The loneliness is only my friend [libre]

Un simple regard avait suffit à la jeune femme, pour savoir où elle voulait aller. Le toit. Un endroit isolé, où seule la solitude était présente. Elle ne voulait d'ailleurs rien de plus que la solitude. Nao Hinaji, jeune surdouée de deuxième année, était souvent comparée à un chat sauvage. Belle, jeune et très intelligente, elle restait cependant toujours seule, sans jamais se mêler aux autres. Pourquoi? Parce qu'elle a grandit ainsi, et parce qu'elle souffre terriblement d'un sentiment qui la ronge, son vice: l'envie. La seule solution que la jeune femme encore enfant avait trouvé pour se protégé, avait été s'enfermer dans une sorte de bulle, impénétrable, où elle serait la seule habitante, et où seule sa mère pouvait entrer.
Ainsi dite, la jeune femme, pourrait facilement être comparée à une petite princesse, enfermée dans sa tour d'ivoire, à la seule différence, que la jeune femme, s'est enfermée toute seule. La solitude, est sa seule amie, et elle n'en veut aucun autre, depuis qu'elle à découvert, que son père lui avait "léguée". Car sa mère, si douce, gentille, attentionnée, ne pouvait décidément être la responsable de son problème. Non, c'était obligatoirement son père, qu'elle n'avait jamais vu et que par ailleurs, elle n'avait jamais cherché à trouvé. Des Hinaji, il y en a ici aussi, mais pour la jeune femme, cela ne veut rien dire, elle ne veut même pas en entendre parler. Elle se laisse vivre par ses connaissances, les approfondit, encore et encore, et s'enfonce toujours plus dans la solitude.
Arrivée au toit, elle avait refermée la porte, tranquillement et avec douceur, et s'était enfoncée dans l'ombre. Assise et adossée contre le mur froid de pierre, la jeune femme, avait sortit un livre sur la culture italienne. Elle était intéressée à tout, notamment au culture différente, et cette fois-ci, ses doigts, l'avaient portés sur un livre sur l'Italie. Un pays magnifique, et dont la langue ne se parlait pas, mais se chantait. Elle était tout de suite, tombée sous le charme de cette langue, et en avait appris les notions de base, avec l'intention d'approfondir pour un jour, la parler.
Elle ne faisait déjà plus attention à ce qui se passait autour d'elle, si il arrivait quelque chose bien entendu. Plongée dans son livre, elle ne s'intéressait à rien d'autre. Elle se mit alors à lire à haute voix, juste pour entendre cette mélodie que la langue italienne avait, tout en lisant naturellement, sans jamais s'arrêter. Quand elle s'arrêta. Net. Elle venait d'entendre la cloche sonner. La reprise des cours? Ah non, elle n'avait pas cours pour le moment. Dans 2 heures elles commençait. C'était bon, elle pouvait continuer à lire tranquillement. Mais cette satanée sonnerie, l'avait coupée dans son élan. Un soupire. Juste un. Elle repris son livre et le rouvrit sur ses longue et fines jambes, particulièrement musclée. Car oui, la jeune femme, est une athlète. Elle cours depuis ses 11 ans, et particulièrement rapide, cela l'aide beaucoup, quand il s'agit de fuir quelqu'un. Vous vous demanderez pourquoi fuir quelqu'un, mais tout simplement pour ne pas avoir sa compagnie, car la jeune intellectuelle, n'en recherche aucune. Le vent se leva en une légère brise, et la jeune femme, laissa doucement sa tête tombée en arrière, et un léger sourire se peignit sur son visage. Elle laissa échapper un soupire d'aise et ferma les yeux, laissant son livre ouvert sur ses genoux.

» Nouvelle classe pour nouvelle vie enfin ... [libre]