'équilibre et elle allait tomber, quand deux mains fortes et rassurantes la rattrapèrent. Une voix douce résonna aux oreilles de Rei, qui comprit bien vite que son sauveur était un homme.

_ Vous allez bien ?

Reiko releva la tête, un peu troublée d'être ainsi collée au torse d'un inconnu. Mais elle se recula un peu et tenta de parler. Son souffle était irrégulier.

"Je suis...Désolée. Il faut que je me cache...Ils me poursuivent, ils sont...Furieux."

C'était bien la première fois que Rei montrait des signes de faiblesse. Elle n'avait jamais eut particulièrement peur des hommes, mais cette scène de poursuite la perturbait, lui faisant remonter des souvenirs désagréables. Elle prit le temps de regarder le jeune homme, et allait s'enfuir pour ne pas le mêler à ça. Mais ses deux poursuivants étaient déjà là...

Keigo avait réceptionné une bien belle inconnue ! Et comme elle lui sembla légère dans ses bras ! Pourtant il n'eut pas vraiment le temps de la détailler, à peine lui avait-il demander si elle allait bien qu'elle tourna vers lui un regard paniqué en articulant comme elle pouvait.

"Je suis...Désolée. Il faut que je me cache...Ils me poursuivent, ils sont...Furieux."

_ Hum ? Qui donc ?

Sa main étée descendue dans le dos de la demoiselle pour la soutenir encore un minimum et quand il vit qu'elle tentait de se relever pour repartir, deux autres garçons arrivaient en courant, et le troisième tenant contre lui un bras pendant, donc visiblement cassé.

_ Tu peux plus aller plus loin espèce de garce ! Maintenant tu viens ici et tu vas payer ce que tu viens de faire !

_ Tu m'as pété un bras salope ! Hurla la moitié d'handicapé les larmes aux yeux.

_ Et vaudrais mieux que tu payes en nature c'est un conseil !

Et le dernier qui ramenait sa fraise maintenant ; mais c'était quoi cette bande de pauvres débiles mentaux ? Il n'avait qu'un bras cassé ce n'était pas la fin du monde que diable !
Et vas-y qu'ils continuaient à insulter cette fille et à "ordonner" qu'elle les rejoingne sur la minute.
Ils commençaient à lui pomper l'air ! Et Keigo n'aimait pas qu'on le dérange quand il avait besoin de calme ! Le silence quand il ne voulait voir personne, c'était sacré !

_ Bon maintenant tu vas venir oui ?

Le plus grand des trois s'approcha sans même tenir compte que la demoiselle était tout de même sur un autre garçon, mais visiblement Keigo était passé inaperçu aux yeux de ces crétins ! Quand la main du type saisit sans la moindre douceur celle de la jeune fille, Keigo vit rouge. Hors de question que ces trois déchets continuent à polluer l'atmosphère comme ça !

_ Je te déconseille de faire ça ! Déclara-t-il d'un ton tranchant sans même prendre la peine de bouger du sol, gardant toujours une main dans le dos de la lycéenne.

_ Mais qu'est-ce que t'as toi ? Tu veux sauver les filles pour te la jouer ? Ben vas-y te gène pas !

Un mauvais sourire illumina le visage de Keigo.

_ Vraiment ? Tu y tiens tant que ça ? Dans ce cas lâche cette fille dans la seconde et je vais te passer l'envie de lui courir après !

Les trois garçons se mirent à rire, qu'est-ce qu'ils ne faisaient pas là ... Il fallait bien tout faire sauf le provoquer aussi ouvertement ! Mais ils l'avaient voulu après tout ! Cependant, trop occupé à se plier en deux tellement ils riaient, le pauvre crétin surement sourd aux menaces ne lâchait pas sa prise.

La suite fut pour le moins, comment dire ... silencieusement étrange. Keigo avait accroché ses doigts autour du poignet de l'assaillant et pratiquement tout de suite, un "crac" qui avait fait vibrer l'air".

Après un silence de mort, le type en question poussa un hurlement strident et recula comme s'il avait prit mille volts. Keigo sourit et se leva d'un mouvement félin, emportant la jeune fille avec lui. Elle n'était pas bien lourde, et la relever n'avait vraiment pas été dur ...

_ Ca va aller ? Lui demanda-t-il alors que l'autre se roulait par terre de douleur.

_ Connard !!

Le dernier encore "en bonne santé" cru bon de venir se jetter sur Keigo le poing fermé et s'apprêtant à lui asséner un coup. Rapidement celui-ci fit volt-face et le renvoya plus loin ; c'est à dire d'un unique coup mais on ne peu plus bien placé ! L'arrête du nez brisée sans effort.

Maintenant les trois "débiles" incapable de continuer la lutte, Keigo plaça doucement ses mains dans ses poches et se pencha devant le nez du premier bras cassé.

_ Fou moi le camps ! Ordonna-t-il en lui adressant un regard qui n'avait franchement rien d'amicale. Et si je te reprends à lui chercher des noises je te préviens qu'à côté de ce que je te ferais, la demoiselle aura vraiment étée gentille avec toi ! Maintenant dégagez d'ici avant que je vous double les fractures gratuitement puisque je suis de bonne humeur !

Tout chez lui traduisait une folie qui n'allait pas tarder à se réveiller, l'air semblait cuire la peau et la sueur perlait sur le front des trois lascars avant qu'ils ne se mettent à claquer des dents. Le sourire de Keigo s'élargit comme pour dire qu'il serait vraiment enchanté de mettre sa menace à exécution. Mais dans une cacophonie de plusieurs cris, les lycéens se sauvèrent sans demander leur reste.

_ Tant pis ... Je crois que je m'amuserais la prochaine fois ... Déclara-t-il tout haut.

Puis il fit quelques pas en avant pour ramasser le petit chapeau blanc qu'il épousseta avant de le tendre à sa propriétaire une fois revenu à sa hauteur.

_ Tenez je crois que cela vous appartient ! Vous n'êtes pas blessée ? Ce serait dommage d'abimer un si joli visage !

Pas d'hypocrisie, non il était sincère ; parcequ'en artiste, Keigo savait reconnaître et apprécier la beauté de ce qu'il voyait ! Et la beauté féminine était vraiment intéressante à évaluer dans le genre ... Tant de critères selon les modes et les années passantes ; chacun y trouvait vite à débattre où même à désirer. Mais cette demoiselle, il devait bien le reconnaître, avait beaucoup d'atouts dans sa manche pour la séduction !

_ Hum ? Qui donc ?

Sa question eut bientôt une réponse car les deux hommes etaient arrivés. L'un semblait terriblement en colère, tandis que l'autre, le bras pendant, semblait souffrir et lutter pour ne pas tomber dans les pommes. Il etait vrai qu'un bras cassé, ce n'etait pas rien. Ruri finirait par detester Rei en apprenant cela. Tant pis pour elle, elle l'avait cherché. Il ne fallait pas taquiner ainsi un Maeda.

_ Tu peux plus aller plus loin espèce de garce ! Maintenant tu viens ici et tu vas payer ce que tu viens de faire !

_ Tu m'as pété un bras salope !

_ Et vaudrais mieux que tu payes en nature c'est un conseil !

Un troisième venait de se ramener, un peu essouflé apres cette course effrénée. Bizarrement, les trois compères n'avaient pas l'air de remarquer que Rei n'était pas seule. Elle aurait aimé qu'ils s'en aillent, mais apparemment, ils n'avaient nullement peur de l'inconnu qui tenait la jeune femme ainsi dans ses bras.

_ Bon maintenant tu vas venir oui ?

Reiko allait s'executer, prête à se battre jusqu'au sang pour se protèger, même si elle savait qu'elle n'avait aucune chance. Et puis, ces trois imbéciles avaient mis ses nerfs à fleur de peau. Les payer en nature? Mais pour qui la prenaient t'ils? Un des garçon s'approcha et prit la main de Rei. Elle allait le gifler quand la voix douce de l'inconnu trancha dans le vif.

_ Je te déconseille de faire ça !

_ Mais qu'est-ce que t'as toi ? Tu veux sauver les filles pour te la jouer ? Ben vas-y te gène pas !

_ Vraiment ? Tu y tiens tant que ça ? Dans ce cas lâche cette fille dans la seconde et je vais te passer l'envie de lui courir après !

Reiko devisagea le jeune homme si protecteur. Elle n'avait certainement pas l'habitude de voir un homme prêt à la défendre aussi vigoureusement. Elle avait tellement l'habitude de se debrouiller seule. Mais ces types semblaient vraiment dangereux. Il n'etait pas question qu'elle laisse ce dernier s'empêtrer dans un bourbier dont il n'etait pas responsable. Mais il semblait que c'etait trop tard. Alors que les trois bouffons riaient à s'en tordre les boyaux, l'inconnu prit le poignet du grand dadet et un crac sinistre resonna dans l'air. Juste après, il se recula en criant de douleur.

Le jeune homme en profita pour relever Rei et lui demander gentillement si elle allait bien. Un peu desappointée, elle allait lui répondre que oui, mais on ne lui en laissa pas le temps. Le dernier se jetta sur lui, mais finit lui aussi avec un nez cassé. Décidemment, ils n'avaient pas de chance.

_Fout moi le camps ! Et si je te reprends à lui chercher des noises je te préviens qu'à côté de ce que je te ferais, la demoiselle aura vraiment été gentille avec toi ! Maintenant dégagez d'ici avant que je vous double les fractures gratuitement puisque je suis de bonne humeur !

Rei voulait intervenir, mais le groupe ne mit pas longtemps à fuir. Et puis bizarrement, elle se sentait comme plantée sur place, incapable de faire quoi que ce soit. Jamais elle ne s'etait sentie aussi faible. Elle eut beaucoup de mal à retenir ses larmes. Il n'etait pas question pour elle qu'elle pleure devant cet etranger qui l'avait aidée avec tant de courage.

_ Tant pis ... Je crois que je m'amuserais la prochaine fois

Elle le regarda ramasser son chapeau, l'epousseter, puis revenir vers elle pour lui rendre.

_ Tenez je crois que cela vous appartient ! Vous n'êtes pas blessée ? Ce serait dommage d'abimer un si joli visage !

Reiko ne sut pas vraiment quoi répondre dans les secondes qui suivirent, mais elle se reprit bien vite. Tout en reprenant un peu d'assurance, elle parla enfin.

"Je ne suis pas bléssée grâce à vous. Merci beaucoup...Je ne voulais pas vous impliquer dans cette affaire..."

Sur ces mots, elle s'inclina respectueusement, puis en se redressant, prit le chapeau que lui tendait son sauveur. Elle se sentit terriblement bête sur le moment. Elle faisait face à un homme charmant, qui venait de l'aider tout en gardant le contrôle, et elle se conduisait comme une pauvre petite vierge effarouchée. Le calme revenu enfin, sa nature revint tout de suite. Les yeux brillants laisserent place à des yeux neutres, sans réelle émotion, tout son visage ainsi que sa posture se fit plus froide. Elle rabattit quelques mèches de ses cheveux, mais ne remit pas tout de suite son chapeau.

Dieu que cet homme pouvait être beau. Maintenant qu'elle avait repris ses esprits, elle le distinguait beaucoup mieux. Son charisme ne laissait pas Rei insensible. Tout en le regardant dans les yeux, elle usa des politesses d'usage.

"Je m'appelle Reiko Maeda. Et si je peux faire quoi que ce soit pour vous remercier, ce sera avec plaisir."

Après tout, qu'est ce que pouvais bien attendre un homme qui venait de protèger une jeune femme contre une bande d'adolescent prépubères? Peut être avait t'il fait ca pour la mettre ensuite dans son lit? Cela n'aurait pas dérangé Rei, mais cela l'aurait déçu, comme avec les autres qui cedaient dès le début. Il lui sembla trop iréel que le jeune homme ait fait cela de bon coeur. Existait t'il des gens braves même à l'envers?

"Je ne suis pas bléssée grâce à vous. Merci beaucoup...Je ne voulais pas vous impliquer dans cette affaire..."

_ Allons voyons ; ce ne sont pas trois idiots comme eux qui vont m'ennuyer pensez vous ! Un vrai duel c'est à un contre un et pas autrement ! Trois hommes contre une femme c'est d'autant plus répugnant que c'est lâche !

Le sourire de Keigo été résté bien en place mais plus tendre cette fois, comme il ne l'accordait que rarement ; mais cette fille qui été passée du pratiquement térrifée à l'impassibilitée était assez fascinante dans son genre !

"Je m'appelle Reiko Maeda. Et si je peux faire quoi que ce soit pour vous remercier, ce sera avec plaisir."

_ Reiko-san ... Bien, je me nomme Tezuka Keigo, ravi de vous avoir rencontré mademoiselle !

Quelque chose pour le remercier ... A ses yeux il était fort probable que la jeune fille s'attendent à une demande des plus éxplicites mais cela n'interressait pas le beau brun pour le moment ! Et puis il prenait toujours soin de forger une quelconque "relation" entre lui et les personnes qu'il invitait au creu de ses draps !

_ Voyons ... Je vais demander une faveur alors ...

Il s'était lentement retourné sur elle et avait figé son regard dans le sien, un étrange sourire lui étirant la bouche. Il n'avait pas fait cela par bonté d'âme, c'était évident surtout ici à l'Envers ; en fait ces petits idiots avaient perturbé son éspace de repos et encore, il trouvait que la sentence n'était pas assez élevée ! Il avait été bien trop gentil en ne cassant qu'un poignet et un nez ! Hum ... Il devait être un peu flappit sans doute ... Se redressant doucement, il marcha alors en direction de Reiko et prit doucement sa main entre la sienne.

_ Je cherchais un peu de calme ! Peut-être accépteriez vous de m'accompagner faire une ballade Reiko-san !

Normallement, pour ses petites éscapades en pleine nature il aimait être seul, mais la jeune femme semblant discréte et d'une politesse rare, il se dit qu'aprés tout il pouvait bien s'accorder un peu de compagnie. Et puis elle était franchement jolie cette demoiselle ! Une femme une vraie, pas une de ces anoréxiques qui ornent tout les magazines de modes, non elle avait ce qu'il fallait, là où il fallait ! Ses kilos étaient on ne peu mieux répartis !

_ Cela dit je comprendrais que vous ayez autre chose à faire Reiko-san ! Je ne vous force à rien !

Il avait ajouté à sa phrase un baise main qu'il le caractérisait assez quand quelqu'un lui plaisait, c'était son signe de respect et homme ou femme peut importait ; surement que sa passion pour les lettres et les arts lui conférait parfois ses allures gentleman, mais au fond qui s'en plaindrait sans savoir toutes les pensés qui défillaient dans son cerveau à la seconde ? Il était dangeureux et se plaisait à le faire sentir, d'ailleurs l'aise avec laquelle il avait broyé les os de ses types confirmait bien qu'il était un peu dérangé ...

Puis l'autre lui revint en tête ... Ha rien que de l'appercevoir il en avait été fortement contrarié ! Ce Nabaishi ... Une confrontation serait surement interessante ... Oui s'il voulait que la moitié de l'école disparaisse en fumée pourquoi pas ! Il reconsidera rapidement la question et se dit que finalement, il trouverais bien de quoi pourrir la vie de ce "rival" à qui il n'avait pas encore parlé ... Mais pour l'instant, le charme de la belle Reiko n'était pas quelque chose à éviter et sa compagnie semblait des plus douce alors pourquoi aurait-il eu de si noire envies sur le moment ? Non, autant laisser ça pour plus tard et se concentrer sur la demoiselle ...

_ Allons voyons ; ce ne sont pas trois idiots comme eux qui vont m'ennuyer pensez vous ! Un vrai duel c'est à un contre un et pas autrement ! Trois hommes contre une femme c'est d'autant plus répugnant que c'est lâche !

Reiko réprima un sourire à cette phrase. Certes, une femme contre trois hommes, c'etait forcément très lâche. Mais quand elle repensa à la façon dont elle avait cassé le bras à l'autre énergumène et tout ca dans le calme, elle se demanda comment celà ce serait passé si elle avait été en colère. Peut être aurait t'elle fini par les tuer, comme elle l'avait fait pour l'imbécile qui avait tenté de la violer.

_ Reiko-san ... Bien, je me nomme Tezuka Keigo, ravi de vous avoir rencontré mademoiselle !

Keigo...Reiko...A deux lettres, ils avaient le même prénom. C'était une banalité mais Rei y pensa neanmoins. C'etait tout elle, de s'arrêter sur des futilités. Quand la jeune femme lui proposa de la remercier, elle le vit réflechir un instant. Pour elle, nul doute que l'homme voudrait bien plusqu'un simple merci. Et d'ailleurs sa réponse la surprit, l'etonna presque. Pourtant ce regard...Tout faisait penser que le jeune homme avait des idées particulieres en tête. Puis il se retourna et lui prit doucement les mains.

_ Je cherchais un peu de calme ! Peut-être accépteriez vous de m'accompagner faire une ballade Reiko-san !

La jeune femme resta bouche bée. Etait t'il possible qu'un homme ne demande pas tout de suite et très explicitement un rendez vous? Un diner ou n'importe quoi qui aurait envoyé rapidement la demoiselle dans son lit? Non, c'était impossible. Cette ballade finirait bien par les rapprocher. Ou peut être bien qu'il se pouvait que ce soit un homme très proche de la nature et qui apprécie justement de faire ces choses là entre deux arbustes. La voix de Keigo la ramena sur terre. Elle se posait finalement trop de questions.

_ Cela dit je comprendrais que vous ayez autre chose à faire Reiko-san ! Je ne vous force à rien !

Très bien, elle l'accompagnerait. Après tout, elle n'avait pas faim. La jeune femme avait principalement besoin de calme. Elle devait cesser de se poser des questions. Mais l'attitude respectueuse et galante de Keigo la choquait. Elle qui pensait connaitre les hommes par coeur, elle etait perturbée de se dire qu'elle pouvait se tromper. Puis le baise-main n'arrangea pas l'état interieur dans lequel elle etait. Non seulement cet homme l'attirait, mais il l'intriguait au plus haut point. Toujours sur un ton très neutre, Rei répondit avec un sourire assez enigmatique.

"Je suis d'accord, allons nous balader...On ne peux pas dire qu'en vous ramenant ces trois larbins, je vous ai offert beaucoup de sérénité, alors je vais faire mon possible pour me faire pardonner..."

Quand Keigo lui lâcha la main, elle posa son chapeau sur sa tête, puis commenca à marcher en compagnie du jeune homme. C'est fou comme une simple ballade dans un parc pouvait détendre aussi vite...La petite brise soufflait toujours sur les visages des deux etudiants, l'odeur exquise des fleurs venaient ravir leur sens ainsi que le bruissement des arbres balayés doucement par le vent. De temps en temps, un rossignol venait timidement piailler, volant de branche en branche, comme si la vue des deux jeune gens l'interessait au plus haut point. Hana pensa que le décor et l'ambiance faisait bizarrement penser à celui d'un film à l'eau de rose. Pourtant rien n'etait aussi noir que l'âme de Kei et Rei réunis. Mais ca, ni l'un ni l'autre ne pouvais le savoir. Reiko rompit le silence après cinq minutes.

"Il me semble que c'est la première fois que je vous vois...Peut être allons nous être dans la même classe?"

Elle avait peu de mal à trouver de quoi parler avec cet intriguant pesonnage. De plus, le vouvoyer la gènait un peu. Elle n'aimait pas parler de façon hautaine avec les gens. Surtout qu'il devait avoir son âge.

"Je suis d'accord, allons nous balader...On ne peux pas dire qu'en vous ramenant ces trois larbins, je vous ai offert beaucoup de sérénité, alors je vais faire mon possible pour me faire pardonner..."

_ Mais vous êtes toute pardonnée voyons !

Ils entamérent donc une longue ballade le long des jardins ... Il ne leur aurait plus manqué que des vêtements d'époque et la scéne aurait été digne du temps de Versaille ... Un beau noble, une richissime héritiére ... Quel charmant mélange ! L'idée le fit sourire malgré lui ... Un peu rétro quand même !

"Il me semble que c'est la première fois que je vous vois...Peut être allons nous être dans la même classe?"

Keigo sourit gentiment et secoua la tête, accélérant sa marche pour revenir à la hauteur de la jeune femme.

_ Je crains que non hélas ma chére ... J'ai survollé la liste de ma classe, la 3C et ne vous y ait malheureusement pas appercue ! Avec des prénoms si proches je m'en serait souvenu ! Cela dit voilà qui est dommage ! Votre compagnie m'est pour l'heure des plus éxquise et je me désole de na pas vous compter parmi cette classe qui est la mienne !

Son language devait surement surprendre de prime abord ... On ne parle plus aussi posément et on ne vouvoit plus aussi facilement de nos jours ! Mais quand il maniféstait ne serait-ce qu'un peu de réspect pour quelqu'un, Keigo était comme ça ! De plus l'éducation était une chose à laquelle il tenait ! Bien sur il ne fallait pas lui dire de jouer la politesse avec des individus comme ceux précédament chassés ; là ce n'était pas la peine, il leur parlait comme à n'importe quel individu indigne de reconnaissance ou d'intêret !

Enfin, les par-terres de fleurs s'étallérent devant eux, proche de la serre ceux-ci étaient toujours parfaitemement entretenus et colorés ... C'était une des rares visions qui enchantait Keigo quoi qu'il se passe ... Ha la nature ... Sa chére nature au silence et aux sons si caractéristiques ; comme il l'appréciait ! A sa gauche, un buisson de roses de jardin, aux petis boutons rose bordés de blanc comme de la dentelle ; une merveille vraiment ! Il en cueillit une petite grappe et passa assurement les doigts sur la tige pour en enlever le maximum d'épines. La douleur provoquées par les petites aiguilles florales ne lui fit ni chaud ni froid, ce n'était vraiment rien de méchant surtout pour lui qui n'aurait même pas bougé même avec un bras tranché !
Une fois les fleurs considérées sans danger, il les tendit à Reiko.

_ On nomme cette rose Mini Eden, joli nom pour des fleurs si épineuse vous ne trouvez pas ? Mais comme souvent, les plus belles choses sont armées des pires dangers au monde ... C'est une fleur qui vous sied Reiko-san ! Belle mais pas sans défense au risque d'en déplaire à certains indélicats !

Il lui avait adréssé un clin d'oeil et un autre sourire doux ; quand il pouvait s'attarder sur ce genre de choses il arrivait encore à ne pas manipuler ou avoir de droles d'envies ... Et sur la minute il se sentait assez bien pour ne pas vouloir posséder l'esprit de sa belle accompagnatrice !
S'étirant d'une façon féline, Keigo cligna des yeux plusieurs fois, baigné par la lumière du soleil de midi ... Au fond c'était tout de même une belle journée !

_ Je crains que non hélas ma chére ... J'ai survollé la liste de ma classe, la 3C et ne vous y ait malheureusement pas appercue ! Avec des prénoms si proches je m'en serait souvenu ! Cela dit voilà qui est dommage ! Votre compagnie m'est pour l'heure des plus éxquise et je me désole de na pas vous compter parmi cette classe qui est la mienne !

Et bien, il fallait avouer que c'était un drôle de langage pour un jeune homme de son âge et surtout de l'envers. Cela etonnait d'autant plus Rei, agreablement certes. Elle était plutôt habituée aux jeune hommes parlant de façon familiere, qui tutoyaient la jeune femme dès leur première rencontre, et lui parlait même plutôt crûment. Là c'était totalement différent et Rei ne savait pas vraiment comment réagir. Soit Keigo avait été élevé avec rigueur, soit il se pouvait que ce soit une tactique pour la mettre dans son lit quand il le souhaiterai. Dans tous les cas, oui, il était dommage qu'ils ne soient pas dans la même classe. Le scenario se répétait. Les seules personnes avec qui elle s'entendait assez bien ne pouvaient pas être tout le temps près d'elle. Elle pensait à Akina bien sur.

Rei etait une femme méfiante, pleine d'experience et loin d'être naive. Pourtant les yeux de Kei n'etaient pas ceux d'un menteur, et pour ca, Rei etait aussi experte. D'ailleurs, lorsqu'ils s'arrêterent à un parterre de fleurs, elle remarqua dans ses yeux cette petite lueur. Il aimait le calme, mais ce n'était certainement pas tout, il aimait aussi la nature. Fasciné, il se dirigea vers une bosquet sur sa gauche, ou poussaient de magnifiques roses. Enfin, celles ci semblaient très différentes des roses classiques. En tout cas, à sa façon de manipuler les plantes, il savait y faire. Elle le regarda avec curiosité debarasser la grappe de toutes ses épines.Comment faisait t'il pour supporter la douleur? Elle en avait presque mal pour lui.

Quand il eut fini sa besogne, il tendit les fleurs à la jeune femme tout en lui faisant un petit descriptif.

_ On nomme cette rose Mini Eden, joli nom pour des fleurs si épineuse vous ne trouvez pas ? Mais comme souvent, les plus belles choses sont armées des pires dangers au monde ... C'est une fleur qui vous sied Reiko-san ! Belle mais pas sans défense au risque d'en déplaire à certains indélicats !

Les yeux de Rei s'illuminerent un leger instant, tout en prenant délicatement les fleurs par la tige. Elle en hûma legerement le parfum. Belle mais dangereuse...Effectivement, ce n'était pas faux. Il faisait certainement allusion au fait qu'elle avait reussi à se defendre et à briser le bras de l'autre insolent. Mais savait t'il au moins de quoi elle pouvait être capable? Certainement pas...Sauf si il avait regardé les informations dernierement. On avait parlé d'elle un peu partout. On l'avait surnommée de noms aussi ridicules les un que les autres. Mais "La Mante religieuse" était surement celui qui lui allait parfaitement.

"Certes, belle et dangereuse oui...Mais heureusement, pas insensible."

Tout en disant cela, elle s'approcha de Keigo qui s'étirait, les yeux fermés, le visage illuminé par le soleil. Elle attrapa les deux mains du jeune homme qui etaient tendues vers le ciel, les ramena à elle et déposa sur chaque doigt un leger baiser, comme si elle avait voulu apaiser un peu les brûlures provoquées par les épines. Puis elle déposa la jolie fleur dans la petite poche de sa chemise, sur son torse.

"Il faut être très courageux pour aimer ainsi une si jolie plante."

Après quelques secondes, elle recula un peu et s'accroupit près des fleurs. Elle observait avec un air très doux un papillon qui voletait parmi elles. En y repensant, il aurait été tellement plus facile pour elle de vivre ainsi. Naître, connaitre l'amour pur, puis mourir le même jour. C'était tellement plus simple qu'une longue vie insensée et pleine de souffrances...

"Certes, belle et dangereuse oui...Mais heureusement, pas insensible."

_ Personne n'est insensible vous savez Reiko-san ! En bien ou en mal nos émotions sont là ... Violentes ou non il n'appartient qu'a nous de les dédier aux événements de la vie ...

Il avait profité des lèvres de la jeune femme rencontrant ses doigts bléssés pour lui parler, comme captivé par ce visage aux traits si parfaits. Il n'était pas à proprement parlé, "séduit" ; parcequ'on ne pouvait pas le séduire ! Fondamentallement c'était impossible ... Mais il reconnaissait néanmoins que la compagnie de cette fille lui était bénéfique ; à tel point que même la douleur à peine ressentie sur ses mains ne lui avait pas donné l'envie de continuer à se blesser encore.

Puis Reiko glissa la jolie fleur dans la poche de sa chemise, contre son coeur dans un geste presque tendre ...

"Il faut être très courageux pour aimer ainsi une si jolie plante."

Il avait rendu un sourire tendre, rare mais bien là ...
Puis elle s'était agenouillée devant le buisson de fleurs, regardant avec intêret les papillons qui s'amusaient de ci de là ... Il la rejoignit alors, tout prés d'elle ; une main posée au sol pour s'équilibrer et presque la hanche contre la sienne.

_ Ils sont beaux hein ? Qui ne rêverait pas d'une vie si simple ? Enfin, je dois être mal placé pour parler puisque je ne m'ennuis guére longtemps quel que soit le jour ... Mais vous Reiko-san ; vous semblez lassée non ?

Ses yeux avaient littérallement plongé dans ceux de la jeune fille qui l'avait regardé d'un drole d'air. Touché ! Il avait bon encore une fois ... alors il se leva lentement, les mains callée sur les hanches.

_ Vous savez ... Je ne vois pas ce qu'on vous repproche en fait ! D'avoir tué un pervers ? Et alors ? Ne sommes nous pas dans l'Envers ? Aprés tout il l'avait surement cherché vous ne devez pas être de ceux et celles qui tue à vue pour une banale histoire de "tête qui ne vous reviendrez pas " ! Si votre seul "crime" est d'avoir tué alors dîtes vous que cette école est un nid de criminels ! N'avez vous pas déjà dans vos connaissances des personnes dont les mains sont rougies par le sang ?

Et pourquoi repprocher un meurtre ? C'était mal vu et alors ? C'était le sens de la vie ; "tu es née poussière et tu retourneras poussière ! " Certains y retournent juste un peu plus tôt que d'autres ... Pas de quoi en faire un plat !

Kei s'était rapproché de la jeune femme en s'agenouillant à son tour près des fleurs.

_ Ils sont beaux hein ? Qui ne rêverait pas d'une vie si simple ? Enfin, je dois être mal placé pour parler puisque je ne m'ennuis guére longtemps quel que soit le jour ... Mais vous Reiko-san ; vous semblez lassée non ?

Les mots de Keigo surprit un peu Reiko qui tourna son visage vers lui. Elle le regarda d'un air étonné. Mais comment ce jeune homme faisait t'il pour la comprendre aussi bien? Pourtant elle ne parlait pas beaucoup d'elle, en disait peu sur ce qu'elle ressentait et cachait tout de ses sentiment les plus profonds. Elle commenca à douter sur sa capacité à cacher ses émotions. D'ailleurs, au vu de sa réaction à la seconde, il devait maintenant savoir qu'il avait vu juste.

Oui, elle était lassée. Peut être etait ce à cause de ses experiences passées. Elles avaient laissé un goût amer sur leur passage. Une saveur qui rongeait vicieusement la vie même de Reiko. Si seulement son père ne lui avait pas fait de telles atrocités, elle ne serait jamais devenue une criminelle. Jamais elle n'aurait eut cette facilité à coucher avec des hommes, et de les jetter ensuite comme de vulgaires mouchoirs. Elle savait bien que ce qu'elle faisait était loin d'être sain, mais tout en elle réclamait vengeance. Pour elle, les mâles n'étaient que pauvres créatures sans interêt, qui ne méritaient que de souffrir. Alors oui bien sur, elle atait lassée et aurait bien voulu d'une vie plus simple. Mais dans le monde de l'envers, rien n'était normal. C'était peut être son destin. La vengeance.

Lorsqu'il se leva lentement en lui parlant, Rei en fit de même, le regard vers l'horizon.

_ Vous savez ... Je ne vois pas ce qu'on vous repproche en fait ! D'avoir tué un pervers ? Et alors ? Ne sommes nous pas dans l'Envers ? Aprés tout il l'avait surement cherché vous ne devez pas être de ceux et celles qui tue à vue pour une banale histoire de "tête qui ne vous reviendrez pas " ! Si votre seul "crime" est d'avoir tué alors dîtes vous que cette école est un nid de criminels ! N'avez vous pas déjà dans vos connaissances des personnes dont les mains sont rougies par le sang ?

Alors il était bien au courant...Décidemment, son crime allait être de renommée mondiale. Keigo n'avait pas tord, après tout, ils etaient dans un lyçée ou le crime n'était que banalité. Presque tous les élèves avaient eut un jour l'occasion de tuer, ou de torturer quelqu'un. Mais Reiko savait parfaitement pourquoi le fait qu'elle ait tué cet homme ait choqué grand nombre de gens. Et c'était bien pour cette raison qu'elle avait la rage et qu'elle esperait qu'un jour les hommes seraient inférieurs aux femmes. Elle inspira longuement, puis rencontra de nouveau le regard si envoûtant de Kei.

"Quand on la réputation d'être une fille facile, tous les hommes qu'on rencontre sont certains de pouvoir partager mon lit. Sauf que l'un d'eux a eut l'erreur de penser cela. Je l'ai tué car il a tenté de me violer lorsque je l'ai repoussé."

Les propres mots qui sortaient de sa bouche lui faisaient horriblement mal. Non pas qu'elle regrettait son acte, mais il y'a longtemps qu'elle n'avait pas évoqué cette scene. La dernière fois, c'était devant un journaliste. Et là, le fait d'en reparler faisait ressurgir des images répugnantes. Elle gardait en souvenir le contact de la peau de son propre père et les gestes violents de l'homme qu'elle avait tué. Pour éviter que le jeune homme ne remarque son malaise, elle fit semblant de réajuster son chapeau sur sa tête, arrangeant un peu ses cheveux longs.

"Si on me met à l'ecart, c'est simplement parce que les gens me prennent pour une allumeuse. Ils auraient preféré que je me fasse violer, et non pas que je tue cet homme. Que voulez vous? A l'endroit ou à l'envers, la femme se fait toujours traiter comme une catin."

Elle se retourna vers Rei, un petit sourire au bout des lèvres. Puis elle l'invita à continuer à marcher un peu plus loin.

"Quand on la réputation d'être une fille facile, tous les hommes qu'on rencontre sont certains de pouvoir partager mon lit. Sauf que l'un d'eux a eut l'erreur de penser cela. Je l'ai tué car il a tenté de me violer lorsque je l'ai repoussé."

Keigo la regarda sans la voir, il écoutait mais ne l'aurait pas questionné des yeux pour qu'elle continue. Aussi il se contenta de rester muet et d'attendre la suite.

"Si on me met à l'ecart, c'est simplement parce que les gens me prennent pour une allumeuse. Ils auraient preféré que je me fasse violer, et non pas que je tue cet homme. Que voulez vous? A l'endroit ou à l'envers, la femme se fait toujours traiter comme une catin."

Il ferma ses prunelles noires quelques instant, le temps de prendre un peu de recul vis à vis de tout ça pour ne pas parler dans le vide. Il pesait toujours ses mots avant de les prononcer, et ce n'était pas maintenant que cela allait changer ; enfin, Keigo se retourna sur elle, son visage ne témoignant que de son sérieux.
Il méprisait les violeurs plus que les simples tueurs de bas étage ; parcequ'ils étaient lâches et surtout trés bêtes ! Ne pas être capable de mettre une fille dans son lit était une chose ; mais la forcer pour l'y faire entrer était vraiment dénué de respect voir d'amour propre ! Forcer quelqu'un à ça était bien reconnaitre sa propre incapacitée à parvenir à séduire ! Une honte d'autant plus déplaisante que les autres !

_ Une fille facile dîtes-vous ?

Il se rapprocha d'elle, à quelques centimètres seulements pour continuer à parler.

_ Et peuvent-ils en apporter la preuve ? Si vous êtes capable de repousser un homme qui ne vous plait pas c'est bien là la preuve que vous n'êtes rien de ce qu'ils prétendent ! La "fille facile" n'accordera pas un regard à qui la touchera ! Elle accépte n'importe qui pour le plaisir du sexe ; vous êtes bien loin de ça Reiko-san !

Les mains tendrement appuyées sur les épaules de la demoiselle, il se pencha et captura ses lèvres satinées d'un doux baiser ; c'était agréable comme sensation et Keigo ne regrétta pas de l'avoir retrouvée car il n'avait touché personne depuis longtemps ... Et cette tueuse, cette "mante religieuse" comme ils la qualifiaient ; elle était là douce et bien humaine dans ses bras, elle avait juste besoin qu'on la comprenne et de toute évidence personne n'en avait été capable ici !

Quand il la libéra, le lycéen lui déposa un nouveau baiser sur le front avant de reprendre.

_ Si la femme est traitée comme une catin alors soyez au moins assurée que je partage pas cette opinion ! Même si l'on considére ses semblables comme de simples objets à séduire ; la base de la séduction est justement le respect de ses propres valeurs ainsi que celles de la futur conquête ! Celui qui veut une "catin" n'a qu'a rejoindre le quartier des prostituées et ne pas venir vous chercher ! Il faut faire la balance entre une femme de caractére et de valeur, et une fille de joie qui ne vit que pour le désir et sa libido ! Ignorez les Reiko-san ! Vous êtes trop intelligente pour vous attarder sur eux !

Pour lui qui manipulait à sa guise qui il voulait et ne supportait pas ceux qui privilégiaient la force à la réfléxion ; on ne peux pas se satisfaire de quelque chose pour lequel on ne s'ést pas donné à fond ! Et violer était bien le fondement de l'incapacité !

_ Une fille facile dîtes-vous ?

En entendant ces mots, Reiko se fit toutes sortes d'idées. Qu'allait t'il penser d'elle? Beaucoup d'homme en entendant de telles révélations en auraient profité par la suite en proposant de viles chose à la demoiselle concernée. La jeune femme etait habituée, et avait déjà remis à leurs places beaucoup d'hommes prétendants pouvoir lui donner du plaisir. Rei ne bougea pas d'un centimètre lorsque Keigo s'approcha d'elle. Il était dangereusement près. Tellement près d'elle qu'elle pouvait sentir son leger souffle tiède sur son visage. Il lui parla d'une voix douce, et Rei dût prendre sur elle même pour cesser d'admirer les lèvres du jeune homme. Il l'attirait inévitablement, et elle prenait plaisir à être avec lui à l'instant même.

_ Et peuvent-ils en apporter la preuve ? Si vous êtes capable de repousser un homme qui ne vous plait pas c'est bien là la preuve que vous n'êtes rien de ce qu'ils prétendent ! La "fille facile" n'accordera pas un regard à qui la touchera ! Elle accépte n'importe qui pour le plaisir du sexe ; vous êtes bien loin de ça Reiko-san !

La jeune femme fut touchée par ses paroles. Etait t'il possible qu'il existe des hommes n'ayant pas seulement qu'une petite graine dans la tête? En tout cas, l'homme en face d'elle etait perspicace. Certes, il ne pouvait pas être totalement sur que cette dernière n'était pas une fille facile, mais apparemment, il s'était fait son propre avis sur elle, et lui avait parlé très franchement.

Quand Keigo posa doucement ses mains sur ses épaules, elle se sentit tout à coup comme une enfant. Elle avait pour coutume de donner toujours elle même le premier baiser, mais l'homme etait etonnant et plein de surprise, et il prit Rei de court. un leger frisson parcourut tout son corps lorsque ses lèvres se posèrent sur les siennes. Jamais on ne l'avait embrassée avec autant de tendresse.

Rei était habituée à des gestes plus sauvages, moins empreints d'emotions, tellement plus brutes. Et là, le cadeau que lui offrait ce jeune homme qu'elle connaissait depuis une petite heure était d'une douceur infinie. Lorsqu'il quitta sa bouche, l'etudiante avait le souffle legerement coupé. Elle avait été à la fois surprise et touchée. C'était rare, et tout en tentant de reprendre ses esprits, elle se fit la promesse de ne jamais tomber amoureuse de qui que ce soit. Elle ne voulait pas non, il lui fallait poursuivre son projet, même si en regardant l'homme qui se tenait en face d'elle, elle trouvait ce projet terriblement stupide. Un vrai combat interieur se faisait en elle tandis que Keigo déposait un baiser sur son front puis lui parlait à nouveau.

_ Si la femme est traitée comme une catin alors soyez au moins assurée que je partage pas cette opinion ! Même si l'on considére ses semblables comme de simples objets à séduire ; la base de la séduction est justement le respect de ses propres valeurs ainsi que celles de la futur conquête ! Celui qui veut une "catin" n'a qu'a rejoindre le quartier des prostituées et ne pas venir vous chercher ! Il faut faire la balance entre une femme de caractére et de valeur, et une fille de joie qui ne vit que pour le désir et sa libido ! Ignorez les Reiko-san ! Vous êtes trop intelligente pour vous attarder sur eux !

Il semblait tellement sincère et passionné par ce qu'il disait. Alors il ne pensait pas comme les autres...? Reiko finissait par se faire à l'idée qu'un homme pouvait penser ici. Elle faisait décidemment de belles rencontres ces derniers temps! Elle qui ne tombait que sur des imbéciles sans aucunes valeurs morales, ou même des menteurs...Elle remarqua qu'elle regardait intensément le lyçéen depuis une minutes sans prononcer un seul mot, et le rouge lui monta un peu aux joues.

"Vous êtes vraiment un homme surprenant. Avec une telle gentillesse, je pourrai presque croire que vous venez de l'endroit."

Elle lui sourit franchement cette fois, puis tourna un peu la tête, partagée entre l'envie de se blottir dans ses bras ou de faire comme si rien ne s'était passé. Mais elle prefera jouer la carte de la sagesse. Sait t'on jamais, peut être que ce baiser ne voulait strictement rien dire et qu'il avait été là pour tenter de rassurer un peu la jeune femme.

"Arrêtons de parler de moi...Si vous me parliez un peu de vous?"

"Vous êtes vraiment un homme surprenant. Avec une telle gentillesse, je pourrai presque croire que vous venez de l'endroit."

Il alluma l'un de ses étranges sourires, ho non il ne venait pas de l'endroit ! Et il n'était pas gentil ! Honnête oui mais pas gentil ça surement pas ! Keigo était contradictoire, minupulateur et insatisfait ; un vrai diable en son genre mais ça c'était une autre facette de lui ... et celle qu'il montrait maintenant n'était pas totallement fausse au fond ! Jamais il n'aurait mentit pour attendrir Reiko, il n'en avait pas besoin, les gens suffisament intelligents le comprenaient bien !

"Arrêtons de parler de moi...Si vous me parliez un peu de vous?"

_ De moi ? Ho vous seriez déçue Reiko-san ...

En effet c'était probable ! Mais elle avait été authentique avec lui ; elle s'était confié à coeur ouvert ... Il lui devait au moins ça !
Alors il leva un peu le nez vers le ciel, un sourire presque nostalgique aux lèvres.

_ Je ne suis pas ce que les gens croient ! J'ai beaucoup de défauts et je ne m'en cache pas ; j'ai quelques faits d'armes à mon compteur de "bétises" mais rien de si grave ... Une jambes brisé, ou voir un bras ... Je me trouve relativement sage au lycée finalement ...

C'était bien vrai que comparé à l'époque de la primaire ou du collège où il fallait toujours qu'il invente de quoi faire du mal à tout le monde chaque jour, Keigo s'était assez résonné. Il ne trafiquait plus les portes-savons, n'affutait plus rien mais bon ... Le quotidient était un peu plus ennyeux ! Bon évidement, maintenant adulte ou pas loin de l'être, il connaissait les arcanes de la séxualitée et c'était un passe temps en soit mais sans le mentale derrière, l'acte d'"amour" en lui même était d'un banal !

Il avait connu les hommes et les femmes mais aucun n'avait vraiment attiré son attention pour qu'il ne le rejette pas aprés l'amour ... Il ne cherchaient tous qu'à être dans les bras de Keigo en finalité ... Ca n'avait rien de bien drôle !

_ Je suis un type bizarre ! Avoua-t-il en accordant un sourire à son interlocutrice. Mes parents m'aiment j'ai tout ce que je souhaite mais je m'ennuis à mourir ces temps-ci ! Mes passes temps ne sont pas du gout de tout le monde il me semble ! Cela dit votre présence m'est agréable ! Déjeuneriez vous avec moi ? D'ordinaire je trouve cette période de la journée d'un ennui pas possible mais avec vous je crois que cela pourrait être interessant ! Votre conversation est des plus interessante !

_ De moi ? Ho vous seriez déçue Reiko-san ...

Déçue...? Reiko savait pertinnamment qu'elle ne serait pas déçue par ce qu'allait lui raconter Keigo. Au moins, elle en saurait un peu plus sur lui et puis jusque là, tout ce qu'il disait etait fortement interessant, alors ca ne changerait certainement pas de cette maniere.
Elle le regardait alors qu'il parlait, son visage illuminé par les rayons du soleil.

_ Je ne suis pas ce que les gens croient ! J'ai beaucoup de défauts et je ne m'en cache pas ; j'ai quelques faits d'armes à mon compteur de "bétises" mais rien de si grave ... Une jambes brisé, ou voir un bras ... Je me trouve relativement sage au lycée finalement ...

Alors il n'avait jamais tué qui que ce soit? Pourtant, en le regardant tout à l'heure se battre, la jeune femme avait nettement remarqué cette lueur dans ces yeux. une lueur de colère et de folie, comme si il avait été impatient de donner une bonne leçon, et de les mettre K.O. Mais il avait raison, il n'était finalement pas ce qu'on croyait. Et au moins, si un jour il tombait sur des détraqués, il n'en ferait qu'une bouchée. L'etudiant sembla pensif un moment, puis il parla de nouveau.

_ Je suis un type bizarre ! Avoua-t-il en accordant un sourire à son interlocutrice. Mes parents m'aiment j'ai tout ce que je souhaite mais je m'ennuis à mourir ces temps-ci ! Mes passes temps ne sont pas du gout de tout le monde il me semble ! Cela dit votre présence m'est agréable ! Déjeuneriez vous avec moi ? D'ordinaire je trouve cette période de la journée d'un ennui pas possible mais avec vous je crois que cela pourrait être interessant ! Votre conversation est des plus interessante !

Ses passes temps? Quel pouvaient bien être les passes temps d'un si beau jeune homme? Se ballader dans le parc? Tenir compagnie aux fleurs? Non, certainement que Keigo etait un amoureux de la nature, mais son regard ne mentait pas. Ce qu'il devait aimer plus que tout, c'était peut être torturer...Se battre, ou bien même séduire, qui sait? Dans tous les cas, si son passe temps préféré etait de seduire, il s'en sortait à merveille. A sa dernière phrase, Rei posa une main sur son propre ventre.

"C'est vrai qu'il crie famine! Pourtant tout à l'heure, je n'avait vraiment pas faim..."

Déjeuner avec le lyçéen etait une idée assez plaisante aux yeux de la demoiselle. Elle n'aurait pas vraiment aimé faire cette ballade puis laisser ainsi son sauveur, ca ne se faisait pas. Bien sur, c'était un peu une excuse qui germait dans sa tête. Elle avait juste réellement envie de rester un peu plus avec lui. Sa compagnie lui etait des plus bénéfiques. De plus, elle commencait à avoir un peu peur de rencontrer à nouveau la bande à Ruri. La présence protectrice de l'etudiant etait des plus rassurantes.
Elle s'étira un peu puis jeta un coup d'oeil au petit chemin qui leur permettrait de se retrouver de nouveau à l'interieur du bâtiment. Ils n'auraient que quelques mètres à parcourir et ils rejoindraient le refectoire.

"Il semblerait que vous m'ayez ouvert l'appêtit. Alors j'accepte."

Elle eut un petit regard malicieux, puis commenca à ouvrir la marche.

[HRP : a toi de voir si tu preferes poster ici ou si tu veux directement poster au refectoire ^.^ Je te laisse faire!]

Direction réféctoire !!!!

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