)Identité(
Nom : Kokoro
Prénom : Anzu
Surnom : An-chan
Âge : 17 ans
Date et lieu de naissance : 13 Juin 1990
Race : Humaine
Sexualité : Hétérosexuelle
Vice : La gourmandise, tendances schizophrènes sévères
)Description(
Caractère : Eccorchée-vive par une enfance difficile, Anzu a développé au fil des années, une personnalité aux multiples facettes. Tantôt gaie et prête à se mettre en quatre pour faire plaisir à son entourage, tantôt d'une froideur extrême ou d'une agressivité, voir d'une violence démesurée. Bien qu'elle ne paie pas de mine, cette jolie Gothic Lolita peut aussi bien régaler, grâce à une bonne maîtrise et une passion pour la cuisine, qu'empoisonner, plus ou moins lentement, selon ce qu'on lui a fait. Aussi, elle se promène toujours avec différents petits sacs remplis de bonbons de sa fabrication, qu'elle offrira avec le même sourire innocent, que la sucrerie soit comestible ou pas, et prendra un malin plaisir à regarder celui qui se trouve à ses pieds, se tordre de douleur ou à en entendre un autre se plaindre de maux d'estomac tout le reste de la journée. Tel est le sort réservé à ceux qui oseraient s'approcher de trop près de son assiette, souvent très alléchante, ou à ceux qui tenteraient de lui proposer un produit de moindre qualité pour ses préparations puisqu'elle possède le vice profond de la gourmandise. En revanche, si vous vous tenez à distance pendant l'heure des repas, si vous ne lui offrez pas n'importe quoi, la jeune fille vous le rendra largement et avec le plus grand plaisir, au bonheur de vos papilles !
Physique : Une jolie poupée de porcelaine sortie d'un conte pour enfant. Voilà la première réaction que suscite la petite Anzu. Petite, en effet, cette jeune fille de 18 ans mesure à peine 1 m 48 ! En dépit de sa taille, elle n'est pas toute fine, au contraire, les friandises, pâtisseries et gâteaux en tous genres lui offrent quelques rondeurs qui ne la rendent que plus adorable ! Mais sous cette ravissante apparence, se cache un personnalité instable qui se traduit jusque dans sa coupe de cheveux. Naturellement d'un noir presque bleuté, longs et souples quoique assez épais, mais elle change de coiffure comme de chaussettes ! Seule demeure une frange impeccablement coupée, ne soyez pourtant pas étonné de la voire arriver un matin avec deux longues couettes blondes et lisses où s'étirent plusieurs mèches rose fluo, puis un beau jour, elle ré-apparait avec de larges boucles rousses surmontées d'un bonnet de soubrette. Ayant la chance d'être venue au monde avec une peau d'une blancheur parfaite, elle ne se maquille que très peu, juste une ombre rose nacrée sur les pommettes. Ses grands yeux en amande, sombres et profonds, s'habillent d'une pointe de mascara et souvent d'un trait d'eye-liner aussi noir que son regard. Sa bouche, charnue et bien ourlée se décline dans un grand nombre de nuances, selon sa tenue du jour. Cette allure froide change du tout au tout lorsque son visage est illuminé par son sourire d'enfant, auquel peut de gens peuvent résister.
Style Vestimentaire : Anzu est une adepte du Gothic Lolita, bien qu'elle l'ai largement revisité. En effet, la petite brune étant très douée de ses dix doigts, elle confectionne elle-même ses vêtements en y ajoutant bien volontiers dentelles, rubans, pompons et divers accessoires aux couleurs clinquantes. Rayures, écossais, uni, tous les motifs et toutes les matières y passent. En revanche, vous aurez beau retourner ses placards dans tous les sens, n'espérez pas y trouver une pièce de tissu munie de deux jambes qu'on appelle communément un pantalon. JAMAIS cette horrible chose n'entrera dans sa garde robe JAMAIS !! Car il n'existe pas aux yeux de la jeune fille, pire insulte à la féminité, qu'y a-t-il de plus ravissant qu'une jupe aux indénombrables jupons volants au moindre mouvement ? Néanmoins, An-chan se promène rarement les jambes nues, de grandes chaussettes agrémentent ses tenues, mi-cuisses pour les plus longues et légèrement en-dessous du genoux pour les plus courtes. Pas spécialement complexée par sa petite taille, elle apprécie pourtant les chaussures fantaisies aux épaisses semelles compensées ou pas, jamais moins d'une quinzaine de centimètres de talons.
Famille : La petite brune a vu le jour au sein d'une famille Japonaise tout ce qu'il y a de plus commun. Un père employé dans des bureaux, Makoto, une mère au foyer dévouée, Sanae et un frère de quatre ans son aîné, Hitoshi, malade incurable dès la naissance. C'est lorsque la santé du jeune garçon était au plus mal qu'Anzu venue au monde. Enfant d'un rapport forcé, An-chan n'a jamais était particulièrement bien vue par les membres de sa famille, toute bébé qu'elle était. Son père, pendant un temps, eu des problèmes avec la boisson et frappait parfois sa fille. Sa mère, quant à elle, se contentait de lui donner une éducation et juste ce qu'il faut d'amour pour une enfant qu'on a pas désirée. Hitoshi aimait sa petite soeur, elle savait rester des heures à son chevet pour lui tenir la main ou lui lire des histoires, qu'il écoutait en souriant. Après le drame qui frappa son entourage, elle quitta la maison avant d'y mettre le feu. Elle erra un moment dans les rues avant d'être recueillie par une vieille dame experte dans les poisons et plantes en tous genres, prénommée Chikara.
Amis : Anzu, malgré ses sautes d'humeurs, est une personne très sociable, elle adore la compagnie de ses semblables. Hélas les personnes avec lesquelles elle se lie d'amitié, retournent leur veste lorsqu'elles s'aperçoivent des problèmes de personnalité de la jeune fille. Craignant ses réactions, les gens finissent par s'en éloigner, à son grand regret. Comment faire comprendre à ceux qui se prétendent sains d'esprits, que son instabilité psychologique ne fait pas d'elle une personne fondamentalement mauvaise ? Peut-être trouvera-t-elle à Ura, des personnes plus intelligentes et compréhensives ...
)Histoire(
" Mon histoire ... ha ... quelle blague ... quelle est-elle ? Pourquoi suis-je venue au monde ? Vous la raconter ne serait-il pas une perte de temps ? Saurez-vous m'écouter sans me juger ? Bien, soit, dans ce cas, prêtez-moi une oreille attentive mais ne prenez pas l'air choqué ...
(elle sourit) Il était une fois un couple, deux Japonais qui s'aimaient éperdument, le jeune homme se prénommait Makoto, il avait vingt trois ans et sa chère et tendre, Sanae fêtait tout juste ses vingt et un ans. Voilà plusieurs années qu'ils se connaissaient, par un beau jour à l'époque du Hanami, ils décidèrent de concrétiser cet amour, un superbe mariage dans la plus pure tradition ... Tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes pensez vous, n'est-ce-pas ?Eh bien détrompez-vous, car ce bonheur n'était que le prélude de la catastrophe.
(elle fixe froidement son interlocuteur, toujours en souriant) Vous frissonnez déjà je le sens, écoutez plutôt ce qui suit, les problèmes commencèrent à pointer le bout de leur nez, ce ne fut qu'après moult essais infructueux que leur premier enfant vit le jour, un adorable garçon, Hitoshi. Ah l'heureux événement. Quel dommage qu'il soit né si gravement malade, imaginez la mine déconfite du couple lorsqu'on lui annonça la terrible nouvelle ... catastrophe, acte un.
Cette époque fut bien triste pour les deux jeunes gens, leur vie étant rythmée par les allers et venus entre l'hôpital et leur domicile. Qu'est-ce-qu'on ne ferait pas pour ses enfants, ne ? (elle incline la tête avec un air interrogateur) On dit que si l'argent ne fait pas le bonheur, il y contribue largement, eh bien oui que croyez-vous ? Les soins médicaux coûtent cher, très cher ! Dans ce genre de moments, il est fâcheux de se retrouver sans emploi, c'est pourtant ce qui s'est produit. Makoto fut licencié, même si ça ne changeait strictement rien à la situation, ce dernier se mit à boire pour oublier un tant soit peu ses problèmes, développant par la même occasion, un comportement violent allant parfois jusqu'aux crises de démences ... catastrophe, acte deux.
Il se démenait pourtant le cher homme, mais en vain. Un soir, après une autre journée passait en entretiens divers et variés, (elle lève son index pour bien capter l'attention de son interlocuteur) je précise, toujours sans résultats, (elle reprend en lissant les plis de sa jupe à volants) ce dernier, complètement ivre, se montra d'une extrême agressivité et ... abusa de son épouse. Bien-sûr que leur fils entendit l'accident, mais que croyez-vous ?! Un enfant âgé d'à peine quatre ans, faible et fragile, croyez-vous vraiment qu'il aurait pu changer quoique ce fut ? Hélas, il fallut que Madame porte le fruit de ce fameux soir, c'est ainsi que je vins au monde ... catastrophe, acte trois.
Non, lorsque je cherche au plus lointain dans mes souvenirs, ma mère ne m'a jamais manifesté plus d'amour que cela, ceci dit, ça ne m'étonne pas ! Comment donner de l'amour à un enfant qu'on a pas désiré ? Bref, nous nous éloignons du sujet, où en étais-je ? Ah oui ! Je me souviens qu'à cette époque, il y eut une légère amélioration de part le fait que Monsieur avait retrouvé un travail, et d'autre part, la sensible évolution, en bien, de la santé de leur aîné. Pour ces brèves raisons, le paternel avait cessé de se noyer dans l'alcool. Rémission disaient les médecins, ces hypocrites en blouse blanche qui ne savent que faire semblant de réconforter un tant soit peu les patients et leur famille en leur exposant des discours scientifiques, et ces derniers n'en comprennent pas la moitié. Oui ils avaient dit ça, j'avais tout juste dix printemps lorsque l'état de Hitoshi s'aggrava soudainement, entrainant avec lui l'effondrement du petit bonheur de sa famille ... catastrophe, acte quatre.
Pauvre enfant, ses parents avaient eu tant de difficultés à permettre sa venue au monde, qu'ils ne voyaient plus que la survie du jeune garçon. Moi ? Oh, moi je me suis faite oublier dans ces moments là. Pour une fois, ces pantins en uniforme virent juste, Hitoshi était en fin de vie. Que de nuits passées à son chevet, à lui tenir la main, à lui lire des histoires ... Comme j'étais naïve ... Lui seul s'intéressait à moi, je lui racontais mes journées à l'école, je lui préparais aussi, à l'inssue des parents, du lait chaud auquel j'ajoutais une bonne cuillère de miel pour que son sommeil soit plus doux ... Qu'il souffre moins, car il souffrait énormément ... J'aimais cet enfant, de tout mon coeur, lui aussi m'aimait ... (son regard se durcit) Les adultes ne lui portaient qu'un amour aveugle et égoïste en voulant le garder si jalousement près d'eux ... Les imbéciles ... Mais moi, moi je savais ce que j'avais à faire. Un soir, je suis allée dans sa chambre, avec son lait chaud et quelques petits biscuits dont il était friand. Ce soir là, je lui ai souhaité une bonne nuit en lui promettant qu'avec ces petites douceurs, il ne sentirait plus jamais aucunes douleurs (elle effleure son front du bout des doigts) il a déposé un baiser sur mon front et ses beaux yeux noirs se sont clos ... catastrophe, acte cinq.
Le matin qui suivi ce funeste instant, un cri d'horreur résonna dans toute la maison. Les parents, soucieux de ne pas voir descendre leur fils, montèrent pour le réveiller. C'est un corps froid et inanimé qu'ils découvrirent. Je revois très bien ce pitoyable tableau, deux êtres bassement humains qui pleuraient un enfant qui ne demandait qu'à partir, le serrant contre eux, leurs visages tordus et ruisselants de larmes, suppliant tous les saints du paradis de ne pas leur arracher la chaire de leur chaire, quelle pitié ... Je me souviens être arrivée dans la chambre de mon aîné, je semblais si innocente avec mes nattes brune et ma chemise de nuit à volants ... Quelle ironie ... Il méritait ce repos, ils ne voulaient pas le lui accorder, alors c'est moi qui m'en suis chargée. Je lui ai offert une fin douce, sans mal ni douleur grâce à un poison puissant, oui c'est moi qui ai mis fin aux jours de mon frère. Je leur ai avoué sans honte, sans remords, la triste vérité ... catastrophe, acte six.
(ses membres commencent à se crisper, elle serre nerveusement les poings) Enragé, mon père s'est jetait sur moi et s'est mit à me frapper violemment. Ma mère, en tentant de le maîtriser, se fit repousser par ce dernier et se brisa le cou sur le bord de la table de chevet. Je parvins finalement à me dégager de mon assaillant en lui balançant un produit corrosif en plein visage. Bien qu'il se tordait de douleur, sa folie le maintenait parfaitement debout, il me rattrapa finalement dans la cuisine. (sa respiration devient haletante, elle plaque ses mains sur ses tempes) Me tuer, c'était ça, il voulait me tuer, je le sais ça se lisait dans ses yeux, sur son visage déformé et rongé par cette substance acide ... Tout s'est passé si vite à ce moment-là, ce n'est pas de ma faute ... J'ai attrapé le premier objet qui me tombait sous la main ... C'est alors que ce couteau finit sa course dans sa poitrine ... catastrophe, acte sept.
(elle se calme un peu et reprend son souffle) Lorsqu'il s'écroula au sol en rendant son dernier soupir, je réalisais à peine ce qui c'était passé. Lui était en train de refroidir, alors je suis montée vérifier ce qu'il en était de ma génitrice ... Elle aussi était froide ... Ces idiots ... J'ai replacé Hitoshi dans son lit et lui ai fait mes adieux avant de mettre le feu à cette maison puant la mort et la désolation ... catastrophe, dernier acte.
Après ça, je suis partie sans laisser de traces, on n'a pas cherché à me retrouver non plus, ce qui reste de ma famille m'ignore, ça m'est égal, je n'ai pas besoin de leur pitié. J'ai erré dans les rues quelques temps, jusqu'au jour où une vieille femme nommée Chikara me recueille chez elle. Une dame gentille, qui m'a élevait comme sa fille, elle m'a enseigné l'usage des plantes et des herbes en tous genres, elle est décédée il y a peu d'ailleurs de sa belle mort.
Voilà, alors, qu'en avez-vous pensé ? Je vous trouve bien pâle tout-à-coup, mon récit vous a-t-il effrayé ? (elle sourit) Rassurez-vous, je ne suis pas méchante ... "
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)Vie Lycéenne(
Classe :2 ème année
Club(s) :Botanique et théâtre
Interne :Oui
Objectif Professionnel :Ouvrir son propre restaurant/spectacle !
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Personnalité sur l\'avatar :Nana Kitade